Texte intégral
Q- Etes-vous d'accord avec N. Sarkozy quand il accuse la justice d'être laxiste, notamment à Bobigny ?
R- Oui, il peut arriver à Sarkozy d'avoir raison, sur un certain nombre de sujets, encore qu'il se défausse un peu sur la magistrature. Mais c'est exact que la magistrature et tout particulièrement, je crois, dans ce département, fait preuve d'un certain laxisme dans l'interprétation des textes.
Q- Mais quand on voit qu'avec 12 % de policiers en plus en Seine-Saint-Denis, il y a toujours des problèmes et que le préfet est en alerte, on a l'impression que la répression ne suffit pas.
R- Mais non, c'est parce que le problème ne cesse ne s'aggraver : la pression qu'exerce l'immigration continue, continuelle, qui ne s'est pas ralentie, sur les sites en question rend pratiquement sans effet les mesures mécaniques qui sont prises.
Q- Pour vous, ce sont quand même des jeunes "Français" même s'ils sont issus de l'immigration ? Immigration égale délinquance ?
R- Ce sont des jeunes Français ou pas Français, mais ce sont des jeunes Français "de papiers" en l'occurrence : l'on ne devient pas Français simplement parce que l'on a une carte d'identité française.
Q- C'est le droit du sol, on est en France...
R- Oui, mais cela ne fait des Français, c'est-à-dire des citoyens qui sont conscients de leurs droits mais aussi de leurs devoirs.
Q- Mais comment on fait, on les éduque ou on leur retire cette nationalité ?
R- D'abord, il faudrait qu'ils soient moins nombreux. Il faudrait faire cesser le courant d'immigration, et dans ce domaine là, les gouvernements de droite et de gauche ont une responsabilité écrasante. Depuis trente ans, ils n'ont strictement rien fait d'efficace. D'ailleurs, au reste, nous n'avons pas de frontières puisque nous avons abandonné nos frontières à l'Europe. Par conséquent, tant que ces problèmes ne seront pas résolus à la base, il est évident que...et tant qu'ils rentrera des milliers, des centaines de milliers d'immigrants supplémentaires tous les ans, tous les problèmes dont ils sont la cause vont s'aggraver.
Q- Cela c'est à long terme. Dans l'urgence pour rétablir la sécurité dans les banlieues, est-ce que vous enverriez vous l'armée, vous dites : "il vaut peut-être mieux mettre le soldats à Corbeil qu'à Beyrouth" ?
R- Non, bien sûr que non mais je pense que la France devrait avoir sa réserve, une réserve militaire chez elle et non pas dispersée aux quatre coins du monde pour parer à une aggravation dont on ne peut pas mesurer l'ampleur, qui pourrait se produire...
Q- ...et intervenir dans les villes françaises...
R- Il est évident qu'il n'y a que M. de Villiers pour proposer que l'armée aille dans les banlieues. Il y a quand même un certain nombre de mesures efficaces à prendre auparavant mais elles n'ont pas été prises, M. Sarkozy étant un maître de l'agitation verbale beaucoup plus que de l'efficacité.
Q- Il n'y a pas que du verbal, il y a sa loi sur la prévention de la délinquance : responsabiliser les parents, mettre les allocations sous tutelle, donner du pouvoir renforcé aux maires des villes, cela va dans le bon sens ?
R- Vous permettez ; j'avais en 2002 proposé que l'on construisît 100.000 places de prison supplémentaires, nous avons 50.000 places de prisons, nous avons 65.000 personnes en prison. Donc les tribunaux quand ils condamnent, quelquefois les gens qu'ils ont condamnés à moins d'un an de prison ferme ne vont pas en prison.
Q- La prison fabrique du crime aussi parfois.
R- Et comme il n'y a pas de sanction, eh bien les délinquants se croient autorisés à faire toujours un peu plus sans risques.
Q- Et quand ils sortent de prison, ne sont-ils pas parfois encore plus délinquants ?
