Texte intégral
Q- L'UMP est divisée : faut-il réformer la Constitution pour limiter le corps électoral en Nouvelle-Calédonie à tous les citoyens installés, grosso modo, depuis 1988 ?
R- La réponse est oui. La Nouvelle-Calédonie, c'est une longue, ancienne et pas toujours heureuse histoire. La parole de l'Etat est engagée. Il faut le faire, il y a des choses plus agréables, mais la solidarité de la majorité, à l'égard de l'Etat, à l'égard du Gouvernement doit être totale. Il faudrait que tous les députés de l'UMP s'en convainquent.
Q- Ce n'est pas le cas, notamment, N. Sarkozy est contre cette réforme. Doit-il se soumettre à la volonté présidentielle ou se démettre, c'est-à-dire quitter son poste de ministre de l'Intérieur en charge des élections ?
R- Il doit respecter la décision du président de la République, et l'engagement de notre pays.
Q- Le député UMP, L. Wauquiez, a proposé un plan santé pour les étudiants ; êtes-vous prêt à réaliser avant la présidentielle le chèque santé pour les jeunes, 100 euros pour qu'ils puissent aller se faire soigner les yeux, les dents ?
R- Nous aurons des mises en oeuvre ; le rapport vient d'être remis. Nous ferons un certain nombre de progrès dans les tout prochains mois, c'est-à-dire avant les élections. Le chèque santé, c'est à voir ; sans doute pas comme il l'a proposé mais il est très possible que l'on fasse quelque chose, oui, en effet.
Q- Dans le mensuel La Recherche, N. Sarkozy affirme que droite et gauche ont été négligentes en matière de recherche ces dernières années. Alors êtes-vous un ministre négligeant ?
R- J'ai observé que N. Sarkozy, en Conseil des ministres, était parfois distrait. Cela l'a empêché de voir ce que nous avons fait dans ce domaine-là, comme dans d'autres d'ailleurs, depuis deux ans. En matière de recherche, on a changé la donne, budgétairement, en organisation. On a créé l'évaluation, l'affirmation de priorités, c'est un vrai changement de cap et le monde de la recherche qui était très agité il y a quelques années est aujourd'hui au travail avec les moyens de faire de vrais progrès.
Q- Il dit notamment que l'organisation est complètement dépassée...
R- Il a tort, il a complètement tort. Les propositions qu'il fait ne sont pas du tout adéquates pour un pays comme le nôtre. Ce n'est pas majeur, parce que c'est vrai que dans les propositions d'un candidat ou d'un parti politique pour les élections, il y a souvent des propositions de valeur très relative. Ce qui me dérange, c'est qu'il ne reconnaisse pas le travail accompli. Pour l'étape suivante, celle qui s'ouvrira après les élections, on doit s'appuyer sur ce qui a été fait pendant les cinq ans de la présente législature.
Q- Tout de même, il vaut rajouter 4 milliards d'euros d'ici 2012, vous devez être d'accord, c'est formidable !
R- Pourquoi pas 40, le guichet est ouvert. Il commet une erreur en disant que l'on doit financer la recherche en France presque exclusivement, en tout cas, principalement, par des appels à projet. Il faut aussi des financements permanents pour les organismes. Il faut mixer les deux, c'est ce que nous avons fait, trouver un équilibre. Ces propositions sont plutôt malvenues. Ce n'est pas majeur, pour moi, c'est plutôt la ligne politique d'ensemble qui compte, le fameux thème de la "rupture" ! Il faut s'appuyer sur tout ce qui a été fait, il faut rassembler. Il y a quand même des parlementaires, il y a des gens qui sont attachés à ce que nous avons fait depuis cinq ans.
Q- La rupture tranquille, cela correspond à cela.
