Texte intégral
Je suis content d'avoir cette occasion pour vous dire combien j'ai été heureux de passer ces deux années avec vous. C'est un plaisir que je partage avec les ministres qui ont travaillé avec moi : Margie Sudre, Jacques Godfrain, Michel Barnier.
Vous devez savoir que pour des hommes politiques, des femmes politiques qui ont le privilège d'entrer dans cette maison, c'est toujours une expérience d'un niveau, d'une qualité, d'une ampleur exceptionnels. Nous avons passé ces deux années au milieu de vous, d'abord à vous découvrir, ensuite à vous apprécier et désormais à vous regretter. Elles ont été sans nul doute des années très fortes et qui resteront pour chacun d'entre nous un souvenir et un moment exceptionnels de notre vie. Je crois que je peux retenir personnellement quelques leçons de toute cette période. D'abord, j'ai découvert que vous aviez une conscience très aigüe, que sans doute on ne trouve pas ailleurs dans l'administration, de ce que doit être la place de la France, de ce qu'est son Histoire, qui est, d'une certaine façon, la vôtre. L'Histoire de la France inspire votre façon d'appréhender les problèmes d'aujourd'hui et je ne crois pas qu'il y ait d'autres administrations dans notre pays où cette conscience soit, à ce point, aigüe. Vous avez une très grande fierté, à la fois de vous-mêmes et de votre pays. C'est assez confortable que les deux puissent si bien vivre ensemble. Vous avez exprimé, j'ai pu le constater, un très grand sens du service de l'Etat et du service de la Nation. Je voudrais vous en rendre hommage, du fond du coeur, parce que ce sont des qualités inestimables qui sont le patrimoine, non seulement de notre administration, de notre Etat, mais aussi de nos concitoyens. Enfin, j'ajouterais l'admiration que j'ai éprouvé à constater que, pendant cette période qui vient de s'écouler, pendant ce mois et demi, la maison a continué à fonctionner comme auparavant, comme avant-hier et comme elle le fera demain. Cette façon de ne pas s'arrêter, qui n'est pas fréquente dans l'administration, croyez-en mon expérience personnelle, cette façon de ne pas baisser les bras, de continuer à faire ce qu'on est chargé de faire, est tout à votre honneur et je l'ai très vivement appréciée. J'ai découvert aussi qu'il n'y avait sans doute pas d'administration en France où l'on mesurait à quel point, pour diriger le pays, il faut avoir une vision ample des choses. Il faut avoir, comme aurait dit le général de Gaulle, "une certaine idée de la France". Certes, nous avons dans cette maison de très nombreuses tâches de gestion, comme toute grande administration. Mais celles-ci ne sont rien, si elles ne sont pas conduites, inspirées, guidées par une vue d'ensemble, par une vision de ce que peut être notre pays, par une vision de la place qu'il a occupé et de celle qu'il veut occuper demain. Et d'ailleurs, nous avons été à l'aise dans des domaines où cette vision était claire. Si nous avions quelque difficulté dans quelque domaine, c'est parce que cette vision était obscurcie ou troublée par les circonstances ou par nous-mêmes. Donc, je veux d'abord vous remercier d'avoir les uns et les autres, les unes et les autres, travaillé avec moi-même et avec les ministres qui étaient auprès de moi, avec cette qualité de travail et le sens de l'Etat à laquelle je veux rendre hommage, du fond du coeur. Bien sûr, je veux vous remercier aussi à titre personnel pour la façon dont tout cela s'est passé.
