Texte intégral
Je veux commencer au sujet de votre nouvel Ambassadeur. J'ai bien connu la lignée des ambassadeurs en Afrique du Sud et sachez que vous avez à nouveau un grand ambassadeur qui, après avoir longtemps servi au Moyen-Orient, consul général à Jérusalem puis comme ministre conseiller à Washington est quelqu'un dont je sais qu'il mettra tout son talent, tout son dynamisme et son humanité au service des relations entre nos deux pays et je me réjouis que votre communauté puisse ainsi bénéficier d'un tel atout.
C'est une chance pour moi, et je le fais avec beaucoup d'émotion, de pouvoir vous rencontrer et vous parler à l'occasion de ce passage. En effet, je suis comme vous un français à l'étranger, ayant grandi à l'étranger, ayant été un enfant de l'étranger qui connaît donc les problèmes auxquels vous êtes confrontés au quotidien, mais qui connaît aussi cette chance qui est la votre de relever le défi et d'avoir fait un choix.
Vous avez fait un choix, un premier choix qui est celui de l'Afrique, un continent qui est très cher au coeur des français, un continent avec lequel nous avons une longue histoire, un continent qui a connu aussi au fil des décennies beaucoup d'épreuves et de difficultés mais qui occupe aussi une place à part pour nous. Ce continent doit relever de grands défis, économiques, sociaux, et celui de la paix. Il doit relever aujourd'hui également le défi de l'environnement et puis celui d'un développement qui doit devenir plus harmonieux, c'est à dire un développement qui bénéficie à chacun des Africains. Derrière ce choix, il y a aussi le choix d'un pays, l'Afrique du Sud, et vous avez de ce point de vue également de la chance, parce que l'Afrique du Sud, vous le savez mieux que quiconque, c'est un grand pays.
Un pays qui nous donne un exemple exceptionnel, un pays qui en quelques années a su opérer une réconciliation magistrale, une réconciliation que d'autres mettent des décennies et parfois beaucoup plus à parvenir à faire. La commission qui a été chargée de traiter des difficultés au lendemain de la levée de l'apartheid, cette commission qui a été en charge de la vérité et du pardon, a fait un travail magistral et je veux rendre hommage à celui qui a été le premier président de l'Afrique du Sud, Nelson Mandela, qui fait certainement partie tout au long du XXe siècle des grandes figures qui ont éclairé l'humanité. Cette terre est bénie d'un grand Président, d'un homme qui a su ouvrir un chemin et je sais que Thabo Mbeki s'inscrit dans cette volonté, cette énergie de réconciliation et de défi relevé pour son pays et pour toute l'Afrique.
Nous avons des liens très étroits avec l'Afrique du Sud, des liens économiques et je salue parmi vous beaucoup d'industriels, de chercheurs. Je salue tous ceux qui officient dans le cadre de la coopération technique, scientifique, culturelle, je salue ceux qui viennent défendre les couleurs de notre lycée, de notre école, je salue tous ceux qui s'engagent au service d'idéaux sociaux et c'est vrai qu'il y a beaucoup à faire en matière de santé, en matière d'éducation. Je sais que beaucoup sont engagés dans le cadre de l'Agence Française de Développement ou d'autres institutions qui accompagnent nos amis sud-africains dans la voie du développement.
Ce choix s'accompagne de défis et de difficultés pour vous-mêmes et pour vos familles. Etre français de l'étranger c'est souffrir souvent de l'expatriation, souffrir parfois même d'une certaine solitude, et c'est donc éprouver le besoin, dans ce choix que vous avez fait, d'être accompagné. Je pense que tout le sens d'une communauté française et d'une présence française à l'étranger, car la France a l'un des plus vaste réseau diplomatique et consulaire à l'étranger, c'est de faire en sorte que tous ceux qui prennent le risque d'aller ailleurs, de défendre une ambition, puissent être accompagnés, secourus quand c'est nécessaire, appuyés dans leurs efforts, parce que c'est l'intérêt de notre pays mais c'est aussi une solidarité indispensable pour tous ceux qui prennent ce risque.
