Texte intégral
Monsieur le Président,
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
C'est pour moi un grand plaisir de vous accueillir, Monsieur le Président, vous et votre délégation, dans ce Palais des Affaires étrangères et de vous savoir une nouvelle fois dans notre pays, auquel vous rattachent tant d'affinités et de liens d'amitié.
Les entretiens que vous avez aujourd'hui et demain avec les autorités françaises sont l'occasion d'évoquer l'état et les perspectives de nos relations et de notre coopération, ainsi que la situation en Irak. Soyez convaincu que vous trouverez toujours à Paris des interlocuteurs disponibles, attentifs à vos préoccupations et prêts à vous aider à surmonter les difficultés auxquelles votre pays est aujourd'hui confronté.
La France s'est profondément réjouie de voir l'Irak, enfin débarrassé de la dictature, engager sa marche vers la démocratie. Elle a apporté tout son appui au processus de rétablissement de sa souveraineté dans tous les domaines et à la mise en place d'institutions pluralistes. Elle a, en toute indépendance, fait entendre sa voix et défendu avec constance les principes qui, aujourd'hui comme hier, lui semblent fondamentaux pour que les Irakiens tirent tout le bénéfice de leur liberté retrouvée.
De ce point de vue, la formation, au printemps dernier, d'un gouvernement d'unité nationale, a constitué une avancée majeure. Il est vrai cependant que le processus de transition politique n'est pas achevé. Les discussions entre Irakiens vont en effet se poursuivre, en particulier sur le contenu à donner au fédéralisme et sur le mode de gestion des ressources du pays. Ce sont des sujets essentiels sur lesquels un point d'équilibre doit, là aussi, être atteint, qui prenne en compte les intérêts de toutes les communautés.
L'Irak est riche de sa longue histoire, de la diversité de son peuple, de ses ressources humaines et naturelles. Ce potentiel considérable peut désormais être mis au service de son développement et du bien-être de son peuple.
Mais, il faut le constater, la vague de violence qui déferle sur l'Irak - et dont la population civile est la principale victime - met à rude épreuve la cohésion nationale et l'autorité de l'Etat. Elle hypothèque les efforts courageux déployés par les Irakiens, avec le concours de la communauté internationale, pour assurer le redressement et l'avenir de leur pays.
Nous partageons la vive inquiétude que suscite en Irak, chez nos voisins et dans le reste du monde, une situation sécuritaire qui s'est dégradée au fil des semaines. Il est essentiel qu'un coup d'arrêt soit donné à cette escalade des affrontements, qui violent les droits les plus élémentaires des personnes et font planer une menace sur l'unité de votre pays.
Un sursaut est indispensable pour éviter que les atouts de l'Irak ne se transforment en ferments de division.
Je veux exprimer ma conviction que les Irakiens, dès lors qu'ils ont la volonté d'éviter le piège du repliement et de se rassembler, sont en mesure de relever les défis auxquels ils sont confrontés.
La France appuie toutes les initiatives, lancées en Irak et dans la région, destinées à favoriser le dialogue national en Irak. Insuffler une nouvelle dynamique politique est impératif pour mettre en échec les forces extrémistes et consolider l'unité du pays. Briser le cycle des violences nécessite plus que jamais l'adhésion aux nouvelles institutions de toutes les composantes de la société irakienne.
L'élaboration du "pacte international pour l'Irak", à laquelle la France participe, offre aussi l'opportunité de mobiliser les efforts des Irakiens avec le concours de la communauté internationale. Répondre à l'urgence de la situation, se montrer à la hauteur des enjeux actuels supposent que le "pacte" qui va être adopté dans quelques semaines soit global et concret, pour que les partenaires de l'Irak accompagnent les progrès constatés dans la promotion de l'entente nationale, dans la restauration de l'Etat de droit et de la sécurité et dans l'exploitation des richesses du pays au profit de l'ensemble des Irakiens.
Je tiens une fois encore à vous adresser, à vous Monsieur le Président et par votre intermédiaire à tous vos compatriotes, un message de solidarité et d'espoir.
