Texte intégral
Q- Bonjour à tous. Avec B. Hortefeux, ce matin, nous allons évidemment parler des collectivités territoriales et puis, nous dirons aussi un mot sur la vie de la majorité où "ça chauffe" un peu en ce moment, pour employer une formule un peu familière. B. Hortefeux, merci d'être avec nous ce matin.
R- Bonjour F. Laborde.
Q- Vous avez fait voter cette semaine un texte sur la fonction publique territoriale. Cela concerne 1,7 million d'agents de la fonction publique.
R- Oui c'est une réforme importante puisqu'elle concerne beaucoup de monde - 1.700.000 fonctionnaires territoriaux, ce n'est pas rien - et puis ça concerne en même temps 55.000 employeurs, quels sont les employeurs dans la fonction publique territoriale, ce sont les maires, ce sont les présidents d'intercommunalité, les présidents de conseils généraux, les présidents de conseils régionaux. Bref, ça met beaucoup de monde face à face et côte à côte. C'est une réforme importante parce qu'elle a deux aspects. Notre premier aspect c'est que ça donne de l'air aux employeurs parce qu'ils pourront recruter plus facilement, promouvoir, offrir des perspectives de carrière. Et puis en même temps, simultanément, c'est une réforme qui donne aux agents le bénéfice de plus de formation, de mieux de formation, c'est donc une réforme très sociale.
Q- Ça veut dire que l'écart entre parfois la fonction publique territoriale, la fonction publique nationale qui était plus ou moins bien ressenti, a tendance un peu à diminuer, il y aura presque les mêmes avantages ?
R- Avec mon collègue C. Jacob, qui est ministre de la Fonction publique, on s'est mis d'accord, c'est vrai que sur aspect-là, la fonction publique territoriale prend de l'avance et surtout elle prend de l'avance dans un climat très consensuel puisque ce texte avait été examiné par le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, adopté à la majorité des deux tiers ; ça a été discuté au Sénat il y a quelques mois, il y avait simplement le groupe communiste qui s'y est opposé et donc la semaine dernière, nouveau débat à l'Assemblée nationale, le groupe communiste y est toujours opposé, même pourtant il a évoqué les avancées de ce texte. Donc c'est déjà un effort important, mais pour le reste, ça a été très consensuel et d'ailleurs je voudrais féliciter à la fois le groupe UMP, le groupe UDF, le groupe socialiste...
Q- Le groupe UDF a voté, ce qui n'est pas toujours le cas.
R- Le groupe UDF a voté et le groupe socialiste, avec son principal orateur, B. Derosier, s'est abstenu. Cela signifie si vous voulez, quelque chose de très simple : ça signifie qu'avec le temps, la patience, l'écoute, le dialogue, le respect de ses interlocuteurs, eh bien parfois on peut bouger les lignes au-delà des clivages partisans, c'est finalement une bonne nouvelle ce matin.
Q- Alors, dans cet univers de sérénité que vous décrivez à l'Assemblée nationale, il y a quand même parfois des bémols et il se trouve que celui-là, il vient aussi presque de l'Assemblée nationale - je fais référence aux propos au vitriol qu'a tenu le président de l'Assemble nationale, J.-L. Debré, hier dans une interview au Journal du Dimanche. Il attaque bille en tête N. Sarkozy, il dénonce une entreprise de démolition, il dit que dénigrer systématiquement l'action du Gouvernement est une faute politique. On a franchement le sentiment que J.-L. Debré dit très haut et tout fort ce que beaucoup peut-être ont envie qu'il dise, mais en tout cas que la majorité est en pleine tourmente.
R- D'abord, il y a une réalité, c'est qu'avec J.-L. Debré, on frôle toujours la tragi-comédie. Hier, c'était un grognard inconditionnel, aujourd'hui un grognon obsessionnel. C'est une mutation qui est intéressante, mais je ne voudrais pas trop commenter parce que je ne voudrais surtout pas répondre à ses invectives par la polémique. Donc je n'irai pas plus loin.