R- Non, ce n'est pas vrai. Si on a un système pénal et pénitentiaire qui est raisonnable, et qui s'inscrit dans un cadre général de citoyenneté responsable, progressivement on atteint la maîtrise de la sécurité publique.
Nous sommes engagés actuellement dans un processus d'insécurité
grandissante.
Q- 6.924 Sans-papiers régularisés seulement alors qu'il y avait plus de 30.000 demandes, vous dites "bravo Sarkozy" ?
R- Non, 7.000 familles, pas 7.000 régularisés. Dans chacune de ces familles c'est trois, quatre ou cinq personnes...
Q- C'est peu quand même, il y a beaucoup de rejets ?
R- Oui, et que va-t-on faire des rejets ?
Q- Alors justement, faut-il mettre les familles avec les enfants dans les charters tout de suite ?
R- Moi cela ne me gêne pas du tout ça. Après tout, les parents ont la responsabilité de leurs enfants. Si les délinquants ou les criminels peuvent se protéger ou se servir de leurs enfants comme des boucliers, c'est inadmissible. Il faut appliquer la loi aux gens qui sont soumis à elle, qu'ils aient des enfants ou qu'ils n'en aient pas. Je sais bien que sur le plan individuel comme ça, ça touche le coeur mais les gens qui dirigent le pays, les responsables politiques ne doivent pas voir des coeurs de midinettes.
Q- Le FN veut se doter d'une culture de Gouvernement. Concrètement, la carte scolaire, vous la supprimez ?
R- Nous sommes en campagne électorale et nous allons définir nos projets, notre programme.
Q- Vous n'avez pas d'idée précise sur la carte scolaire là tout de suite ?
R-Non, la carte scolaire, je considère qu'elle a des excès et elle doit être corrigée incontestablement.
Q- Et les régimes spéciaux de retraite, il y a eu un débat ...
R- Là, je pense que c'est un problème de fond et que M. Raffarin s'est vanté en disant qu'il avait fait une réforme des systèmes de retraite. L'essentiel n'a pas été fait et je pense qu'étant un régime de protection sociale dans une démocratie, il doit être sinon égalitaire - parce qu'il doit y avoir des différences selon la pénibilité des travaux effectués, la durée de travail remplie - mais il est certain qu'il y a actuellement une distorsion inacceptable entre les systèmes spéciaux de retraite et les systèmes généraux étant donné qu'ils sont en déficit. C'est ça le problème. S'ils n'étaient pas en déficit, on pourrait se permettre après tout de nuancer, maintenant on ne peut plus.
Q- Un rapport remis hier au Gouvernement préconise d'autoriser les communes à fiancer les lieux de cultes, mosquées, temples, églises, avant de construire, c'est une bonne idée ?
R- Non, très mauvaise idée. Je suis partisan dans ce domaine d'un respect strict de la laïcité. Surtout que l'on voit depuis quelques années un système préférentiel se développer au profit de la religion islamique.
Q- Mais c'est l'argent de l'étranger, donc des puissances étrangères, qui vont construire des mosquées ?
R- Non, nous ne l'autoriserons pas non plus. Mais enfin écoutez, quand il avait 400.000 musulmans qui travaillaient en France dans les années 60, ils se contentaient tous d'une mosquée nationale. Maintenant, il faut des mosquées partout et même grâce à l'Arabie Saoudite, des mosquées cathédrales qui sont de véritables injures à notre environnement visuel.
Q- Où en êtes vous de vos discussions avec B. Mégret sur l'union patriotique, il vous rejoint ?
R- Nous n'avons pas de discussions particulières avec B. Mégret, l'appel à l'union patriotique a été lancé à tous les Français, quel que soit leur niveau d'influence. Monsieur Mégret avait répondu oui...
Q- Il sera le bienvenu quand même ?
R- Il semble qu'il ait quand même quelques problèmes personnels particuliers.
Q- Cela vous choque que l'on demande deux ans d'inéligibilité contre lui, cela vous dérange ou tant pis pour lui ?