Ce choix et cette difficulté c'est aussi un choix partagé avec vos familles. Je sais que pour beaucoup de conjoints cette solitude est parfois plus lourde, les difficultés du quotidien plus grandes, le sentiment que vous éprouvez parfois ici d'insécurité lui aussi plus grave. Donc face à ce choix, je veux vous dire notre admiration, notre volonté de tout faire pour alléger ces difficultés et une fois de plus vous accompagner. Comme Français d'étranger, je le sais, tout ce qui touche à la France vous est particulièrement cher et je suis heureux de vous le dire en présence des représentants des Français d'étrangers présents aujourd'hui, deux sénateurs des Français d'étranger et deux députés. Je suis venu avec une délégation de parlementaires qui témoigne de la volonté de notre pays tout entier de véritablement se soucier et de tout faire en direction de ceux qui ont pris le risque de l'expatriation. Ce choix, il est d'autant plus important pour nous que l'enjeu d'une France qui ne se limite pas aux frontières de l'hexagone, qui ne se limite pas à son seul territoire, d'une France qui rayonne, est essentiel dans ce nouveau siècle. Nous le savons, tout ce qui touche à la France a pour vous une sensibilité particulière parce que l'éloignement accroît l'attente, accroît l'impatience, accroît la volonté de voir notre pays jouer tout son rôle sur la scène internationale, mais en même temps, vous le savez mieux que quiconque, nous sommes plus grands et plus forts de l'expérience qui est la vôtre. Vous êtes quelque part autant d'ambassadeurs de notre pays, vous êtes les témoins de rencontres, les témoins d'amitiés qui démultiplient cette voix de la France, qui démultiplient le témoignage d'une France capable de partager, capable de comprendre, capable de s'intéresser au sort des autres et en l'occurrence sur ce territoire sud-africain. C'est dire à quel point la responsabilité qui est la vôtre est grande, c'est dire à quel point nous comptons sur vous à la fois sur les assises de votre profession, mais en même temps dans les témoignages quotidiens, dans les témoignages d'humanité pour démultiplier notre pays.
Vous le savez, notre pays est engagé dans un très grand effort pour relever les défis du chômage, relever les défis de la cohésion sociale, relever les défis de l'innovation et de la recherche parce que c'est le visage de la France au troisième millénaire que nous nous efforçons de travailler. Tout cela ne se fait pas en un jour tout cela demande du temps. Tout cela demande beaucoup d'action, beaucoup de décisions et aussi des résultats pour confirmer et conforter notre volonté d'aller de l'avant. Dans le domaine du chômage nous avons réussi à franchir un cap en passant de 10,2 % de taux de chômage à moins de 9 %. Nous voulons aller plus loin comme je le disais tout à l'heure à un certain nombre des correspondants de presse. Pour un gouvernement, à quelques mois d'une grande échéance présidentielle à laquelle vous prendrez bien sur toute votre part et toute votre place, c'est un formidable sentiment de satisfaction et un grand honneur que de pouvoir jour après jour travailler au bénéfice de nos compatriotes, prendre des décisions dans le sens de l'intérêt général. Bien sûr, la démocratie c'est d'avoir tous les cinq ans à faire des choix, un choix collectif un choix serein. Mais la démocratie c'est aussi pour ceux qui ont la responsabilité du gouvernement de prendre des décisions au quotidien en ne se préoccupant que du seul intérêt général. Aujourd'hui c'est ce qui guide le gouvernement face aux difficultés que rencontre notre pays. J'ai annoncé il y a quelques jours un grand plan pour l'automobile comme je l'avais fait pour l'aéronautique. J'ai de la même façon annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre le chômage et en particulier en le chômage des jeunes. C'est honorer des grands rendez-vous. Nous allons rencontrer les partenaires sociaux sur cette grande question des revenus et de l'emploi qui préoccupent tous nos compatriotes. Nous allons de même faire le point à travers une grande conférence sur la croissance et le désendettement. Donc, c'est jour après jour, prendre des décisions difficiles mais qui sont nécessaires pour que notre pays soit véritablement au rendez-vous et puisse faire dans les meilleures conditions le choix serein, le choix démocratique qu'il aura à faire dans quelques semaines. Nécessité d'avancer, nécessité de relever les défis, nécessité de continuer à travailler tous ensemble. Pour le gouvernement c'est une route claire, c'est une tache claire et je voulais vous dire tout le bonheur que j'ai au quotidien à travailler au service de notre pays, à travailler au service d'une France qui veux jouer tout son rôle.
