Texte intégral
Monsieur le Maire, cher Jean-Louis BRUNET,
Monsieur le Sénateur, cher collègue Jean FRANÇOIS-PONCET,
Monsieur le Président du Conseil général, cher Michel DIEFENBACHER,
Messieurs les Députés,
Monsieur le Préfet,
Mesdames et Messieurs les élus locaux,
Chers amis,
C'est avec un très grand plaisir que je vous retrouve à Nérac pour cette dernière escale lot-et-garonnaise consacrée à la commémoration de l'élection d'Armand FALLIÈRES à la présidence de la République.
D'emblée, je tiens à remercier tous ceux qui m'ont accompagné, tout au long de cette journée, à la découverte de ce superbe département, aussi accueillant que chaleureux.
Mes chers amis, je veux vous dire combien j'ai apprécié ces agréables moments passés à vos côtés sur les traces de cet illustre personnage. Je garderai de ce déplacement un souvenir impérissable.
Monsieur le Maire, cher Jean-Louis BRUNET, je voudrais, à cet instant, saluer à sa juste valeur votre engagement permanent pour la vie de votre commune si belle et si pittoresque - n'a-t-elle pas été qualifiée d' « Athènes gasconne de la Renaissance » - et pour le bien-être de vos concitoyens.
Permettez-moi de vous féliciter très sincèrement et de vous exprimer toute ma reconnaissance pour votre action déterminée au service des « néracoises » et des « néracois » qui vivent, selon les propres termes de Clément MAROT, dans « un asile plus doux que la liberté ».
Mes chers amis, ma venue à Nérac aujourd'hui ne relève en rien du hasard. Bien au contraire ! Je dirais même qu'il s'agit d'un agréable « passage obligé ».
En effet, le charme ancestral de votre cité gasconne a immédiatement séduit Armand FALLIÈRES. Il faut dire que Nérac a conquis le coeur et l'esprit d'innombrables personnalités : Marguerite d'ANGOULÊME, CALVIN, la Reine MARGOT, Henri IV, Louis XIV, mais aussi Jacques de ROMES, le préfet HAUSSMANN et Georges SAND. Excusez du peu !
Armand FALLIÈRES décide donc de s'installer dans la ville qui a été le berceau du « vert Galant » et d'y plaider ses premières affaires.
Très rapidement, ses qualités d'orateur clair et synthétique font l'admiration de tous. Le président du Conseil, Monsieur Adolphe THIERS lui-même, impressionné par ses prouesses, son talent et son aisance, décide de confier à cet homme talentueux qui n'a pas encore trente ans les « rênes » de Nérac. Car « aux âmes biens nées, la valeur n'attend point le nombre des années ».
Pour le nouveau magistrat de la commune, je cite, « cette victoire, c'est celle de l'ordre, de la liberté...Que ce drapeau tricolore qui flotte au-dessus de nos têtes devienne une fois de plus le symbole de l'apaisement, de la concorde, de la conciliation ».
Sa fonction de maire lui permet ainsi de fourbir ses premières armes politiques et de se forger une image de républicain tranquille, modéré et efficace.
Dès sa nomination, il s'engage à rétablir l'école primaire de Nérac et d'en faire admettre la gratuité. L'instruction publique, laïque et gratuite devient le combat de sa vie. Chaque fois qu'elle est menacée ou attaquée, il l'a défend avec vigueur, énergie et détermination, dans le « droit fil » de l'oeuvre menée par son mentor Jules FERRY.
Grâce à son dévouement, Nérac est embellie et modernisée. L'installation de la mairie dans de nouveaux locaux, la construction d'un abattoir, de trottoirs et d'une école primaire, ainsi que l'acheminement du gaz, s'inscrivent dans l'héritage d'Armand FALLIÈRES.
C'est ce patrimoine commun, cher Jean-Louis BRUNET, que vous continuez à entretenir, à sauvegarder et à développer.
Depuis que les habitants vous ont confié les « clés de la ville », vous n'aurez de cesse de vouloir offrir à vos concitoyens un avenir meilleur.
J'en veux pour preuve le dernier projet qui a mobilisé l'investissement de tous : l'opération « 1000 lits en Albret ».
Le pays d'Albret, la patrie de Jeanne, recèle un potentiel hors du commun. Pour redonner à ce territoire du souffle et de la vitalité, l'ensemble des acteurs locaux ont élaboré un ambitieux projet touristique visant à accroître les capacités d'hébergement locales.
Ainsi, une résidence de tourisme, une résidence « seniors » et un complexe aquatique devraient rapidement voir le jour.
La concertation, le dialogue et l'échange ont permis la concrétisation de cette opération d'envergure, qui devrait à l'évidence, valoriser les formidables atouts touristiques de votre commune.
Car ne n'oublions pas, le tourisme représente pour votre territoire, et plus largement pour notre pays, un enjeu économique majeur.
Monsieur le Maire, permettez-moi donc à cet instant de féliciter votre équipe municipale qui, accompagnée et soutenue par l'ensemble des partenaires locaux et nationaux, a activement participé à la concrétisation de ce projet.
D'ailleurs, je sais de source sûre, que cette équipe qui vous entoure n'est avare ni en imagination, ni en créativité. A l'évidence, des projets novateurs, des réalisations ambitieuses et des initiatives originales devraient encore être à l'honneur dans les prochains mois...
Mes chers amis, avant de lever « le verre de l'amitié » et de trinquer à la santé de votre cité millénaire de Nérac, de ses habitants et de ses élus, je veux vous dire que vous trouverez toujours au Sénat, la maison des collectivités locales, une écoute attentive et vigilante.
