Texte intégral
A l'occasion de cette conférence, j'ai, au nom du président de la République, appelé les Etats à prendre des engagements ambitieux pour combattre la menace que fait peser le réchauffement climatique. Les pays ayant ratifié le Protocole de Kyoto, y compris les pays en développement, ont reconnu qu'il était nécessaire de diviser au moins par deux les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale, ce qui est décisif pour arrêter des politiques en vue de l'après-2012.
Le Protocole de Kyoto sera totalement revu en 2008. La France, qui présidera alors l'Union européenne, pourra jouer à cet égard un rôle de premier plan. J'ai également signé deux accords bilatéraux avec la Corée du sud et le Gabon pour favoriser le développement des investissements "propres" de nos entreprises dans ces pays ; un troisième accord est en préparation avec le Sénégal. J'ai également défendu le projet de taxe "carbone" annoncé par le Premier ministre le 13 novembre dernier, et qui viserait les importations en provenance des pays qui refuseraient de s'engager sur l'après-2012.
Enfin, à la demande du président de la République, j'ai annoncé la réunion à Paris, en février prochain, d'une grande conférence internationale sur l'environnement.
Le bilan de la Conférence de Nairobi est positif, mais beaucoup reste à faire. La France est totalement engagée dans ce combat essentiel pour le devenir de la planète.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 novembre 2006
Le Protocole de Kyoto sera totalement revu en 2008. La France, qui présidera alors l'Union européenne, pourra jouer à cet égard un rôle de premier plan. J'ai également signé deux accords bilatéraux avec la Corée du sud et le Gabon pour favoriser le développement des investissements "propres" de nos entreprises dans ces pays ; un troisième accord est en préparation avec le Sénégal. J'ai également défendu le projet de taxe "carbone" annoncé par le Premier ministre le 13 novembre dernier, et qui viserait les importations en provenance des pays qui refuseraient de s'engager sur l'après-2012.
Enfin, à la demande du président de la République, j'ai annoncé la réunion à Paris, en février prochain, d'une grande conférence internationale sur l'environnement.
Le bilan de la Conférence de Nairobi est positif, mais beaucoup reste à faire. La France est totalement engagée dans ce combat essentiel pour le devenir de la planète.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 novembre 2006