Vous connaissez l'engagement du président de la République au service de la paix vous savez combien pour ce continent, qu'il s'agisse de la Côte d'Ivoire, du Tchad où j'étais hier, de la Centrafrique, qu'il s'agisse de l'ensemble des grandes crises, qu'il s'agisse des problèmes économiques du continent, nous voulons répondre présents. Je sais qu'à travers vous, à travers votre action, cette France est plus grande, elle est plus forte. Cette France est capable de regarder plus loin, elle est capable surtout de tracer un chemin pour nos enfants, pour nos petits-enfants. Votre présence, votre engagement ici, en Afrique du Sud c'est véritablement une chance pour ceux qui viendront après vous ouvrir de nouveaux chemins. C'est une chance pour les entreprises, c'est un chance pour les intérêts de notre pays et je souhaite, et je le dirai tout à l'heure au président Mbeki, que nous puissions ainsi renforcer notre présence dans tous les grands domaines. Je sais que nous sommes très présents dans le domaine de l'aéronautique, très présents dans le domaine du nucléaire civil, dans beaucoup de domaines industriels et commerciaux. Nous voulons être davantage présents dans le domaine culturel. Dans tous ces secteurs nous voulons apporter la preuve de la capacité de la France à être parmi les meilleurs, la capacité de la France à s'engager dans la durée. Notre présence ici en Afrique du Sud ce n'est pas la présence d'un jour. Quand nous savons que l'Afrique du Sud représente 40 % du produit intérieur brut de l'Afrique sub-saharienne, c'est dire qu'il y a une action de long terme, une amitié de long terme à bâtir.
Les Sud-africains ont franchi des étapes extrêmement difficiles. Ils ont réussi dans la dignité et dans le rassemblement à les franchir en préservant cet enthousiasme et cette volonté. Dans quelques années ils vont recevoir la Coupe du monde de football. Il y a d'immenses projets, il y a des villes entières qui bougent et qui changent, il y a des quartiers qui sortent de terre. Et bien nous voulons être présents pour ces grands rendez-vous, nous voulons faire partie de ceux qui véritablement sont aux côtés de l'Afrique du Sud dans leur développement. Donc merci à vous d'être à ce rendez vous, merci de rendre la France plus grande, merci pour la présence de la France, l'humanité de la France parce que je sais que beaucoup d'entre vous sont engagés dans des actions humanitaires, dans des actions sociales. C'est vrai qu'un geste, une présence, une affection, un témoignage de solidarité, ça change le regard qu'on peut porter sur un pays. Pour tout cela, je voulais vous dire merci, pour vous, pour vos familles, pour vos enfants qui grandissent ici et qui font que notre pays est plus riche de votre présence, du risque que vous prenez et des voies que vous ouvrez pour nous pour l'avenir. Merci infiniment.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 5 décembre 2006
C'est une chance pour moi, et je le fais avec beaucoup d'émotion, de pouvoir vous rencontrer et vous parler à l'occasion de ce passage. En effet, je suis comme vous un français à l'étranger, ayant grandi à l'étranger, ayant été un enfant de l'étranger qui connaît donc les problèmes auxquels vous êtes confrontés au quotidien, mais qui connaît aussi cette chance qui est la votre de relever le défi et d'avoir fait un choix.
Vous avez fait un choix, un premier choix qui est celui de l'Afrique, un continent qui est très cher au coeur des français, un continent avec lequel nous avons une longue histoire, un continent qui a connu aussi au fil des décennies beaucoup d'épreuves et de difficultés mais qui occupe aussi une place à part pour nous. Ce continent doit relever de grands défis, économiques, sociaux, et celui de la paix. Il doit relever aujourd'hui également le défi de l'environnement et puis celui d'un développement qui doit devenir plus harmonieux, c'est à dire un développement qui bénéficie à chacun des Africains. Derrière ce choix, il y a aussi le choix d'un pays, l'Afrique du Sud, et vous avez de ce point de vue également de la chance, parce que l'Afrique du Sud, vous le savez mieux que quiconque, c'est un grand pays.
Un pays qui nous donne un exemple exceptionnel, un pays qui en quelques années a su opérer une réconciliation magistrale, une réconciliation que d'autres mettent des décennies et parfois beaucoup plus à parvenir à faire. La commission qui a été chargée de traiter des difficultés au lendemain de la levée de l'apartheid, cette commission qui a été en charge de la vérité et du pardon, a fait un travail magistral et je veux rendre hommage à celui qui a été le premier président de l'Afrique du Sud, Nelson Mandela, qui fait certainement partie tout au long du XXe siècle des grandes figures qui ont éclairé l'humanité. Cette terre est bénie d'un grand Président, d'un homme qui a su ouvrir un chemin et je sais que Thabo Mbeki s'inscrit dans cette volonté, cette énergie de réconciliation et de défi relevé pour son pays et pour toute l'Afrique.