Ensuite, je voudrais vous dire que, pendant ces deux années, je crois que nous avons fait du bon travail ensemble. Nous l'avons fait dans beaucoup de domaines, je serais tenté de dire, sur tous les fronts. Nous avons été, dans cette période, à la hauteur de ce que nous avions à faire, sous l'autorité et sous l'impulsion du président de la République. Nous l'avons fait en Méditerranée, où nous avons essayé de rendre à notre pays une place, une autorité, un rayonnement. Nous l'avons fait en Asie, comme en Amérique latine d'ailleurs, où nous avons tenté de faire en sorte qu'il y ait une exacte compréhension par notre pays des formidables mouvements du monde et que dans ces mouvements du monde, la diplomatie française, c'est-à-dire la France, prenne toute sa place. Nous l'avons fait avec nos partenaires européens, d'Europe centrale et orientale, où nous avons poursuivi ce qui avait déjà été fait pour que la France soit enfin présente dans cet espace complexe. Nous avons, tant avec la Russie qu'avec les Etats-Unis, tenté, avec réussite, de faire en sorte que la France, puissance moyenne, soit dans la cour des Grands et soit donc capable de dialoguer en se faisant respecter, en se faisant considérer par les uns et par les autres. Nous l'avons fait en Afrique, avec tous les problèmes et toutes les crises que nous avons eus à gérer, sous l'autorité de Jacques Godfrain. Nous l'avons fait dans le domaine de la Francophonie, où Margie Sudre a, je pense, la satisfaction de savoir que le Sommet d'Hanoï sera, si tout va bien et c'est bien parti , une vraie réussite et une étape nouvelle du rayonnement et de l'influence de notre langue, de notre culture et de notre autorité politique. Donc, je crois que, sur tous les fronts, nous avons bien travaillé.
Nous l'avons fait aussi dans un domaine très complexe et qui d'ailleurs ne relève pas seulement du Quai d'Orsay, c'est-à-dire en ce qui concerne le coeur du projet européen de la France. J'en parle avec une certaine modération, d'abord parce que ce sujet a été au coeur de la campagne électorale, ou, du moins, y a joué un certain rôle - nous sommes à la veille de grandes échéances où il conviendra que nos intérêts soient bien défendus - mais aussi, parce que sans doute il reste un grand débat ouvert sur l'idée que la France doit se faire de l'Europe dans l'évolution profonde de l'Europe elle-même. Mais je crois que, pendant cette période, nous avons là-aussi essayé d'accompagner le mouvement et d'être présents dans cette évolution qui va continuer à marquer les mois et les années qui viennent. Nous l'avons, bien entendu, fait en très bonne entente avec notre environnement, dans tous les domaines, sous l'implusion du président de la République et en accord avec le Premier ministre.
Enfin, nous nous sommes efforcés de faire en sorte que notre diplomatie ne soit pas simplement la diplomatie traditionnelle - le mot "tradition" ne la diminue pas, tant s'en faut. Mais il faut que nous donnions toute leur place à la diplomatie économique et à la diplomatie culturelle. Nous avons dans le domaine économique fait beaucoup de progrès. Je souhaite que cette maison continue d'être, dans ce domaine, ambitieuse et qu'elle ait l'objectif de ne pas considérer que cela relève d'autres administrations, mais que cela la concerne directement. Nous avons, non seulement la Direction générale, mais aussi notre réseau d'implantations sur le terrain, fait en sorte de bien montrer, autant que c'était possible, partout, en France même, et aussi à l'étranger, que la diplomatie culturelle fait partie des objectifs prioritaires, au même titre que la diplomatie traditionnelle et que la diplomatie économique.