R- Non mais je considère qu'il a utilisé des moyens qui étaient illégaux mais si on les compare à ceux qui ont été utilisés par les gens de "l'établissement", c'est-à-dire l'UMP ou le PS, c'est évidemment une broutille par rapport à des situations véritablement catastrophiques sur le plan moral.
Q- Mégret pourrait vous apporter quand même des signatures, des parrainages pour la présidentielle, cela compte, il en a quand même 100,120 ?
R- Non, pas du tout. Je n'ai pas demandé à Mégret de m'apporter des signatures. Nous avons un système de recueil des signatures qui est lent, coûteux parce que l'on a maintenu, malgré le bon sens et la démocratie, un système de publicité des maires, ce qui rend à ce scrutin... Ce scrutin viole la règle fondamentale du scrutin qui est le secret.
Q- Non, le parrain doit assumer quand même, quand on est un élu, on représente ses concitoyens.
R- Pourquoi doit-il assumer ? Alors cela n'est plus secret !
Q- Le vote est secret mais pas le parrainage.
R- Cela a pris pratiquement une espèce d'allure de vote puisque aussi bien on reproche aux maires d'avoir signé pour tel et tel candidat.
Q- Vous disiez en juin sur LCI : "j'en suis à peu près à 250 promesse de parrainage". Où en êtes-vous aujourd'hui ?
R- J'en ai 150 de plus, voilà et ça continue. Et j'espère que j'y arriverai parce qu'en effet, ce que vous n'avez pas dit, c'est que ce serait scandaleux si quelqu'un qui représente des millions de voix ne pouvait pas être candidat.
Q- A chaque fois, vous jouez un peu les martyrs comme ça, ça vous plait ?
R- Non, je ne joue pas du tout les martyrs, je ne fais pas de comédie moi, je dis la vérité. A quelques jours de l'échéance, quand j'ai eu mes signatures, je l'ai dit, et tant que je ne les ai pas eues, je l'ai dit en effet aussi.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 25 septembre 2006
R- Oui, il peut arriver à Sarkozy d'avoir raison, sur un certain nombre de sujets, encore qu'il se défausse un peu sur la magistrature. Mais c'est exact que la magistrature et tout particulièrement, je crois, dans ce département, fait preuve d'un certain laxisme dans l'interprétation des textes.
Q- Mais quand on voit qu'avec 12 % de policiers en plus en Seine-Saint-Denis, il y a toujours des problèmes et que le préfet est en alerte, on a l'impression que la répression ne suffit pas.
R- Mais non, c'est parce que le problème ne cesse ne s'aggraver : la pression qu'exerce l'immigration continue, continuelle, qui ne s'est pas ralentie, sur les sites en question rend pratiquement sans effet les mesures mécaniques qui sont prises.
Q- Pour vous, ce sont quand même des jeunes "Français" même s'ils sont issus de l'immigration ? Immigration égale délinquance ?
R- Ce sont des jeunes Français ou pas Français, mais ce sont des jeunes Français "de papiers" en l'occurrence : l'on ne devient pas Français simplement parce que l'on a une carte d'identité française.
Q- C'est le droit du sol, on est en France...
R- Oui, mais cela ne fait des Français, c'est-à-dire des citoyens qui sont conscients de leurs droits mais aussi de leurs devoirs.
Q- Mais comment on fait, on les éduque ou on leur retire cette nationalité ?
R- D'abord, il faudrait qu'ils soient moins nombreux. Il faudrait faire cesser le courant d'immigration, et dans ce domaine là, les gouvernements de droite et de gauche ont une responsabilité écrasante. Depuis trente ans, ils n'ont strictement rien fait d'efficace. D'ailleurs, au reste, nous n'avons pas de frontières puisque nous avons abandonné nos frontières à l'Europe. Par conséquent, tant que ces problèmes ne seront pas résolus à la base, il est évident que...et tant qu'ils rentrera des milliers, des centaines de milliers d'immigrants supplémentaires tous les ans, tous les problèmes dont ils sont la cause vont s'aggraver.
