Texte intégral
Le président du Mouvement pour la France (MPF), Philippe de Villiers, a présenté ce week-end son programme présidentiel. Entretien.
Question : Votre candidature, c'est le "ni Le Pen, ni Sarkozy" ?
Réponse : C'est l'alternative à droite. Le Pen, c'est son dernier tour de piste, il ne construit rien derrière. Avec Sarkozy, j'ai trois différences. Il est pour le mariage homo bis, avec le contrat d'union civile célébré en mairie et les mêmes droits fiscaux et successoraux pour les couples homosexuels et hétérosexuels. Sur l'immigration, il vient de proposer la suppression de l'impôt sur le revenu pour les immigrés, il a aboli la double peine, et les chiffres de l'immigration sont catastrophiques. Enfin, il prône l'Europe des commissaires, alors que je prône l'Europe des peuples.
Question : Au final, n'avez-vous pas plus de différences avec Sarkozy qu'avec Le Pen ?
Réponse : Je ne fais pas de comptabilité. Je dis simplement que le vote Le Pen est un vote inutile et que le vote Sarko est un vote trompeur.
Question : Vous dites : "la famille plutôt que le mariage homo." Mais est-ce vraiment contradictoire en 2006 ?
Réponse : Je veux faire inscrire dans la Constitution la phrase suivante : "Le mariage est l'alliance d'un homme et d'une femme." Je pense qu'il y a d'une part la liberté de comportement, qui doit être garantie, de l'autre l'intérêt de la société, qui est de protéger l'enfant.
Question : Vous dites également : "Immigration zéro ou immigration subie." N'y a-t-il pas une voie intermédiaire et harmonieuse ?
Réponse : La seule réponse harmonieuse à votre question, c'est la générosité en amont à l'extérieur, et la fermeté à nos frontières. En clair, une grande politique de codéveloppement, telle que je l'ai menée en Vendée avec le Bénin afin de fixer les populations africaines sur place ; et dans le même temps, le rétablissement des contrôles aux frontières, la fin du regroupement familial et le changement du droit de la nationalité.
Question : Vous avez reproché à Lilian Thuram et à Patrick Vieira de s'exprimer sur les sans-papiers. Les politiques n'hésitent pourtant pas à donner leur avis sur le foot...
Réponse : Lorsqu'on est milliardaire, il faut éviter de donner des leçons à la société. Ou alors il faudrait que Thuram et Vieira rapatrient leur fortune en France pour payer des impôts comme tous les Français, et pourquoi pas en distribuer une partie pour les SDF de nationalité française, qui n'ont pas de quoi se payer un poste pour regarder les matches de foot.
Question : Si vous étiez présent au second tour, quel(le) candidat(e) aimeriez-vous affronter ?
Réponse : Ségolène Royal. J'aimerais lui poser deux ou trois questions fondamentales : comment peut-on aujourd'hui proposer d'étendre les 35 heures, de régulariser encore plus de sans-papiers, et d'inventer de nouveaux impôts ? Décidément, le "royalisme" n'est qu'une redite en jupon du socialisme mitterrandien ! Source http://www.pourlafrance.fr
Question : Votre candidature, c'est le "ni Le Pen, ni Sarkozy" ?
Réponse : C'est l'alternative à droite. Le Pen, c'est son dernier tour de piste, il ne construit rien derrière. Avec Sarkozy, j'ai trois différences. Il est pour le mariage homo bis, avec le contrat d'union civile célébré en mairie et les mêmes droits fiscaux et successoraux pour les couples homosexuels et hétérosexuels. Sur l'immigration, il vient de proposer la suppression de l'impôt sur le revenu pour les immigrés, il a aboli la double peine, et les chiffres de l'immigration sont catastrophiques. Enfin, il prône l'Europe des commissaires, alors que je prône l'Europe des peuples.
Question : Au final, n'avez-vous pas plus de différences avec Sarkozy qu'avec Le Pen ?
Réponse : Je ne fais pas de comptabilité. Je dis simplement que le vote Le Pen est un vote inutile et que le vote Sarko est un vote trompeur.
Question : Vous dites : "la famille plutôt que le mariage homo." Mais est-ce vraiment contradictoire en 2006 ?
Réponse : Je veux faire inscrire dans la Constitution la phrase suivante : "Le mariage est l'alliance d'un homme et d'une femme." Je pense qu'il y a d'une part la liberté de comportement, qui doit être garantie, de l'autre l'intérêt de la société, qui est de protéger l'enfant.
Question : Vous dites également : "Immigration zéro ou immigration subie." N'y a-t-il pas une voie intermédiaire et harmonieuse ?
Réponse : La seule réponse harmonieuse à votre question, c'est la générosité en amont à l'extérieur, et la fermeté à nos frontières. En clair, une grande politique de codéveloppement, telle que je l'ai menée en Vendée avec le Bénin afin de fixer les populations africaines sur place ; et dans le même temps, le rétablissement des contrôles aux frontières, la fin du regroupement familial et le changement du droit de la nationalité.
Question : Vous avez reproché à Lilian Thuram et à Patrick Vieira de s'exprimer sur les sans-papiers. Les politiques n'hésitent pourtant pas à donner leur avis sur le foot...
Réponse : Lorsqu'on est milliardaire, il faut éviter de donner des leçons à la société. Ou alors il faudrait que Thuram et Vieira rapatrient leur fortune en France pour payer des impôts comme tous les Français, et pourquoi pas en distribuer une partie pour les SDF de nationalité française, qui n'ont pas de quoi se payer un poste pour regarder les matches de foot.
Question : Si vous étiez présent au second tour, quel(le) candidat(e) aimeriez-vous affronter ?
Réponse : Ségolène Royal. J'aimerais lui poser deux ou trois questions fondamentales : comment peut-on aujourd'hui proposer d'étendre les 35 heures, de régulariser encore plus de sans-papiers, et d'inventer de nouveaux impôts ? Décidément, le "royalisme" n'est qu'une redite en jupon du socialisme mitterrandien ! Source http://www.pourlafrance.fr