Nous avons des liens très étroits avec l'Afrique du Sud, des liens économiques et je salue parmi vous beaucoup d'industriels, de chercheurs. Je salue tous ceux qui officient dans le cadre de la coopération technique, scientifique, culturelle, je salue ceux qui viennent défendre les couleurs de notre lycée, de notre école, je salue tous ceux qui s'engagent au service d'idéaux sociaux et c'est vrai qu'il y a beaucoup à faire en matière de santé, en matière d'éducation. Je sais que beaucoup sont engagés dans le cadre de l'Agence Française de Développement ou d'autres institutions qui accompagnent nos amis sud-africains dans la voie du développement.
Ce choix s'accompagne de défis et de difficultés pour vous-mêmes et pour vos familles. Etre français de l'étranger c'est souffrir souvent de l'expatriation, souffrir parfois même d'une certaine solitude, et c'est donc éprouver le besoin, dans ce choix que vous avez fait, d'être accompagné. Je pense que tout le sens d'une communauté française et d'une présence française à l'étranger, car la France a l'un des plus vaste réseau diplomatique et consulaire à l'étranger, c'est de faire en sorte que tous ceux qui prennent le risque d'aller ailleurs, de défendre une ambition, puissent être accompagnés, secourus quand c'est nécessaire, appuyés dans leurs efforts, parce que c'est l'intérêt de notre pays mais c'est aussi une solidarité indispensable pour tous ceux qui prennent ce risque.
Ce choix et cette difficulté c'est aussi un choix partagé avec vos familles. Je sais que pour beaucoup de conjoints cette solitude est parfois plus lourde, les difficultés du quotidien plus grandes, le sentiment que vous éprouvez parfois ici d'insécurité lui aussi plus grave. Donc face à ce choix, je veux vous dire notre admiration, notre volonté de tout faire pour alléger ces difficultés et une fois de plus vous accompagner. Comme Français d'étranger, je le sais, tout ce qui touche à la France vous est particulièrement cher et je suis heureux de vous le dire en présence des représentants des Français d'étrangers présents aujourd'hui, deux sénateurs des Français d'étranger et deux députés. Je suis venu avec une délégation de parlementaires qui témoigne de la volonté de notre pays tout entier de véritablement se soucier et de tout faire en direction de ceux qui ont pris le risque de l'expatriation. Ce choix, il est d'autant plus important pour nous que l'enjeu d'une France qui ne se limite pas aux frontières de l'hexagone, qui ne se limite pas à son seul territoire, d'une France qui rayonne, est essentiel dans ce nouveau siècle. Nous le savons, tout ce qui touche à la France a pour vous une sensibilité particulière parce que l'éloignement accroît l'attente, accroît l'impatience, accroît la volonté de voir notre pays jouer tout son rôle sur la scène internationale, mais en même temps, vous le savez mieux que quiconque, nous sommes plus grands et plus forts de l'expérience qui est la vôtre. Vous êtes quelque part autant d'ambassadeurs de notre pays, vous êtes les témoins de rencontres, les témoins d'amitiés qui démultiplient cette voix de la France, qui démultiplient le témoignage d'une France capable de partager, capable de comprendre, capable de s'intéresser au sort des autres et en l'occurrence sur ce territoire sud-africain. C'est dire à quel point la responsabilité qui est la vôtre est grande, c'est dire à quel point nous comptons sur vous à la fois sur les assises de votre profession, mais en même temps dans les témoignages quotidiens, dans les témoignages d'humanité pour démultiplier notre pays.