Permettez-moi de lever mon verre en votre honneur et en celui de la délégation qui vous accompagne en formant des voeux pour le bonheur du peuple irakien et pour le renforcement de l'amitié qui unit nos deux pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 novembre 2006
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
C'est pour moi un grand plaisir de vous accueillir, Monsieur le Président, vous et votre délégation, dans ce Palais des Affaires étrangères et de vous savoir une nouvelle fois dans notre pays, auquel vous rattachent tant d'affinités et de liens d'amitié.
Les entretiens que vous avez aujourd'hui et demain avec les autorités françaises sont l'occasion d'évoquer l'état et les perspectives de nos relations et de notre coopération, ainsi que la situation en Irak. Soyez convaincu que vous trouverez toujours à Paris des interlocuteurs disponibles, attentifs à vos préoccupations et prêts à vous aider à surmonter les difficultés auxquelles votre pays est aujourd'hui confronté.
La France s'est profondément réjouie de voir l'Irak, enfin débarrassé de la dictature, engager sa marche vers la démocratie. Elle a apporté tout son appui au processus de rétablissement de sa souveraineté dans tous les domaines et à la mise en place d'institutions pluralistes. Elle a, en toute indépendance, fait entendre sa voix et défendu avec constance les principes qui, aujourd'hui comme hier, lui semblent fondamentaux pour que les Irakiens tirent tout le bénéfice de leur liberté retrouvée.
De ce point de vue, la formation, au printemps dernier, d'un gouvernement d'unité nationale, a constitué une avancée majeure. Il est vrai cependant que le processus de transition politique n'est pas achevé. Les discussions entre Irakiens vont en effet se poursuivre, en particulier sur le contenu à donner au fédéralisme et sur le mode de gestion des ressources du pays. Ce sont des sujets essentiels sur lesquels un point d'équilibre doit, là aussi, être atteint, qui prenne en compte les intérêts de toutes les communautés.
L'Irak est riche de sa longue histoire, de la diversité de son peuple, de ses ressources humaines et naturelles. Ce potentiel considérable peut désormais être mis au service de son développement et du bien-être de son peuple.
Mais, il faut le constater, la vague de violence qui déferle sur l'Irak - et dont la population civile est la principale victime - met à rude épreuve la cohésion nationale et l'autorité de l'Etat. Elle hypothèque les efforts courageux déployés par les Irakiens, avec le concours de la communauté internationale, pour assurer le redressement et l'avenir de leur pays.
Nous partageons la vive inquiétude que suscite en Irak, chez nos voisins et dans le reste du monde, une situation sécuritaire qui s'est dégradée au fil des semaines. Il est essentiel qu'un coup d'arrêt soit donné à cette escalade des affrontements, qui violent les droits les plus élémentaires des personnes et font planer une menace sur l'unité de votre pays.
Un sursaut est indispensable pour éviter que les atouts de l'Irak ne se transforment en ferments de division.
Je veux exprimer ma conviction que les Irakiens, dès lors qu'ils ont la volonté d'éviter le piège du repliement et de se rassembler, sont en mesure de relever les défis auxquels ils sont confrontés.
La France appuie toutes les initiatives, lancées en Irak et dans la région, destinées à favoriser le dialogue national en Irak. Insuffler une nouvelle dynamique politique est impératif pour mettre en échec les forces extrémistes et consolider l'unité du pays. Briser le cycle des violences nécessite plus que jamais l'adhésion aux nouvelles institutions de toutes les composantes de la société irakienne.
L'élaboration du "pacte international pour l'Irak", à laquelle la France participe, offre aussi l'opportunité de mobiliser les efforts des Irakiens avec le concours de la communauté internationale. Répondre à l'urgence de la situation, se montrer à la hauteur des enjeux actuels supposent que le "pacte" qui va être adopté dans quelques semaines soit global et concret, pour que les partenaires de l'Irak accompagnent les progrès constatés dans la promotion de l'entente nationale, dans la restauration de l'Etat de droit et de la sécurité et dans l'exploitation des richesses du pays au profit de l'ensemble des Irakiens.
Je tiens une fois encore à vous adresser, à vous Monsieur le Président et par votre intermédiaire à tous vos compatriotes, un message de solidarité et d'espoir.
Permettez-moi de lever mon verre en votre honneur et en celui de la délégation qui vous accompagne en formant des voeux pour le bonheur du peuple irakien et pour le renforcement de l'amitié qui unit nos deux pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 novembre 2006