R- Oui, mais la rupture par définition, ce n'est pas tranquille. C'est un peu comme la cassure sans heurt ou le choc mou. Non, il faut savoir parler clair ; parler clair, c'est assumer ce qui a été fait. Il y a de bonnes choses qui ont été faites ; il y a évidemment des chantiers qui n'ont pas été ouverts ou qui n'ont pas été achevés, c'est cela l'étape suivante. Je pense qu'il commet une erreur parce qu'il divise, en réalité, notre camp.
Q- Plusieurs fois, vous avez dit que N. Sarkozy avait du mal à débattre, à admettre une autre avis que le sien. Est-ce que vous trouvez que depuis qu'il est officiellement candidat, il a un peu arrondi les angles et qu'il est un peu plus à l'écoute ?
R- Cela veut dire que ce que nous faisons, quand nous disons qu'il n'y a pas assez de débats, pas assez d'ouverture, a une certaine efficacité. Cela dit, pas d'illusion, un débat sans autre candidat, ou peut-être une candidate la semaine prochaine pendant la trêve des confiseurs, le tout se concluant le 14 janvier, c'est quand même assez limité. Nous avons dans cette phase préalable, celle de l'année 2006, avant que la campagne ne commence vraiment, nous avons loupé parce qu'il y a une ouverture insuffisante, il n'y a pas eu assez de discussions, pas assez de thèses qui permettent des positions différentes. Et puis, tout est fait pour un candidat, le président de l'UMP. Bref, c'est plutôt manqué, parce que je crois que la campagne des présidentielles c'est d'abord beaucoup d'ouverture et puis, en fin de parcours, un rassemblement.
Q- L'ouverture paie, le rassemblement vient. X. Bertrand, T. Breton C. Boutin, tout le monde y vient. Quand est-ce vous soutiendrez, vous aussi...
R- Les femmes et les hommes politiques, oui, bien sûr, il y a des questions personnelles là-dedans, voire d'intérêts. Moi, je veux la victoire de mon camp et je maintiens que nous avons besoin, pour cela, de nous intéresser à l'ensemble de l'électorat. Beaucoup considèrent que N. Sarkozy a d'éminentes qualités, ce qui est vrai mais il faut aussi entendre les autres et surtout, pas de ligne unique, pas de candidat prédéterminé ou prédestiné.
Q- M. Alliot-Marie se dit prête à y aller, pourrait-elle avoir votre soutien ?
R- Je ne crois pas, parce que là, telle que la campagne se dessine, ou sa candidature se dessine, je ne vois pas de vrai débat dans cette séquence beaucoup trop courte. Et puis, elle fera quel score ? 20, 25 % ? C'est vrai que le vote électronique, aujourd'hui, permet des réglages fins mais...
Q- Vous pensez que c'est truqué ?
R- Je ne dis pas cela, je dis simplement que l'issue ne fait aucune espèce de doute. Ce n'est pas cela, de choisir véritablement un candidat. Le candidat de l'UMP est prédéterminé, il n'y a pas eu véritablement d'ouverture.
Q- Malgré tout, avec cette primaire, cela interdit à quiconque d'y aller hors de l'UMP, D. de Villepin et J. Chirac, notamment ?
R- Sauf deux personnalités, le chef de l'Etat et le Premier ministre, qui sont en dehors des normes des partis politiques et si les circonstances les amènent à considérer que leur candidature est utile, est légitime, eh bien, évidemment, ils pourront y aller.
Q- D. de Villepin ne va-t-il pas être handicapé par l'affaire Clearstream ? Il est entendu, il a fait preuve de légèreté dans cette affaire de listing...
R- Il est entendu comme témoin. Beaucoup attendaient qu'il soit entendu à un autre titre, je crois que les juges ont fait le constat qu'il a fait son devoir et qu'il n'y a pas de chef d'accusation. C'est extrêmement important, parce qu'il y avait des tentations de l'entraîner dans une affaire dans laquelle il n'est pour rien, sinon d'avoir fait son devoir en tant que ministre.
