Texte intégral
Monsieur le Ministre (Paolo DE CASTRO)
Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président (du SIAL, Jean-René BUISSON)
Monsieur le Sénateur (Jean FRANCOIS-PONCET)
Monsieur le Vice Président du Conseil général de Lot-et-Garonne (Gilbert FONGARO)
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux de me trouver aujourd'hui avec vous pour l'inauguration du Salon International de l'Alimentation, qui compte parmi les très grands salons internationaux, avec plus de 5 000 exposants venus d'une centaine pays, et qui représente l'événement phare de l'année dans le secteur des industries alimentaires en France, en Italie, et à l'étranger.
J'ai choisi le pavillon du « Forum France Export » pour inaugurer le Salon, tout d'abord pour marquer l'ambition de la France d'être très présente sur les marchés internationaux des produits agricoles et transformés, et pour consacrer le « pavillon collectif France », fruit d'un partenariat entre le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche et les exportateurs agroalimentaires français.
C'est la première fois que les acteurs publics français réalisent une plate-forme commune, destinée à la présentation des innovations françaises, dans le cadre d'un événement localisé en France. Cette première marque aussi la reconnaissance du caractère international du SIAL, et de l'importance que nous accordons à la présentation des produits français aux visiteurs étrangers sur notre sol. Nous avons ici, pour nos entreprises, une réelle possibilité de prendre les premiers contacts avec de futurs clients étrangers.
Une vingtaine d'entreprises exportatrices sont aujourd'hui présentes sur ce Forum, avec une dizaine de vitrines d'exposition et un message fort adressé à nos partenaires, importateurs de produits agroalimentaires : la France sait aujourd'hui répondre à tous les besoins. Notre pays est capable de fournir la diversité, la qualité, la saveur, et l'innovation. Ce défi est illustré sur le Forum à travers de nombreuses animations que nous avons eu le plaisir de découvrir ensemble.
Pour répondre à ce défi, ce sont ici les efforts de nos entrepreneurs qui sont portés à la connaissance du grand public. La communication est relayée par la « bourse d'échanges », un dispositif interactif qui permet d'identifier les entreprises françaises, avec la présentation de leurs produits dans le Salon.
Un mot sur le thème de la diversité, car je sais que nous pouvons compter sur nos amis italiens pour défendre cette exigence avec la plus grande vigueur. Depuis 1992, l'Italie et la France ont oeuvré ensemble pour donner à cette notion, essentielle à notre agriculture et à nos industries alimentaires, la pleine reconnaissance qu'elle mérite à l'échelle communautaire. C'est ce travail commun qui a rendu possible la reconnaissance des indications géographiques en Europe. Désormais, nous nous engageons au niveau mondial, à l'OMC, pour reconnaître l'importance du territoire et des savoir faire dans la qualité des produits. Nous devons nous battre au niveau mondial pour empêcher une délocalisation qui a déjà fait de nombreux ravages ailleurs.
Le dynamisme de nos entreprises agroalimentaires à l'export constitue un enjeu de première importance pour notre pays : pour 40 Mdrs d'euros d'exportations agroalimentaires, le solde commercial est positif à hauteur de 8 Mdrs d'euros, et nous attendons encore des résultats supérieurs cette année à 8,5 Mdrs d'euros, un record depuis 2001. Le soutien des entreprises françaises à l'export est l'un des axes directeurs de ma politique. Le Partenariat National de Développement des Industries Agroalimentaires (PNDIAA), mis en place en mai 2005 par Nicolas FORISSIER, soutient plus de 1000 entreprises dans leurs démarches pour devenir exportatrices sur 3 ans. Le Ministère est très engagé dans ce partenariat et j'ai souhaité qu'il le soit encore davantage, dans le cadre du Plan de Soutien aux Entreprises Agroalimentaires (PSEAA). Les engagements financiers pour 2007 sont ainsi en progression de 21%, pour un total de 42 Meuros. Dans cette perspective, le Forum France Export est pour moi source de grande satisfaction : la qualité de l'offre française est mise en avant, et nous pourrons certainement apprécier d'importantes retombées pour nos entreprises.
