Texte intégral
Le ministre de la santé et des solidarités a présenté une communication relative au deuxième programme national nutrition santé (2006-2010).
Devant l'accroissement de l'obésité et des pathologies liées à une mauvaise nutrition, il est nécessaire de refonder notre politique nutritionnelle :
- en lui donnant de nouvelles ambitions en matière de prévention et d'éducation ;
- et en développant des axes nouveaux avec un plan d'action de prise en charge de l'obésité, des actions spécifiques pour les populations défavorisées et la mobilisation du monde de l'alimentation, des acteurs associatifs et des collectivités territoriales.
Le deuxième programme national nutrition santé fixe neuf objectifs prioritaires dont l'évaluation sera assurée régulièrement (par exemple : réduction de 20 % de la prévalence du surpoids, réduction de 25 % du nombre des " petits consommateurs " de fruits et légumes.). Ce programme comporte les mesures prioritaires suivantes.
1 - Un plan de prévention et d'éducation nutritionnelle s'attachera à promouvoir des repères de consommation alimentaire par des campagnes de communication de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) et la diffusion de guides. Il insistera sur la consommation des fruits et légumes et sur l'activité physique, en proposant des chartes d'engagement aux collectivités territoriales et au réseau associatif.
Des engagements de progrès seront proposés aux acteurs économiques de l'alimentaire portant sur la composition des produits, leur présentation et leur promotion. Un référentiel nutritionnel en matière de restauration scolaire sera désormais arrêté.
2 - Un nouveau plan de prise en charge de l'obésité par les professionnels de santé. Ce plan repose sur :
- un renforcement du dépistage précoce de l'obésité par la médecine scolaire, la PMI et les médecins traitants ;
- la constitution de réseaux de prise en charge de l'obésité, en commençant dans les deux ans par les villes sièges de CHU et en associant la médecine de ville et hospitalière ;
- un effort accru de formation des professionnels de santé en faisant de la nutrition une priorité afin d'en développer l'offre. Toutes les régions seront équipées fin 2007 pour accueillir dans un établissement les grands obèses.
3 - Les actions locales seront particulièrement soutenues par des subventions accrues qui seront gérées par les DRASS. Le programme concernera particulièrement les maires, par le biais de " chartes de ville active " rénovées mettant l'accent sur les cantines scolaires et sur l'activité physique, ainsi que les conseils généraux et les entreprises, notamment au travers de la restauration collective.
4 - Des plans d'action spécifiques concernent les populations défavorisées, principalement concernées par l'obésité. Les mesures et référentiels du plan national nutrition santé seront adaptés à ces populations. Les réseaux sociaux (services sociaux des CAF, services sociaux et centres d'examens de santé des CPAM, CCAS et services sociaux des conseils généraux) seront sollicités pour relayer les mesures contenues dans le programme. Des formations seront proposées pour les professionnels de ce secteur.
L'effort nutritionnel sur l'aide alimentaire est soutenu par le plan triennal d'amélioration de l'aide alimentaire 2006 2008, qui s'inscrit dans la perspective du plan national nutrition santé. Il vise à augmenter la distribution de fruits et légumes et de produits de la pêche et à mieux former les bénévoles de l'aide alimentaire.
5 - Les actions en faveur de la nutrition s'appuient sur un très important effort de recherche dont les dotations publiques ont triplé au cours des dernières années pour atteindre neuf millions d'euros par an.
Devant l'accroissement de l'obésité et des pathologies liées à une mauvaise nutrition, il est nécessaire de refonder notre politique nutritionnelle :
- en lui donnant de nouvelles ambitions en matière de prévention et d'éducation ;
- et en développant des axes nouveaux avec un plan d'action de prise en charge de l'obésité, des actions spécifiques pour les populations défavorisées et la mobilisation du monde de l'alimentation, des acteurs associatifs et des collectivités territoriales.
Le deuxième programme national nutrition santé fixe neuf objectifs prioritaires dont l'évaluation sera assurée régulièrement (par exemple : réduction de 20 % de la prévalence du surpoids, réduction de 25 % du nombre des " petits consommateurs " de fruits et légumes.). Ce programme comporte les mesures prioritaires suivantes.
1 - Un plan de prévention et d'éducation nutritionnelle s'attachera à promouvoir des repères de consommation alimentaire par des campagnes de communication de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) et la diffusion de guides. Il insistera sur la consommation des fruits et légumes et sur l'activité physique, en proposant des chartes d'engagement aux collectivités territoriales et au réseau associatif.
Des engagements de progrès seront proposés aux acteurs économiques de l'alimentaire portant sur la composition des produits, leur présentation et leur promotion. Un référentiel nutritionnel en matière de restauration scolaire sera désormais arrêté.
2 - Un nouveau plan de prise en charge de l'obésité par les professionnels de santé. Ce plan repose sur :
- un renforcement du dépistage précoce de l'obésité par la médecine scolaire, la PMI et les médecins traitants ;
- la constitution de réseaux de prise en charge de l'obésité, en commençant dans les deux ans par les villes sièges de CHU et en associant la médecine de ville et hospitalière ;
- un effort accru de formation des professionnels de santé en faisant de la nutrition une priorité afin d'en développer l'offre. Toutes les régions seront équipées fin 2007 pour accueillir dans un établissement les grands obèses.
3 - Les actions locales seront particulièrement soutenues par des subventions accrues qui seront gérées par les DRASS. Le programme concernera particulièrement les maires, par le biais de " chartes de ville active " rénovées mettant l'accent sur les cantines scolaires et sur l'activité physique, ainsi que les conseils généraux et les entreprises, notamment au travers de la restauration collective.
4 - Des plans d'action spécifiques concernent les populations défavorisées, principalement concernées par l'obésité. Les mesures et référentiels du plan national nutrition santé seront adaptés à ces populations. Les réseaux sociaux (services sociaux des CAF, services sociaux et centres d'examens de santé des CPAM, CCAS et services sociaux des conseils généraux) seront sollicités pour relayer les mesures contenues dans le programme. Des formations seront proposées pour les professionnels de ce secteur.
L'effort nutritionnel sur l'aide alimentaire est soutenu par le plan triennal d'amélioration de l'aide alimentaire 2006 2008, qui s'inscrit dans la perspective du plan national nutrition santé. Il vise à augmenter la distribution de fruits et légumes et de produits de la pêche et à mieux former les bénévoles de l'aide alimentaire.
5 - Les actions en faveur de la nutrition s'appuient sur un très important effort de recherche dont les dotations publiques ont triplé au cours des dernières années pour atteindre neuf millions d'euros par an.