Q- Revenons au ministre de la Recherche que vous êtes : un rapport parlementaire préconise l'utilisation des cellules souches des embryons et propose le clonage humain à des fins thérapeutiques. Vous êtes pour, on y va ?
R- Je suis pour la recherche scientifique sous contrôle, avec les règles qui ont été posées par la loi de 2004. Nous avons une législation en France qui respecte tous les principes éthiques, qui interdit notamment le clonage reproductif et qui permet les recherches. C'est un bon équilibre...
Q- Faut-il ouvrir un peu ?
R- Il faut probablement réformer les procédures pour qu'elles soient un peu plus simples mais la ligne qui a été arrêtée en 2004 est la bonne. On n'a pas le droit de s'interdire les progrès qui peuvent déboucher sur des solutions thérapeutiques pour un certain nombre de maladies, ce serait irresponsable de fermer la porte à la recherche. Et en même temps, évidemment, il faut être extrêmement prudent et attentif pour éviter les dérives. Le clonage thérapeutique, c'est quelque chose qui est totalement interdit et qui doit le rester. Notre ligne est la bonne ; il y a sans doute des assouplissements à accomplir ici et là, mais l'essentiel, c'est de garder la coexistence des principes éthiques forts et de la possibilité de faire de la recherche scientifique.
Q- Le Téléthon et l'Eglise de France sont engagés dans un bras de fer autour des recherches, justement, sur ces embryons humains. Le PS dit que l'Eglise est obscurantiste, c'est votre opinion ?
R- Non, je dis que c'est une erreur que d'avoir lancé ce débat qui prend facilement un tour polémique parce que les questions sont extrêmement sensibles à la veille du Téléthon. Le Téléthon, c'est une aventure exceptionnelle, c'est une mobilisation de tous les Français, c'est de l'argent pour la recherche, des recherches extrêmement utiles. Il faut continuer à appeler les Français à se mobiliser pour ces causes qui sont parfaitement respectables. Et puis, les débats éthiques, on peut les avoir mais là, le moment est mal choisi.Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 7 décembre 2006
R- La réponse est oui. La Nouvelle-Calédonie, c'est une longue, ancienne et pas toujours heureuse histoire. La parole de l'Etat est engagée. Il faut le faire, il y a des choses plus agréables, mais la solidarité de la majorité, à l'égard de l'Etat, à l'égard du Gouvernement doit être totale. Il faudrait que tous les députés de l'UMP s'en convainquent.
Q- Ce n'est pas le cas, notamment, N. Sarkozy est contre cette réforme. Doit-il se soumettre à la volonté présidentielle ou se démettre, c'est-à-dire quitter son poste de ministre de l'Intérieur en charge des élections ?
R- Il doit respecter la décision du président de la République, et l'engagement de notre pays.
Q- Le député UMP, L. Wauquiez, a proposé un plan santé pour les étudiants ; êtes-vous prêt à réaliser avant la présidentielle le chèque santé pour les jeunes, 100 euros pour qu'ils puissent aller se faire soigner les yeux, les dents ?
R- Nous aurons des mises en oeuvre ; le rapport vient d'être remis. Nous ferons un certain nombre de progrès dans les tout prochains mois, c'est-à-dire avant les élections. Le chèque santé, c'est à voir ; sans doute pas comme il l'a proposé mais il est très possible que l'on fasse quelque chose, oui, en effet.
Q- Dans le mensuel La Recherche, N. Sarkozy affirme que droite et gauche ont été négligentes en matière de recherche ces dernières années. Alors êtes-vous un ministre négligeant ?
R- J'ai observé que N. Sarkozy, en Conseil des ministres, était parfois distrait. Cela l'a empêché de voir ce que nous avons fait dans ce domaine-là, comme dans d'autres d'ailleurs, depuis deux ans. En matière de recherche, on a changé la donne, budgétairement, en organisation. On a créé l'évaluation, l'affirmation de priorités, c'est un vrai changement de cap et le monde de la recherche qui était très agité il y a quelques années est aujourd'hui au travail avec les moyens de faire de vrais progrès.