Je tiens à saluer les partenaires de ce Forum, le SIAL et son Président Jean-René BUISSON, les porteurs du projets, SOPEXA, l'organisme qui a plus particulièrement piloté cet espace innovant, UBIFRANCE et l'ADEPTA, qui veillent conjointement à nos parts de marché à l'export, la Fédération Nationale des Comités Régionaux de Production (FNCRA) et l'Office de l'élevage, chargés de présenter leurs différents métiers à l'export, mais aussi les interprofessions, notamment INTERFEL pour les fruits et légumes, INAPORC et l'AFIG (l'Association française des indications géographiques), ainsi que nos régions pour le soutien apporté à leurs produits.
Pour terminer, je voudrais vous annoncer que l'Institut National de l'Origine publie la version anglaise de l'ouvrage Le Goût de l'Origine, ce qui donne Local Flavour en anglais. Comme les détracteurs de notre démarche sont plutôt d'expression anglaise, nous avons traduit cet ouvrage en anglais pour leur ôter toute excuse ! L'origine des produits doit être mieux reconnue au plan international et protégée, permettant aussi aux pays en développement d'en tirer parti pour leurs propres productions. Ce livre présente les 547 produits français sous Appellation d'Origine Contrôlée et constitue un outil précieux pour convaincre, à l'intérieur de l'Union européenne et au-delà, de la pertinence de la notion de terroir et de la nécessité de leur préservation.
La protection de l'origine est un atout pour les pays développés, mais aussi pour les pays en développement. Monsieur le Président de l'INAO, cher Michel PRUGUE, vous savez combien l'identité culturelle des produits valorisent les terroirs et les savoir faire qui en sont à l'origine. C'est une voie d'avenir pour l'agriculture, pour les industries alimentaires, et pour les consommateurs : je vous félicite pour cette belle initiative.
Source http:www.agriculture.gouv.fr, le 25 octobre 2006
Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président (du SIAL, Jean-René BUISSON)
Monsieur le Sénateur (Jean FRANCOIS-PONCET)
Monsieur le Vice Président du Conseil général de Lot-et-Garonne (Gilbert FONGARO)
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux de me trouver aujourd'hui avec vous pour l'inauguration du Salon International de l'Alimentation, qui compte parmi les très grands salons internationaux, avec plus de 5 000 exposants venus d'une centaine pays, et qui représente l'événement phare de l'année dans le secteur des industries alimentaires en France, en Italie, et à l'étranger.
J'ai choisi le pavillon du « Forum France Export » pour inaugurer le Salon, tout d'abord pour marquer l'ambition de la France d'être très présente sur les marchés internationaux des produits agricoles et transformés, et pour consacrer le « pavillon collectif France », fruit d'un partenariat entre le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche et les exportateurs agroalimentaires français.
C'est la première fois que les acteurs publics français réalisent une plate-forme commune, destinée à la présentation des innovations françaises, dans le cadre d'un événement localisé en France. Cette première marque aussi la reconnaissance du caractère international du SIAL, et de l'importance que nous accordons à la présentation des produits français aux visiteurs étrangers sur notre sol. Nous avons ici, pour nos entreprises, une réelle possibilité de prendre les premiers contacts avec de futurs clients étrangers.
Une vingtaine d'entreprises exportatrices sont aujourd'hui présentes sur ce Forum, avec une dizaine de vitrines d'exposition et un message fort adressé à nos partenaires, importateurs de produits agroalimentaires : la France sait aujourd'hui répondre à tous les besoins. Notre pays est capable de fournir la diversité, la qualité, la saveur, et l'innovation. Ce défi est illustré sur le Forum à travers de nombreuses animations que nous avons eu le plaisir de découvrir ensemble.
