Conseil des ministres du 11 octobre 2006. La mise en oeuvre du programme " Défense 2ème chance ".

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

La ministre de la défense et le ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement ont présenté une communication relative à la mise en oeuvre du programme " Défense 2ème chance ".
Le Gouvernement avait souhaité engager en mai 2005, dans le cadre de la bataille pour l'emploi, une action d'envergure en faveur des jeunes Français en grande difficulté d'insertion professionnelle et sociale.
Sur proposition conjointe des ministres chargés de la défense et de l'emploi, un programme original " Défense 2ème Chance " a été élaboré. Il a pour objectif d'offrir à de jeunes filles et garçons, un cursus de formation complet portant sur les aspects comportementaux, scolaires et pré-professionnels.
Créé par une ordonnance du 2 août 2005 du plan d'urgence pour l'emploi et relevant du plan de cohésion sociale pour son financement, l'établissement public d'insertion de la défense (EPIDe) a ouvert son premier centre en septembre 2005 à MONTRY, en Seine et Marne. En octobre 2006 - soit un an après - 10 centres " Défense 2ème Chance " ont ouvert leurs portes. Ils seront une vingtaine à la fin de l'année 2006. A cette date, près de 3000 jeunes en difficulté auront pu bénéficier du dispositif mis en place.
" Défense 2ème Chance " est un programme qui concerne la société française tout entière. Les collectivités, les missions locales, l'éducation nationale, les organismes de formation professionnelle et les entreprises y sont largement associés. Le programme vise, en effet, à donner aux jeunes volontaires un emploi durable à l'issue d'un cursus d'une année. Des conventions sont signées avec les fédérations professionnelles et les entreprises pour offrir des stages, des contrats d'apprentissage ou des emplois. Les secteurs susceptibles d'offrir des emplois durables et des perspectives réelles de promotion professionnelle sont privilégiés pour l'orientation des jeunes : bâtiment, travaux publics, services à la personne et aux entreprises.
Le Gouvernement a saisi, en mars 2006, le Conseil économique et social qui a souligné l'intérêt du dispositif. Les résultats obtenus par les premières générations de volontaires pour l'insertion montrent toute sa pertinence : 95 % d'entre eux ont obtenu le certificat de formation générale (alors qu'un tiers étaient initialement en très grande difficulté de lecture), 80 % ont obtenu des certificats de qualification professionnelle. A ce jour, 90 % des volontaires ayant achevé le cursus ont trouvé un emploi ou intégré un dispositif de formation classique (CAP) ou professionnelle en alternance (contrat d'apprentissage, contrat de professionnalisation).