Q- Alors excusez-moi d'insister tout de même, mais on imagine mal que le grognard du grognon que vous découvrez, qui est quand même un proche de J. Chirac, parle de la sorte sans avoir eu, si ce n'est le quitus, du moins l'avis du président de la République. On dit même, il se murmure même, qu'en privé, J. Chirac dit que Sarkozy n'est pas forcément le successeur de son coeur.
R- Non écoutez, ne mêlez pas le président de la République à ce sujet, n'abaissez pas le rôle et la fonction du président de la République. Je ne peux naturellement ni ne veux croire à ce que vous évoquez. En revanche, c'est vrai, dans un certain nombre de cas, comment ne pas s'interroger. Il y a une sorte d'acharnement contre N. Sarkozy. Quel est l'objectif, quelles sont les arrière-pensées, quels sont les calculs, les petits calculs, quels sont les intérêts cachés, quelle est la raison de ce jeu de billard à douze bandes qui fait que l'on voudrait faire perdre le meilleur ? Aujourd'hui, avec N. Sarkozy, nous avons la chance d'avoir un candidat naturel. Un candidat naturel, qu'est-ce que c'est ? C'est un candidat qui réussit cette alchimie de compétence, d'autorité - d'autorité dont notre pays a besoin - d'imagination, de propositions. Observez que tout le débat politique s'articule aujourd'hui autour de ses propositions. C'est donc une réalité. Et puis il y a une situation qui est une situation dans l'opinion publique, N. Sarkozy est aujourd'hui le candidat qui est à l'évidence le plus populaire, toutes les enquêtes d'opinion le démontrent. Donc je ne comprends pas pourquoi on agit ainsi à vouloir faire trébucher le meilleur.
Q- Mais B. Hortefeux, ce ne serait pas la première fois qu'un président de la République n'a pas forcément envie que son successeur vienne de sa famille politique. F. Mitterrand lui-même, parfois, il regardait un peu ailleurs, donc on peut imaginer...
R- Précisément, il y a une différence entre F. Mitterrand et J. Chirac et encore une fois, je ne veux pas qu'on mêle le président de la République à ce sujet.
Q- Alors si on ne mêle pas le Président, les autres candidats qui font savoir qu'ils pourraient être en situation : M. Alliot-Marie a dit " je suis la seule à pouvoir battre S. Royal " ; D. de Villepin dit "après tout, ce n'est pas parce que le Parti va peut-être désigner quelqu'un le 14, c'est une désignation en gros, administrative, mais si quelqu'un a les moyens d'y aller, après tout, pourquoi il n'irait pas tout seul". C'est quand même une pétaudière aujourd'hui l'UMP.
R- D'abord le grand mérite de N. Sarkozy, c'est d'avoir voulu bâtir une formation politique moderne, ouverte et organisée. Il a proposé une méthode et il a proposé un calendrier. La méthode c'est très simple : c'est que chaque militant de l'UMP, chacun de ceux qui ont fait l'effort de s'engager, pourra s'exprimer pour déterminer le candidat que l'UMP soutiendra. Et puis un calendrier, c'est un congrès qui se déroulera le 14 janvier au cours duquel sera précisément annoncé le candidat que l'UMP soutiendra...
Q- C'est donc une investiture, ce n'est pas simplement un choix.
R- Non pas du tout, c'est un soutien. C'est d'ailleurs un calendrier et une méthode qui ont été adoptés, ce n'est pas quelque chose qui était en l'air, ce n'est pas quelque chose qui a été imposé, c'est quelque chose qui a été discuté. Ça a été discuté le 6 décembre dernier en présence du Premier ministre, en présence de la ministre de la Défense, en présence du président de l'Assemblée nationale, de quinze autres ministres. Ça a été adopté à l'unanimité. Ça signifie tout simplement que nous, autour de N. Sarkozy, on fait le choix de l'union, pas le pari de la division.