Q- Cela c'est à long terme. Dans l'urgence pour rétablir la sécurité dans les banlieues, est-ce que vous enverriez vous l'armée, vous dites : "il vaut peut-être mieux mettre le soldats à Corbeil qu'à Beyrouth" ?
R- Non, bien sûr que non mais je pense que la France devrait avoir sa réserve, une réserve militaire chez elle et non pas dispersée aux quatre coins du monde pour parer à une aggravation dont on ne peut pas mesurer l'ampleur, qui pourrait se produire...
Q- ...et intervenir dans les villes françaises...
R- Il est évident qu'il n'y a que M. de Villiers pour proposer que l'armée aille dans les banlieues. Il y a quand même un certain nombre de mesures efficaces à prendre auparavant mais elles n'ont pas été prises, M. Sarkozy étant un maître de l'agitation verbale beaucoup plus que de l'efficacité.
Q- Il n'y a pas que du verbal, il y a sa loi sur la prévention de la délinquance : responsabiliser les parents, mettre les allocations sous tutelle, donner du pouvoir renforcé aux maires des villes, cela va dans le bon sens ?
R- Vous permettez ; j'avais en 2002 proposé que l'on construisît 100.000 places de prison supplémentaires, nous avons 50.000 places de prisons, nous avons 65.000 personnes en prison. Donc les tribunaux quand ils condamnent, quelquefois les gens qu'ils ont condamnés à moins d'un an de prison ferme ne vont pas en prison.
Q- La prison fabrique du crime aussi parfois.
R- Et comme il n'y a pas de sanction, eh bien les délinquants se croient autorisés à faire toujours un peu plus sans risques.
Q- Et quand ils sortent de prison, ne sont-ils pas parfois encore plus délinquants ?
R- Non, ce n'est pas vrai. Si on a un système pénal et pénitentiaire qui est raisonnable, et qui s'inscrit dans un cadre général de citoyenneté responsable, progressivement on atteint la maîtrise de la sécurité publique.
Nous sommes engagés actuellement dans un processus d'insécurité
grandissante.
Q- 6.924 Sans-papiers régularisés seulement alors qu'il y avait plus de 30.000 demandes, vous dites "bravo Sarkozy" ?
R- Non, 7.000 familles, pas 7.000 régularisés. Dans chacune de ces familles c'est trois, quatre ou cinq personnes...
Q- C'est peu quand même, il y a beaucoup de rejets ?
R- Oui, et que va-t-on faire des rejets ?
Q- Alors justement, faut-il mettre les familles avec les enfants dans les charters tout de suite ?
R- Moi cela ne me gêne pas du tout ça. Après tout, les parents ont la responsabilité de leurs enfants. Si les délinquants ou les criminels peuvent se protéger ou se servir de leurs enfants comme des boucliers, c'est inadmissible. Il faut appliquer la loi aux gens qui sont soumis à elle, qu'ils aient des enfants ou qu'ils n'en aient pas. Je sais bien que sur le plan individuel comme ça, ça touche le coeur mais les gens qui dirigent le pays, les responsables politiques ne doivent pas voir des coeurs de midinettes.
Q- Le FN veut se doter d'une culture de Gouvernement. Concrètement, la carte scolaire, vous la supprimez ?
R- Nous sommes en campagne électorale et nous allons définir nos projets, notre programme.
Q- Vous n'avez pas d'idée précise sur la carte scolaire là tout de suite ?
R-Non, la carte scolaire, je considère qu'elle a des excès et elle doit être corrigée incontestablement.
Q- Et les régimes spéciaux de retraite, il y a eu un débat ...
