Texte intégral
Je suis venu aujourd'hui à Beyrouth pour examiner les conditions dans lesquelles la résolution 1701 que nous avons votée au Conseil de sécurité des Nations unies la semaine dernière peut entrer en vigueur. Deux faits politiques majeurs interviennent. Le gouvernement libanais, ce soir, je l'espère, en Conseil des ministres, va ordonner à l'unanimité un déploiement de l'armée libanaise au Sud. Le deuxième fait politique c'est que chaque heure qui passe montre que le retrait israélien est bien là. A la suite de l'ensemble des contacts que j'ai eus aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai très bon espoir sur ce double mouvement qui va maintenant s'installer au Liban, c'est-à-dire un déploiement de l'armée libanaise et un retrait israélien. Merci.
Q - Quid du désarmement du Hezbollah qui est la question aussi qui inquiète un peu tout le monde ?
R - C'est exactement la même. C'est à dire que, au fur et à mesure que l'armée libanaise se déploie, il y a un retrait israélien et donc une zone dans laquelle il n'y aura pas d'armes, sauf les armes de l'armée libanaise. C'est exactement ce qui est écrit dans la résolution 1701. Et l'armée libanaise fera son travail. Elle pourra être amenée à trouver des armes et à travailler à la restauration de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban.
Q - Vous en avez parlé de ce désarmement dans la zone sous le Litani ?
R - J'ai parlé à mes différents interlocuteurs de la nécessité d'avoir très vite, sur le terrain, à la fois un déploiement de l'armée libanaise et, en même temps, un retrait israélien très rapide. A la fin de ma journée, j'ai l'impression que cela va se faire très vite, avec l'appui d'une FINUL renforcée. Mais ce qui est important, ce qu'a dit le président de la République depuis le début, c'est l'accord politique. Ce n'est pas militairement qu'on arrivera à quoi que ce soit, c'est par un accord politique.
Q - Le Hezbollah n'est pas pressé de rendre ses armes. Nasrallah l'a dit directement. Est-ce que le gouvernement libanais a les moyens de lui faire rendre ses armes ?
R - Je parlais d'un mouvement de l'armée libanaise dans le Sud-Liban qui, de manière parallèle, s'accompagne d'un retrait israélien. A partir de là, cette zone tampon, cette zone intermédiaire, sera une zone dans laquelle les armes seront uniquement celles de l'armée libanaise qui sera chargée de respecter et de faire respecter la pleine souveraineté et l'autorité de l'Etat libanais.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 août 2006
Q - Quid du désarmement du Hezbollah qui est la question aussi qui inquiète un peu tout le monde ?
R - C'est exactement la même. C'est à dire que, au fur et à mesure que l'armée libanaise se déploie, il y a un retrait israélien et donc une zone dans laquelle il n'y aura pas d'armes, sauf les armes de l'armée libanaise. C'est exactement ce qui est écrit dans la résolution 1701. Et l'armée libanaise fera son travail. Elle pourra être amenée à trouver des armes et à travailler à la restauration de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban.
Q - Vous en avez parlé de ce désarmement dans la zone sous le Litani ?
R - J'ai parlé à mes différents interlocuteurs de la nécessité d'avoir très vite, sur le terrain, à la fois un déploiement de l'armée libanaise et, en même temps, un retrait israélien très rapide. A la fin de ma journée, j'ai l'impression que cela va se faire très vite, avec l'appui d'une FINUL renforcée. Mais ce qui est important, ce qu'a dit le président de la République depuis le début, c'est l'accord politique. Ce n'est pas militairement qu'on arrivera à quoi que ce soit, c'est par un accord politique.
Q - Le Hezbollah n'est pas pressé de rendre ses armes. Nasrallah l'a dit directement. Est-ce que le gouvernement libanais a les moyens de lui faire rendre ses armes ?
R - Je parlais d'un mouvement de l'armée libanaise dans le Sud-Liban qui, de manière parallèle, s'accompagne d'un retrait israélien. A partir de là, cette zone tampon, cette zone intermédiaire, sera une zone dans laquelle les armes seront uniquement celles de l'armée libanaise qui sera chargée de respecter et de faire respecter la pleine souveraineté et l'autorité de l'Etat libanais.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 août 2006