Je vous remercie. Source http://www.senat.gouv.fr, le 12 septembre 2006
Monsieur le Sénateur, cher collègue Jean FRANÇOIS-PONCET,
Monsieur le Président du Conseil général, cher Michel DIEFENBACHER,
Messieurs les Députés,
Monsieur le Préfet,
Mesdames et Messieurs les élus locaux,
Chers amis,
C'est avec un très grand plaisir que je vous retrouve à Nérac pour cette dernière escale lot-et-garonnaise consacrée à la commémoration de l'élection d'Armand FALLIÈRES à la présidence de la République.
D'emblée, je tiens à remercier tous ceux qui m'ont accompagné, tout au long de cette journée, à la découverte de ce superbe département, aussi accueillant que chaleureux.
Mes chers amis, je veux vous dire combien j'ai apprécié ces agréables moments passés à vos côtés sur les traces de cet illustre personnage. Je garderai de ce déplacement un souvenir impérissable.
Monsieur le Maire, cher Jean-Louis BRUNET, je voudrais, à cet instant, saluer à sa juste valeur votre engagement permanent pour la vie de votre commune si belle et si pittoresque - n'a-t-elle pas été qualifiée d' « Athènes gasconne de la Renaissance » - et pour le bien-être de vos concitoyens.
Permettez-moi de vous féliciter très sincèrement et de vous exprimer toute ma reconnaissance pour votre action déterminée au service des « néracoises » et des « néracois » qui vivent, selon les propres termes de Clément MAROT, dans « un asile plus doux que la liberté ».
Mes chers amis, ma venue à Nérac aujourd'hui ne relève en rien du hasard. Bien au contraire ! Je dirais même qu'il s'agit d'un agréable « passage obligé ».
En effet, le charme ancestral de votre cité gasconne a immédiatement séduit Armand FALLIÈRES. Il faut dire que Nérac a conquis le coeur et l'esprit d'innombrables personnalités : Marguerite d'ANGOULÊME, CALVIN, la Reine MARGOT, Henri IV, Louis XIV, mais aussi Jacques de ROMES, le préfet HAUSSMANN et Georges SAND. Excusez du peu !
Armand FALLIÈRES décide donc de s'installer dans la ville qui a été le berceau du « vert Galant » et d'y plaider ses premières affaires.
Très rapidement, ses qualités d'orateur clair et synthétique font l'admiration de tous. Le président du Conseil, Monsieur Adolphe THIERS lui-même, impressionné par ses prouesses, son talent et son aisance, décide de confier à cet homme talentueux qui n'a pas encore trente ans les « rênes » de Nérac. Car « aux âmes biens nées, la valeur n'attend point le nombre des années ».
Pour le nouveau magistrat de la commune, je cite, « cette victoire, c'est celle de l'ordre, de la liberté...Que ce drapeau tricolore qui flotte au-dessus de nos têtes devienne une fois de plus le symbole de l'apaisement, de la concorde, de la conciliation ».
Sa fonction de maire lui permet ainsi de fourbir ses premières armes politiques et de se forger une image de républicain tranquille, modéré et efficace.
Dès sa nomination, il s'engage à rétablir l'école primaire de Nérac et d'en faire admettre la gratuité. L'instruction publique, laïque et gratuite devient le combat de sa vie. Chaque fois qu'elle est menacée ou attaquée, il l'a défend avec vigueur, énergie et détermination, dans le « droit fil » de l'oeuvre menée par son mentor Jules FERRY.
Grâce à son dévouement, Nérac est embellie et modernisée. L'installation de la mairie dans de nouveaux locaux, la construction d'un abattoir, de trottoirs et d'une école primaire, ainsi que l'acheminement du gaz, s'inscrivent dans l'héritage d'Armand FALLIÈRES.
C'est ce patrimoine commun, cher Jean-Louis BRUNET, que vous continuez à entretenir, à sauvegarder et à développer.
Depuis que les habitants vous ont confié les « clés de la ville », vous n'aurez de cesse de vouloir offrir à vos concitoyens un avenir meilleur.
J'en veux pour preuve le dernier projet qui a mobilisé l'investissement de tous : l'opération « 1000 lits en Albret ».
Le pays d'Albret, la patrie de Jeanne, recèle un potentiel hors du commun. Pour redonner à ce territoire du souffle et de la vitalité, l'ensemble des acteurs locaux ont élaboré un ambitieux projet touristique visant à accroître les capacités d'hébergement locales.
Ainsi, une résidence de tourisme, une résidence « seniors » et un complexe aquatique devraient rapidement voir le jour.
La concertation, le dialogue et l'échange ont permis la concrétisation de cette opération d'envergure, qui devrait à l'évidence, valoriser les formidables atouts touristiques de votre commune.
Car ne n'oublions pas, le tourisme représente pour votre territoire, et plus largement pour notre pays, un enjeu économique majeur.
Monsieur le Maire, permettez-moi donc à cet instant de féliciter votre équipe municipale qui, accompagnée et soutenue par l'ensemble des partenaires locaux et nationaux, a activement participé à la concrétisation de ce projet.
D'ailleurs, je sais de source sûre, que cette équipe qui vous entoure n'est avare ni en imagination, ni en créativité. A l'évidence, des projets novateurs, des réalisations ambitieuses et des initiatives originales devraient encore être à l'honneur dans les prochains mois...
Mes chers amis, avant de lever « le verre de l'amitié » et de trinquer à la santé de votre cité millénaire de Nérac, de ses habitants et de ses élus, je veux vous dire que vous trouverez toujours au Sénat, la maison des collectivités locales, une écoute attentive et vigilante.
Je vous remercie. Source http://www.senat.gouv.fr, le 12 septembre 2006