Donc, je crois que ces deux années auront été, pour moi et pour les ministres qui sont ici, un moment d'exception. Naturellement, nous avons aussi consacré du soin, du temps, beaucoup d'intérêt, à vous, au fonctionnement de notre maison; Je l'ai vue fonctionner en temps de crise, et nous avons eu à gérer des crises importantes, difficiles : Sarajevo, Beyrouth, Kinshasa et d'autres. J'ai été très heureux de constater que cette maison avait une très grande capacité à faire face à ces événements, à la fois imprévus et toujours présents. J'ai été impressionné de constater que, finalement, la diplomatie française toujours été en train d'affronter les crises et qu'elle avait, dans ce domaine, une expérience, un savoir-faire, une autorité dans le système public français qui vous fait honneur. Nous nous sommes intéressés à l'ensemble de la maison et à travers vous, je veux rendre hommage, non seulement à tous vos collaborateurs - et je vous demande de leur transmettre ces remerciements et ce respect que je porte à la qualité du travail de cette maison - mais aussi bien sûr, à nos ambassades, à nos équipes dans les ambassades, les ambassadeurs et ceux qui les entourent. Je pense à nos postes culturels, à nos lycées, à tout ce qui fait le rayonnement et la présence de la France à l'étranger. Ils sont, je dirais, tout le réseau de ceux et de celles qui, d'une façon ou d'une autre, contribuent à maintenir la présence française et à la développer.
Vous allez dans les jours qui viennent, et le plus tôt sera le mieux, avoir d'autres ministres. J'aurais l'occasion de leur souhaiter beaucoup de succès, parce que je souhaite vraiment le succès du rayonnement international de la France et je suis sûr que vous aurez à coeur de continuer avec eux, ou avec elles, de la même façon que nous l'avons fait ensemble. Nous sommes en charge les uns et les autres, non seulement de la continuité de l'Etat, ce qui est important mais qui reste somme toute modeste, mais de quelque chose qui nous échappe, qui est au-dessus de nous et qui est le destin de notre Nation. Dans ce ministère, - et je comprends la fierté qui vous anime, même si parfois je pense que cette fierté ne devrait pas vous dispenser de regarder à l'extérieur - , vous êtes en charge, comme personne, de l'Histoire de notre pays. Cette Histoire réagit naturellement aux vaguelettes de l'actualité, aux petites vagues des changements de gouvernement, de majorité, mais l'essentiel reste tout de même que notre nation soit forte et rayonnante, qu'à l'étranger elle soit respectée et que vous soyez tels, sous la direction des ministres qui ont en charge cette maison, que nos concitoyens soient fiers de notre pays.
Ils ne savent pas que c'est grâce à vous mais si j'en ai l'occasion, soyez sûrs
que je leur dirais. Merci.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 septembre 2001)
Vous devez savoir que pour des hommes politiques, des femmes politiques qui ont le privilège d'entrer dans cette maison, c'est toujours une expérience d'un niveau, d'une qualité, d'une ampleur exceptionnels. Nous avons passé ces deux années au milieu de vous, d'abord à vous découvrir, ensuite à vous apprécier et désormais à vous regretter. Elles ont été sans nul doute des années très fortes et qui resteront pour chacun d'entre nous un souvenir et un moment exceptionnels de notre vie. Je crois que je peux retenir personnellement quelques leçons de toute cette période. D'abord, j'ai découvert que vous aviez une conscience très aigüe, que sans doute on ne trouve pas ailleurs dans l'administration, de ce que doit être la place de la France, de ce qu'est son Histoire, qui est, d'une certaine façon, la vôtre. L'Histoire de la France inspire votre façon d'appréhender les problèmes d'aujourd'hui et je ne crois pas qu'il y ait d'autres administrations dans notre pays où cette conscience soit, à ce point, aigüe. Vous avez une très grande fierté, à la fois de vous-mêmes et de votre pays. C'est assez confortable que les deux puissent si bien vivre ensemble. Vous avez exprimé, j'ai pu le constater, un très grand sens du service de l'Etat et du service de la Nation. Je voudrais vous en rendre hommage, du fond du coeur, parce que ce sont des qualités inestimables qui sont le patrimoine, non seulement de notre administration, de notre Etat, mais aussi de nos concitoyens. Enfin, j'ajouterais l'admiration que j'ai éprouvé à constater que, pendant