Q- Ça veut dire que ceux qui iraient au-delà du soutien et diraient "parfait, même si le parti soutient N. Sarkozy, j'y vais quand même" manquent à leur parole ?
R- En tout cas, il y a des règles qui ont été fixées. Et les règles qui ont été adoptées par tous s'appliquent à chacun, ce qui est normal.
Q- Alors vous allez vous trouver dans une situation qui va être un peu compliquée, parce que les socialistes vont investir un ou une candidate qui sera installé si je puis dire, pendant qu'il faudra encore attendre le 14 janvier. Si ça dure comme ça, ça va être un peu long quand même pour...
R- Votre remarque est de bon sens. J'ai entendu qu'il y avait parfois des débats sur le calendrier ; effectivement, le candidat socialiste étant choisi au mois de novembre, il n'est pas sans doute trop tardif de choisir, de déterminer celui que l'UMP soutiendra au mois de janvier. Simplement, il y a encore une fois une réalité simple, c'est qu'avec N. Sarkozy, nous avons l'espoir de gagner, tandis qu'avec d'autres, nous avons la crainte de perdre.
Q- Jolie formule.
R- Je ne vous le fais pas dire.
Q- Dans le Figaro, aujourd'hui, les chiffres confirment ce que vous dites, puisqu'en effet, S. Royal arrive largement en tête devant M. Alliot-Marie ; M. Alliot-Marie fait 17, D. de Villepin 18 %. Mais alors elle arrive à nouveau en tête maintenant au second tour face à N. Sarkozy. Est-ce que vous avez l'impression qu'il est un peu affaibli justement parce qu'on lui tape un peu dessus en ce moment ?
R- Non, il y a deux enseignements dans cette enquête qui viennent d'ailleurs en corroborer d'autres. Premier enseignement c'est que parmi les modérés à droite, au centre et même d'ailleurs au-delà, N. Sarkozy est sans conteste celui qui est très largement en tête et qui porte les espoirs de succès. Et puis il y a un deuxième enseignement, c'est que ce sera difficile. Eh bien ça, nous le savions. Alors comme ça sera difficile, il vaut mieux éviter les crocs en jambe.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 17 octobre 2006
R- Bonjour F. Laborde.
Q- Vous avez fait voter cette semaine un texte sur la fonction publique territoriale. Cela concerne 1,7 million d'agents de la fonction publique.
R- Oui c'est une réforme importante puisqu'elle concerne beaucoup de monde - 1.700.000 fonctionnaires territoriaux, ce n'est pas rien - et puis ça concerne en même temps 55.000 employeurs, quels sont les employeurs dans la fonction publique territoriale, ce sont les maires, ce sont les présidents d'intercommunalité, les présidents de conseils généraux, les présidents de conseils régionaux. Bref, ça met beaucoup de monde face à face et côte à côte. C'est une réforme importante parce qu'elle a deux aspects. Notre premier aspect c'est que ça donne de l'air aux employeurs parce qu'ils pourront recruter plus facilement, promouvoir, offrir des perspectives de carrière. Et puis en même temps, simultanément, c'est une réforme qui donne aux agents le bénéfice de plus de formation, de mieux de formation, c'est donc une réforme très sociale.
Q- Ça veut dire que l'écart entre parfois la fonction publique territoriale, la fonction publique nationale qui était plus ou moins bien ressenti, a tendance un peu à diminuer, il y aura presque les mêmes avantages ?
R- Avec mon collègue C. Jacob, qui est ministre de la Fonction publique, on s'est mis d'accord, c'est vrai que sur aspect-là, la fonction publique territoriale prend de l'avance et surtout elle prend de l'avance dans un climat très consensuel puisque ce texte avait été examiné par le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, adopté à la majorité des deux tiers ; ça a été discuté au Sénat il y a quelques mois, il y avait simplement le groupe communiste qui s'y est opposé et donc la semaine dernière, nouveau débat à l'Assemblée nationale, le groupe communiste y est toujours opposé, même pourtant il a évoqué les avancées de ce texte. Donc c'est déjà un effort important, mais pour le reste, ça a été très consensuel et d'ailleurs je voudrais féliciter à la fois le groupe UMP, le groupe UDF, le groupe socialiste...