Pour répondre à ce défi, ce sont ici les efforts de nos entrepreneurs qui sont portés à la connaissance du grand public. La communication est relayée par la « bourse d'échanges », un dispositif interactif qui permet d'identifier les entreprises françaises, avec la présentation de leurs produits dans le Salon.
Un mot sur le thème de la diversité, car je sais que nous pouvons compter sur nos amis italiens pour défendre cette exigence avec la plus grande vigueur. Depuis 1992, l'Italie et la France ont oeuvré ensemble pour donner à cette notion, essentielle à notre agriculture et à nos industries alimentaires, la pleine reconnaissance qu'elle mérite à l'échelle communautaire. C'est ce travail commun qui a rendu possible la reconnaissance des indications géographiques en Europe. Désormais, nous nous engageons au niveau mondial, à l'OMC, pour reconnaître l'importance du territoire et des savoir faire dans la qualité des produits. Nous devons nous battre au niveau mondial pour empêcher une délocalisation qui a déjà fait de nombreux ravages ailleurs.
Le dynamisme de nos entreprises agroalimentaires à l'export constitue un enjeu de première importance pour notre pays : pour 40 Mdrs d'euros d'exportations agroalimentaires, le solde commercial est positif à hauteur de 8 Mdrs d'euros, et nous attendons encore des résultats supérieurs cette année à 8,5 Mdrs d'euros, un record depuis 2001. Le soutien des entreprises françaises à l'export est l'un des axes directeurs de ma politique. Le Partenariat National de Développement des Industries Agroalimentaires (PNDIAA), mis en place en mai 2005 par Nicolas FORISSIER, soutient plus de 1000 entreprises dans leurs démarches pour devenir exportatrices sur 3 ans. Le Ministère est très engagé dans ce partenariat et j'ai souhaité qu'il le soit encore davantage, dans le cadre du Plan de Soutien aux Entreprises Agroalimentaires (PSEAA). Les engagements financiers pour 2007 sont ainsi en progression de 21%, pour un total de 42 Meuros. Dans cette perspective, le Forum France Export est pour moi source de grande satisfaction : la qualité de l'offre française est mise en avant, et nous pourrons certainement apprécier d'importantes retombées pour nos entreprises.
Je tiens à saluer les partenaires de ce Forum, le SIAL et son Président Jean-René BUISSON, les porteurs du projets, SOPEXA, l'organisme qui a plus particulièrement piloté cet espace innovant, UBIFRANCE et l'ADEPTA, qui veillent conjointement à nos parts de marché à l'export, la Fédération Nationale des Comités Régionaux de Production (FNCRA) et l'Office de l'élevage, chargés de présenter leurs différents métiers à l'export, mais aussi les interprofessions, notamment INTERFEL pour les fruits et légumes, INAPORC et l'AFIG (l'Association française des indications géographiques), ainsi que nos régions pour le soutien apporté à leurs produits.
Pour terminer, je voudrais vous annoncer que l'Institut National de l'Origine publie la version anglaise de l'ouvrage Le Goût de l'Origine, ce qui donne Local Flavour en anglais. Comme les détracteurs de notre démarche sont plutôt d'expression anglaise, nous avons traduit cet ouvrage en anglais pour leur ôter toute excuse ! L'origine des produits doit être mieux reconnue au plan international et protégée, permettant aussi aux pays en développement d'en tirer parti pour leurs propres productions. Ce livre présente les 547 produits français sous Appellation d'Origine Contrôlée et constitue un outil précieux pour convaincre, à l'intérieur de l'Union européenne et au-delà, de la pertinence de la notion de terroir et de la nécessité de leur préservation.
La protection de l'origine est un atout pour les pays développés, mais aussi pour les pays en développement. Monsieur le Président de l'INAO, cher Michel PRUGUE, vous savez combien l'identité culturelle des produits valorisent les terroirs et les savoir faire qui en sont à l'origine. C'est une voie d'avenir pour l'agriculture, pour les industries alimentaires, et pour les consommateurs : je vous félicite pour cette belle initiative.
Source http:www.agriculture.gouv.fr, le 25 octobre 2006