cette période qui vient de s'écouler, pendant ce mois et demi, la maison a continué à fonctionner comme auparavant, comme avant-hier et comme elle le fera demain. Cette façon de ne pas s'arrêter, qui n'est pas fréquente dans l'administration, croyez-en mon expérience personnelle, cette façon de ne pas baisser les bras, de continuer à faire ce qu'on est chargé de faire, est tout à votre honneur et je l'ai très vivement appréciée. J'ai découvert aussi qu'il n'y avait sans doute pas d'administration en France où l'on mesurait à quel point, pour diriger le pays, il faut avoir une vision ample des choses. Il faut avoir, comme aurait dit le général de Gaulle, "une certaine idée de la France". Certes, nous avons dans cette maison de très nombreuses tâches de gestion, comme toute grande administration. Mais celles-ci ne sont rien, si elles ne sont pas conduites, inspirées, guidées par une vue d'ensemble, par une vision de ce que peut être notre pays, par une vision de la place qu'il a occupé et de celle qu'il veut occuper demain. Et d'ailleurs, nous avons été à l'aise dans des domaines où cette vision était claire. Si nous avions quelque difficulté dans quelque domaine, c'est parce que cette vision était obscurcie ou troublée par les circonstances ou par nous-mêmes. Donc, je veux d'abord vous remercier d'avoir les uns et les autres, les unes et les autres, travaillé avec moi-même et avec les ministres qui étaient auprès de moi, avec cette qualité de travail et le sens de l'Etat à laquelle je veux rendre hommage, du fond du coeur. Bien sûr, je veux vous remercier aussi à titre personnel pour la façon dont tout cela s'est passé.
Ensuite, je voudrais vous dire que, pendant ces deux années, je crois que nous avons fait du bon travail ensemble. Nous l'avons fait dans beaucoup de domaines, je serais tenté de dire, sur tous les fronts. Nous avons été, dans cette période, à la hauteur de ce que nous avions à faire, sous l'autorité et sous l'impulsion du président de la République. Nous l'avons fait en Méditerranée, où nous avons essayé de rendre à notre pays une place, une autorité, un rayonnement. Nous l'avons fait en Asie, comme en Amérique latine d'ailleurs, où nous avons tenté de faire en sorte qu'il y ait une exacte compréhension par notre pays des formidables mouvements du monde et que dans ces mouvements du monde, la diplomatie française, c'est-à-dire la France, prenne toute sa place. Nous l'avons fait avec nos partenaires européens, d'Europe centrale et orientale, où nous avons poursuivi ce qui avait déjà été fait pour que la France soit enfin présente dans cet espace complexe. Nous avons, tant avec la Russie qu'avec les Etats-Unis, tenté, avec réussite, de faire en sorte que la France, puissance moyenne, soit dans la cour des Grands et soit donc capable de dialoguer en se faisant respecter, en se faisant considérer par les uns et par les autres. Nous l'avons fait en Afrique, avec tous les problèmes et toutes les crises que nous avons eus à gérer, sous l'autorité de Jacques Godfrain. Nous l'avons fait dans le domaine de la Francophonie, où Margie Sudre a, je pense, la satisfaction de savoir que le Sommet d'Hanoï sera, si tout va bien et c'est bien parti , une vraie réussite et une étape nouvelle du rayonnement et de l'influence de notre langue, de notre culture et de notre autorité politique. Donc, je crois que, sur tous les fronts, nous avons bien travaillé.
Nous l'avons fait aussi dans un domaine très complexe et qui d'ailleurs ne relève pas seulement du Quai d'Orsay, c'est-à-dire en ce qui concerne le coeur du projet européen de la France. J'en parle avec une certaine modération, d'abord parce que ce sujet a été au coeur de la campagne électorale, ou, du moins, y a joué un certain rôle - nous sommes à la veille de grandes échéances où il conviendra que nos intérêts soient bien défendus - mais aussi, parce que sans doute il reste un grand débat ouvert sur l'idée que la France doit se faire de l'Europe dans l'évolution profonde de l'Europe elle-même. Mais je crois que, pendant cette période, nous avons là-aussi essayé d'accompagner le mouvement et d'être présents dans cette évolution qui va continuer à marquer les mois et les années qui viennent. Nous l'avons, bien entendu, fait en très bonne entente avec notre environnement, dans tous les domaines, sous l'implusion du président de la République et en accord avec le Premier ministre.