Q- Le groupe UDF a voté, ce qui n'est pas toujours le cas.
R- Le groupe UDF a voté et le groupe socialiste, avec son principal orateur, B. Derosier, s'est abstenu. Cela signifie si vous voulez, quelque chose de très simple : ça signifie qu'avec le temps, la patience, l'écoute, le dialogue, le respect de ses interlocuteurs, eh bien parfois on peut bouger les lignes au-delà des clivages partisans, c'est finalement une bonne nouvelle ce matin.
Q- Alors, dans cet univers de sérénité que vous décrivez à l'Assemblée nationale, il y a quand même parfois des bémols et il se trouve que celui-là, il vient aussi presque de l'Assemblée nationale - je fais référence aux propos au vitriol qu'a tenu le président de l'Assemble nationale, J.-L. Debré, hier dans une interview au Journal du Dimanche. Il attaque bille en tête N. Sarkozy, il dénonce une entreprise de démolition, il dit que dénigrer systématiquement l'action du Gouvernement est une faute politique. On a franchement le sentiment que J.-L. Debré dit très haut et tout fort ce que beaucoup peut-être ont envie qu'il dise, mais en tout cas que la majorité est en pleine tourmente.
R- D'abord, il y a une réalité, c'est qu'avec J.-L. Debré, on frôle toujours la tragi-comédie. Hier, c'était un grognard inconditionnel, aujourd'hui un grognon obsessionnel. C'est une mutation qui est intéressante, mais je ne voudrais pas trop commenter parce que je ne voudrais surtout pas répondre à ses invectives par la polémique. Donc je n'irai pas plus loin.
Q- Alors excusez-moi d'insister tout de même, mais on imagine mal que le grognard du grognon que vous découvrez, qui est quand même un proche de J. Chirac, parle de la sorte sans avoir eu, si ce n'est le quitus, du moins l'avis du président de la République. On dit même, il se murmure même, qu'en privé, J. Chirac dit que Sarkozy n'est pas forcément le successeur de son coeur.
R- Non écoutez, ne mêlez pas le président de la République à ce sujet, n'abaissez pas le rôle et la fonction du président de la République. Je ne peux naturellement ni ne veux croire à ce que vous évoquez. En revanche, c'est vrai, dans un certain nombre de cas, comment ne pas s'interroger. Il y a une sorte d'acharnement contre N. Sarkozy. Quel est l'objectif, quelles sont les arrière-pensées, quels sont les calculs, les petits calculs, quels sont les intérêts cachés, quelle est la raison de ce jeu de billard à douze bandes qui fait que l'on voudrait faire perdre le meilleur ? Aujourd'hui, avec N. Sarkozy, nous avons la chance d'avoir un candidat naturel. Un candidat naturel, qu'est-ce que c'est ? C'est un candidat qui réussit cette alchimie de compétence, d'autorité - d'autorité dont notre pays a besoin - d'imagination, de propositions. Observez que tout le débat politique s'articule aujourd'hui autour de ses propositions. C'est donc une réalité. Et puis il y a une situation qui est une situation dans l'opinion publique, N. Sarkozy est aujourd'hui le candidat qui est à l'évidence le plus populaire, toutes les enquêtes d'opinion le démontrent. Donc je ne comprends pas pourquoi on agit ainsi à vouloir faire trébucher le meilleur.
Q- Mais B. Hortefeux, ce ne serait pas la première fois qu'un président de la République n'a pas forcément envie que son successeur vienne de sa famille politique. F. Mitterrand lui-même, parfois, il regardait un peu ailleurs, donc on peut imaginer...
R- Précisément, il y a une différence entre F. Mitterrand et J. Chirac et encore une fois, je ne veux pas qu'on mêle le président de la République à ce sujet.