Q- Il dit notamment que l'organisation est complètement dépassée...
R- Il a tort, il a complètement tort. Les propositions qu'il fait ne sont pas du tout adéquates pour un pays comme le nôtre. Ce n'est pas majeur, parce que c'est vrai que dans les propositions d'un candidat ou d'un parti politique pour les élections, il y a souvent des propositions de valeur très relative. Ce qui me dérange, c'est qu'il ne reconnaisse pas le travail accompli. Pour l'étape suivante, celle qui s'ouvrira après les élections, on doit s'appuyer sur ce qui a été fait pendant les cinq ans de la présente législature.
Q- Tout de même, il vaut rajouter 4 milliards d'euros d'ici 2012, vous devez être d'accord, c'est formidable !
R- Pourquoi pas 40, le guichet est ouvert. Il commet une erreur en disant que l'on doit financer la recherche en France presque exclusivement, en tout cas, principalement, par des appels à projet. Il faut aussi des financements permanents pour les organismes. Il faut mixer les deux, c'est ce que nous avons fait, trouver un équilibre. Ces propositions sont plutôt malvenues. Ce n'est pas majeur, pour moi, c'est plutôt la ligne politique d'ensemble qui compte, le fameux thème de la "rupture" ! Il faut s'appuyer sur tout ce qui a été fait, il faut rassembler. Il y a quand même des parlementaires, il y a des gens qui sont attachés à ce que nous avons fait depuis cinq ans.
Q- La rupture tranquille, cela correspond à cela.
R- Oui, mais la rupture par définition, ce n'est pas tranquille. C'est un peu comme la cassure sans heurt ou le choc mou. Non, il faut savoir parler clair ; parler clair, c'est assumer ce qui a été fait. Il y a de bonnes choses qui ont été faites ; il y a évidemment des chantiers qui n'ont pas été ouverts ou qui n'ont pas été achevés, c'est cela l'étape suivante. Je pense qu'il commet une erreur parce qu'il divise, en réalité, notre camp.
Q- Plusieurs fois, vous avez dit que N. Sarkozy avait du mal à débattre, à admettre une autre avis que le sien. Est-ce que vous trouvez que depuis qu'il est officiellement candidat, il a un peu arrondi les angles et qu'il est un peu plus à l'écoute ?
R- Cela veut dire que ce que nous faisons, quand nous disons qu'il n'y a pas assez de débats, pas assez d'ouverture, a une certaine efficacité. Cela dit, pas d'illusion, un débat sans autre candidat, ou peut-être une candidate la semaine prochaine pendant la trêve des confiseurs, le tout se concluant le 14 janvier, c'est quand même assez limité. Nous avons dans cette phase préalable, celle de l'année 2006, avant que la campagne ne commence vraiment, nous avons loupé parce qu'il y a une ouverture insuffisante, il n'y a pas eu assez de discussions, pas assez de thèses qui permettent des positions différentes. Et puis, tout est fait pour un candidat, le président de l'UMP. Bref, c'est plutôt manqué, parce que je crois que la campagne des présidentielles c'est d'abord beaucoup d'ouverture et puis, en fin de parcours, un rassemblement.
Q- L'ouverture paie, le rassemblement vient. X. Bertrand, T. Breton C. Boutin, tout le monde y vient. Quand est-ce vous soutiendrez, vous aussi...
R- Les femmes et les hommes politiques, oui, bien sûr, il y a des questions personnelles là-dedans, voire d'intérêts. Moi, je veux la victoire de mon camp et je maintiens que nous avons besoin, pour cela, de nous intéresser à l'ensemble de l'électorat. Beaucoup considèrent que N. Sarkozy a d'éminentes qualités, ce qui est vrai mais il faut aussi entendre les autres et surtout, pas de ligne unique, pas de candidat prédéterminé ou prédestiné.