Vous le savez, notre pays est engagé dans un très grand effort pour relever les défis du chômage, relever les défis de la cohésion sociale, relever les défis de l'innovation et de la recherche parce que c'est le visage de la France au troisième millénaire que nous nous efforçons de travailler. Tout cela ne se fait pas en un jour tout cela demande du temps. Tout cela demande beaucoup d'action, beaucoup de décisions et aussi des résultats pour confirmer et conforter notre volonté d'aller de l'avant. Dans le domaine du chômage nous avons réussi à franchir un cap en passant de 10,2 % de taux de chômage à moins de 9 %. Nous voulons aller plus loin comme je le disais tout à l'heure à un certain nombre des correspondants de presse. Pour un gouvernement, à quelques mois d'une grande échéance présidentielle à laquelle vous prendrez bien sur toute votre part et toute votre place, c'est un formidable sentiment de satisfaction et un grand honneur que de pouvoir jour après jour travailler au bénéfice de nos compatriotes, prendre des décisions dans le sens de l'intérêt général. Bien sûr, la démocratie c'est d'avoir tous les cinq ans à faire des choix, un choix collectif un choix serein. Mais la démocratie c'est aussi pour ceux qui ont la responsabilité du gouvernement de prendre des décisions au quotidien en ne se préoccupant que du seul intérêt général. Aujourd'hui c'est ce qui guide le gouvernement face aux difficultés que rencontre notre pays. J'ai annoncé il y a quelques jours un grand plan pour l'automobile comme je l'avais fait pour l'aéronautique. J'ai de la même façon annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre le chômage et en particulier en le chômage des jeunes. C'est honorer des grands rendez-vous. Nous allons rencontrer les partenaires sociaux sur cette grande question des revenus et de l'emploi qui préoccupent tous nos compatriotes. Nous allons de même faire le point à travers une grande conférence sur la croissance et le désendettement. Donc, c'est jour après jour, prendre des décisions difficiles mais qui sont nécessaires pour que notre pays soit véritablement au rendez-vous et puisse faire dans les meilleures conditions le choix serein, le choix démocratique qu'il aura à faire dans quelques semaines. Nécessité d'avancer, nécessité de relever les défis, nécessité de continuer à travailler tous ensemble. Pour le gouvernement c'est une route claire, c'est une tache claire et je voulais vous dire tout le bonheur que j'ai au quotidien à travailler au service de notre pays, à travailler au service d'une France qui veux jouer tout son rôle.
Vous connaissez l'engagement du président de la République au service de la paix vous savez combien pour ce continent, qu'il s'agisse de la Côte d'Ivoire, du Tchad où j'étais hier, de la Centrafrique, qu'il s'agisse de l'ensemble des grandes crises, qu'il s'agisse des problèmes économiques du continent, nous voulons répondre présents. Je sais qu'à travers vous, à travers votre action, cette France est plus grande, elle est plus forte. Cette France est capable de regarder plus loin, elle est capable surtout de tracer un chemin pour nos enfants, pour nos petits-enfants. Votre présence, votre engagement ici, en Afrique du Sud c'est véritablement une chance pour ceux qui viendront après vous ouvrir de nouveaux chemins. C'est une chance pour les entreprises, c'est un chance pour les intérêts de notre pays et je souhaite, et je le dirai tout à l'heure au président Mbeki, que nous puissions ainsi renforcer notre présence dans tous les grands domaines. Je sais que nous sommes très présents dans le domaine de l'aéronautique, très présents dans le domaine du nucléaire civil, dans beaucoup de domaines industriels et commerciaux. Nous voulons être davantage présents dans le domaine culturel. Dans tous ces secteurs nous voulons apporter la preuve de la capacité de la France à être parmi les meilleurs, la capacité de la France à s'engager dans la durée. Notre présence ici en Afrique du Sud ce n'est pas la présence d'un jour. Quand nous savons que l'Afrique du Sud représente 40 % du produit intérieur brut de l'Afrique sub-saharienne, c'est dire qu'il y a une action de long terme, une amitié de long terme à bâtir.
Les Sud-africains ont franchi des étapes extrêmement difficiles. Ils ont réussi dans la dignité et dans le rassemblement à les franchir en préservant cet enthousiasme et cette volonté. Dans quelques années ils vont recevoir la Coupe du monde de football. Il y a d'immenses projets, il y a des villes entières qui bougent et qui changent, il y a des quartiers qui sortent de terre. Et bien nous voulons être présents pour ces grands rendez-vous, nous voulons faire partie de ceux qui véritablement sont aux côtés de l'Afrique du Sud dans leur développement. Donc merci à vous d'être à ce rendez vous, merci de rendre la France plus grande, merci pour la présence de la France, l'humanité de la France parce que je sais que beaucoup d'entre vous sont engagés dans des actions humanitaires, dans des actions sociales. C'est vrai qu'un geste, une présence, une affection, un témoignage de solidarité, ça change le regard qu'on peut porter sur un pays. Pour tout cela, je voulais vous dire merci, pour vous, pour vos familles, pour vos enfants qui grandissent ici et qui font que notre pays est plus riche de votre présence, du risque que vous prenez et des voies que vous ouvrez pour nous pour l'avenir. Merci infiniment.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 5 décembre 2006