Enfin, nous nous sommes efforcés de faire en sorte que notre diplomatie ne soit pas simplement la diplomatie traditionnelle - le mot "tradition" ne la diminue pas, tant s'en faut. Mais il faut que nous donnions toute leur place à la diplomatie économique et à la diplomatie culturelle. Nous avons dans le domaine économique fait beaucoup de progrès. Je souhaite que cette maison continue d'être, dans ce domaine, ambitieuse et qu'elle ait l'objectif de ne pas considérer que cela relève d'autres administrations, mais que cela la concerne directement. Nous avons, non seulement la Direction générale, mais aussi notre réseau d'implantations sur le terrain, fait en sorte de bien montrer, autant que c'était possible, partout, en France même, et aussi à l'étranger, que la diplomatie culturelle fait partie des objectifs prioritaires, au même titre que la diplomatie traditionnelle et que la diplomatie économique.
Donc, je crois que ces deux années auront été, pour moi et pour les ministres qui sont ici, un moment d'exception. Naturellement, nous avons aussi consacré du soin, du temps, beaucoup d'intérêt, à vous, au fonctionnement de notre maison; Je l'ai vue fonctionner en temps de crise, et nous avons eu à gérer des crises importantes, difficiles : Sarajevo, Beyrouth, Kinshasa et d'autres. J'ai été très heureux de constater que cette maison avait une très grande capacité à faire face à ces événements, à la fois imprévus et toujours présents. J'ai été impressionné de constater que, finalement, la diplomatie française toujours été en train d'affronter les crises et qu'elle avait, dans ce domaine, une expérience, un savoir-faire, une autorité dans le système public français qui vous fait honneur. Nous nous sommes intéressés à l'ensemble de la maison et à travers vous, je veux rendre hommage, non seulement à tous vos collaborateurs - et je vous demande de leur transmettre ces remerciements et ce respect que je porte à la qualité du travail de cette maison - mais aussi bien sûr, à nos ambassades, à nos équipes dans les ambassades, les ambassadeurs et ceux qui les entourent. Je pense à nos postes culturels, à nos lycées, à tout ce qui fait le rayonnement et la présence de la France à l'étranger. Ils sont, je dirais, tout le réseau de ceux et de celles qui, d'une façon ou d'une autre, contribuent à maintenir la présence française et à la développer.
Vous allez dans les jours qui viennent, et le plus tôt sera le mieux, avoir d'autres ministres. J'aurais l'occasion de leur souhaiter beaucoup de succès, parce que je souhaite vraiment le succès du rayonnement international de la France et je suis sûr que vous aurez à coeur de continuer avec eux, ou avec elles, de la même façon que nous l'avons fait ensemble. Nous sommes en charge les uns et les autres, non seulement de la continuité de l'Etat, ce qui est important mais qui reste somme toute modeste, mais de quelque chose qui nous échappe, qui est au-dessus de nous et qui est le destin de notre Nation. Dans ce ministère, - et je comprends la fierté qui vous anime, même si parfois je pense que cette fierté ne devrait pas vous dispenser de regarder à l'extérieur - , vous êtes en charge, comme personne, de l'Histoire de notre pays. Cette Histoire réagit naturellement aux vaguelettes de l'actualité, aux petites vagues des changements de gouvernement, de majorité, mais l'essentiel reste tout de même que notre nation soit forte et rayonnante, qu'à l'étranger elle soit respectée et que vous soyez tels, sous la direction des ministres qui ont en charge cette maison, que nos concitoyens soient fiers de notre pays.
Ils ne savent pas que c'est grâce à vous mais si j'en ai l'occasion, soyez sûrs
que je leur dirais. Merci.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 septembre 2001)