R- Là, je pense que c'est un problème de fond et que M. Raffarin s'est vanté en disant qu'il avait fait une réforme des systèmes de retraite. L'essentiel n'a pas été fait et je pense qu'étant un régime de protection sociale dans une démocratie, il doit être sinon égalitaire - parce qu'il doit y avoir des différences selon la pénibilité des travaux effectués, la durée de travail remplie - mais il est certain qu'il y a actuellement une distorsion inacceptable entre les systèmes spéciaux de retraite et les systèmes généraux étant donné qu'ils sont en déficit. C'est ça le problème. S'ils n'étaient pas en déficit, on pourrait se permettre après tout de nuancer, maintenant on ne peut plus.
Q- Un rapport remis hier au Gouvernement préconise d'autoriser les communes à fiancer les lieux de cultes, mosquées, temples, églises, avant de construire, c'est une bonne idée ?
R- Non, très mauvaise idée. Je suis partisan dans ce domaine d'un respect strict de la laïcité. Surtout que l'on voit depuis quelques années un système préférentiel se développer au profit de la religion islamique.
Q- Mais c'est l'argent de l'étranger, donc des puissances étrangères, qui vont construire des mosquées ?
R- Non, nous ne l'autoriserons pas non plus. Mais enfin écoutez, quand il avait 400.000 musulmans qui travaillaient en France dans les années 60, ils se contentaient tous d'une mosquée nationale. Maintenant, il faut des mosquées partout et même grâce à l'Arabie Saoudite, des mosquées cathédrales qui sont de véritables injures à notre environnement visuel.
Q- Où en êtes vous de vos discussions avec B. Mégret sur l'union patriotique, il vous rejoint ?
R- Nous n'avons pas de discussions particulières avec B. Mégret, l'appel à l'union patriotique a été lancé à tous les Français, quel que soit leur niveau d'influence. Monsieur Mégret avait répondu oui...
Q- Il sera le bienvenu quand même ?
R- Il semble qu'il ait quand même quelques problèmes personnels particuliers.
Q- Cela vous choque que l'on demande deux ans d'inéligibilité contre lui, cela vous dérange ou tant pis pour lui ?
R- Non mais je considère qu'il a utilisé des moyens qui étaient illégaux mais si on les compare à ceux qui ont été utilisés par les gens de "l'établissement", c'est-à-dire l'UMP ou le PS, c'est évidemment une broutille par rapport à des situations véritablement catastrophiques sur le plan moral.
Q- Mégret pourrait vous apporter quand même des signatures, des parrainages pour la présidentielle, cela compte, il en a quand même 100,120 ?
R- Non, pas du tout. Je n'ai pas demandé à Mégret de m'apporter des signatures. Nous avons un système de recueil des signatures qui est lent, coûteux parce que l'on a maintenu, malgré le bon sens et la démocratie, un système de publicité des maires, ce qui rend à ce scrutin... Ce scrutin viole la règle fondamentale du scrutin qui est le secret.
Q- Non, le parrain doit assumer quand même, quand on est un élu, on représente ses concitoyens.
R- Pourquoi doit-il assumer ? Alors cela n'est plus secret !
Q- Le vote est secret mais pas le parrainage.
R- Cela a pris pratiquement une espèce d'allure de vote puisque aussi bien on reproche aux maires d'avoir signé pour tel et tel candidat.
Q- Vous disiez en juin sur LCI : "j'en suis à peu près à 250 promesse de parrainage". Où en êtes-vous aujourd'hui ?
R- J'en ai 150 de plus, voilà et ça continue. Et j'espère que j'y arriverai parce qu'en effet, ce que vous n'avez pas dit, c'est que ce serait scandaleux si quelqu'un qui représente des millions de voix ne pouvait pas être candidat.
Q- A chaque fois, vous jouez un peu les martyrs comme ça, ça vous plait ?
R- Non, je ne joue pas du tout les martyrs, je ne fais pas de comédie moi, je dis la vérité. A quelques jours de l'échéance, quand j'ai eu mes signatures, je l'ai dit, et tant que je ne les ai pas eues, je l'ai dit en effet aussi.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 25 septembre 2006