Q- M. Alliot-Marie se dit prête à y aller, pourrait-elle avoir votre soutien ?
R- Je ne crois pas, parce que là, telle que la campagne se dessine, ou sa candidature se dessine, je ne vois pas de vrai débat dans cette séquence beaucoup trop courte. Et puis, elle fera quel score ? 20, 25 % ? C'est vrai que le vote électronique, aujourd'hui, permet des réglages fins mais...
Q- Vous pensez que c'est truqué ?
R- Je ne dis pas cela, je dis simplement que l'issue ne fait aucune espèce de doute. Ce n'est pas cela, de choisir véritablement un candidat. Le candidat de l'UMP est prédéterminé, il n'y a pas eu véritablement d'ouverture.
Q- Malgré tout, avec cette primaire, cela interdit à quiconque d'y aller hors de l'UMP, D. de Villepin et J. Chirac, notamment ?
R- Sauf deux personnalités, le chef de l'Etat et le Premier ministre, qui sont en dehors des normes des partis politiques et si les circonstances les amènent à considérer que leur candidature est utile, est légitime, eh bien, évidemment, ils pourront y aller.
Q- D. de Villepin ne va-t-il pas être handicapé par l'affaire Clearstream ? Il est entendu, il a fait preuve de légèreté dans cette affaire de listing...
R- Il est entendu comme témoin. Beaucoup attendaient qu'il soit entendu à un autre titre, je crois que les juges ont fait le constat qu'il a fait son devoir et qu'il n'y a pas de chef d'accusation. C'est extrêmement important, parce qu'il y avait des tentations de l'entraîner dans une affaire dans laquelle il n'est pour rien, sinon d'avoir fait son devoir en tant que ministre.
Q- Revenons au ministre de la Recherche que vous êtes : un rapport parlementaire préconise l'utilisation des cellules souches des embryons et propose le clonage humain à des fins thérapeutiques. Vous êtes pour, on y va ?
R- Je suis pour la recherche scientifique sous contrôle, avec les règles qui ont été posées par la loi de 2004. Nous avons une législation en France qui respecte tous les principes éthiques, qui interdit notamment le clonage reproductif et qui permet les recherches. C'est un bon équilibre...
Q- Faut-il ouvrir un peu ?
R- Il faut probablement réformer les procédures pour qu'elles soient un peu plus simples mais la ligne qui a été arrêtée en 2004 est la bonne. On n'a pas le droit de s'interdire les progrès qui peuvent déboucher sur des solutions thérapeutiques pour un certain nombre de maladies, ce serait irresponsable de fermer la porte à la recherche. Et en même temps, évidemment, il faut être extrêmement prudent et attentif pour éviter les dérives. Le clonage thérapeutique, c'est quelque chose qui est totalement interdit et qui doit le rester. Notre ligne est la bonne ; il y a sans doute des assouplissements à accomplir ici et là, mais l'essentiel, c'est de garder la coexistence des principes éthiques forts et de la possibilité de faire de la recherche scientifique.
Q- Le Téléthon et l'Eglise de France sont engagés dans un bras de fer autour des recherches, justement, sur ces embryons humains. Le PS dit que l'Eglise est obscurantiste, c'est votre opinion ?
R- Non, je dis que c'est une erreur que d'avoir lancé ce débat qui prend facilement un tour polémique parce que les questions sont extrêmement sensibles à la veille du Téléthon. Le Téléthon, c'est une aventure exceptionnelle, c'est une mobilisation de tous les Français, c'est de l'argent pour la recherche, des recherches extrêmement utiles. Il faut continuer à appeler les Français à se mobiliser pour ces causes qui sont parfaitement respectables. Et puis, les débats éthiques, on peut les avoir mais là, le moment est mal choisi.Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 7 décembre 2006