Q- Alors si on ne mêle pas le Président, les autres candidats qui font savoir qu'ils pourraient être en situation : M. Alliot-Marie a dit " je suis la seule à pouvoir battre S. Royal " ; D. de Villepin dit "après tout, ce n'est pas parce que le Parti va peut-être désigner quelqu'un le 14, c'est une désignation en gros, administrative, mais si quelqu'un a les moyens d'y aller, après tout, pourquoi il n'irait pas tout seul". C'est quand même une pétaudière aujourd'hui l'UMP.
R- D'abord le grand mérite de N. Sarkozy, c'est d'avoir voulu bâtir une formation politique moderne, ouverte et organisée. Il a proposé une méthode et il a proposé un calendrier. La méthode c'est très simple : c'est que chaque militant de l'UMP, chacun de ceux qui ont fait l'effort de s'engager, pourra s'exprimer pour déterminer le candidat que l'UMP soutiendra. Et puis un calendrier, c'est un congrès qui se déroulera le 14 janvier au cours duquel sera précisément annoncé le candidat que l'UMP soutiendra...
Q- C'est donc une investiture, ce n'est pas simplement un choix.
R- Non pas du tout, c'est un soutien. C'est d'ailleurs un calendrier et une méthode qui ont été adoptés, ce n'est pas quelque chose qui était en l'air, ce n'est pas quelque chose qui a été imposé, c'est quelque chose qui a été discuté. Ça a été discuté le 6 décembre dernier en présence du Premier ministre, en présence de la ministre de la Défense, en présence du président de l'Assemblée nationale, de quinze autres ministres. Ça a été adopté à l'unanimité. Ça signifie tout simplement que nous, autour de N. Sarkozy, on fait le choix de l'union, pas le pari de la division.
Q- Ça veut dire que ceux qui iraient au-delà du soutien et diraient "parfait, même si le parti soutient N. Sarkozy, j'y vais quand même" manquent à leur parole ?
R- En tout cas, il y a des règles qui ont été fixées. Et les règles qui ont été adoptées par tous s'appliquent à chacun, ce qui est normal.
Q- Alors vous allez vous trouver dans une situation qui va être un peu compliquée, parce que les socialistes vont investir un ou une candidate qui sera installé si je puis dire, pendant qu'il faudra encore attendre le 14 janvier. Si ça dure comme ça, ça va être un peu long quand même pour...
R- Votre remarque est de bon sens. J'ai entendu qu'il y avait parfois des débats sur le calendrier ; effectivement, le candidat socialiste étant choisi au mois de novembre, il n'est pas sans doute trop tardif de choisir, de déterminer celui que l'UMP soutiendra au mois de janvier. Simplement, il y a encore une fois une réalité simple, c'est qu'avec N. Sarkozy, nous avons l'espoir de gagner, tandis qu'avec d'autres, nous avons la crainte de perdre.
Q- Jolie formule.
R- Je ne vous le fais pas dire.
Q- Dans le Figaro, aujourd'hui, les chiffres confirment ce que vous dites, puisqu'en effet, S. Royal arrive largement en tête devant M. Alliot-Marie ; M. Alliot-Marie fait 17, D. de Villepin 18 %. Mais alors elle arrive à nouveau en tête maintenant au second tour face à N. Sarkozy. Est-ce que vous avez l'impression qu'il est un peu affaibli justement parce qu'on lui tape un peu dessus en ce moment ?
R- Non, il y a deux enseignements dans cette enquête qui viennent d'ailleurs en corroborer d'autres. Premier enseignement c'est que parmi les modérés à droite, au centre et même d'ailleurs au-delà, N. Sarkozy est sans conteste celui qui est très largement en tête et qui porte les espoirs de succès. Et puis il y a un deuxième enseignement, c'est que ce sera difficile. Eh bien ça, nous le savions. Alors comme ça sera difficile, il vaut mieux éviter les crocs en jambe.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 17 octobre 2006