Texte intégral
Comme s'y était engagé le Premier ministre, la population de Mayotte a été consultée, dimanche 2 juillet 2000, sur son futur statut. A une très large majorité, près de 73% des suffrages exprimés, les Mahorais ont approuvé L'accord sur l'avenir de Mayotte que les principales forces politiques de la collectivité et le Gouvernement avaient signé le 27 janvier 2000.
Pour la population de l'archipel, cette consultation met ainsi fin à plus de 20 ans d'attente puisque la loi du 24 décembre 1976 en avait prévu l'organisation dans un délai de 3 ans. Les Mahorais ne se sont pas trompés sur l'importance de l'enjeu puisqu'ils ont été plus de 70% à participer au scrutin. Cette participation et l'absence de tout incident au cours d'une campagne électorale où partisans et adversaires de l'accord du 27 janvier ont eu toute latitude pour faire valoir leurs arguments attestent de la maturité démocratique et citoyenne de la société mahoraise. Par leur vote, les Mahorais ont aussi réaffirmé l'ancrage de Mayotte dans la République.
Comme il l'avait annoncé, le Gouvernement déposera avant la fin de l'année 2000 un projet de loi visant à doter Mayotte d'un nouveau statut de collectivité départementale. Prévu pour une période de dix ans et traduisant les orientations que viennent d'approuver les Mahorais, ce nouveau statut permettra à Mayotte de se rapprocher du droit commun à un rythme et suivant des modalités qui respecteront ses traditions et ses spécificités mais aussi de s'inscrire dans une logique de développement économique et social. Ce projet de statut sera élaboré en concertation avec toutes les forces politiques mahoraises.
(source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 6 mars 2001)
Pour la population de l'archipel, cette consultation met ainsi fin à plus de 20 ans d'attente puisque la loi du 24 décembre 1976 en avait prévu l'organisation dans un délai de 3 ans. Les Mahorais ne se sont pas trompés sur l'importance de l'enjeu puisqu'ils ont été plus de 70% à participer au scrutin. Cette participation et l'absence de tout incident au cours d'une campagne électorale où partisans et adversaires de l'accord du 27 janvier ont eu toute latitude pour faire valoir leurs arguments attestent de la maturité démocratique et citoyenne de la société mahoraise. Par leur vote, les Mahorais ont aussi réaffirmé l'ancrage de Mayotte dans la République.
Comme il l'avait annoncé, le Gouvernement déposera avant la fin de l'année 2000 un projet de loi visant à doter Mayotte d'un nouveau statut de collectivité départementale. Prévu pour une période de dix ans et traduisant les orientations que viennent d'approuver les Mahorais, ce nouveau statut permettra à Mayotte de se rapprocher du droit commun à un rythme et suivant des modalités qui respecteront ses traditions et ses spécificités mais aussi de s'inscrire dans une logique de développement économique et social. Ce projet de statut sera élaboré en concertation avec toutes les forces politiques mahoraises.
(source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 6 mars 2001)