Texte intégral
Madame le Préfet,
Monsieur le Président ;
Madame le Député ;
Monsieur le Maire ;
Mesdames et Messieurs,
La région des Ardennes a été frappée durement par des inondations à plusieurs reprises dans les années passées.
En janvier 1991, puis décembre 1993, et surtout janvier 1995. Les dégâts directs ont été chiffrés à 120 Meuros en 1993 et 150 Meuros en 1995.
Aujourd'hui la région dénombre 100 000 personnes potentiellement touchées par des inondations importantes et le montant des enjeux est estimé à 400 millions d'euros.
Cette situation préoccupante a comme nous l'avons évoqué ce matin, amené à la création de l'Etablissement Public d'Aménagement de la Meuse et de ses Affluents (EPAMA), chargé depuis plus de 10 ans de définir, coordonner et en partie mettre en oeuvre un programme de travaux destinés à réduire le risque pour les habitants et les activités économiques.
De plus, l'EPAMA est aujourd'hui maître d'ouvrage d'un des premiers Programmes d'actions de prévention des inondations, les PAPI, que mon ministère a décidé de susciter en 2002.
Je tiens à souligner que je considère les travaux menés dans le cadre de ce PAPI comme exemplaires.
Aujourd'hui, le PAPI Meuse est même intégré dans un programme d'intérêt général (PIG) sur la Meuse aval, depuis 2005.
Nous disposons donc désormais d'un programme dont toutes les opérations d'aménagement de la Meuse contre les inondations à Mouzon, Charleville-Mézières Warcq et Givet ont été déclarées d'intérêt général.
La création de ce PIG fut déjà une avancée notable qui facilita une progression des travaux très satisfaisante.
Ce programme est ainsi un exemple réussi à la fois de réalisations techniques d'envergure, la zone de rétention des crues réalisée à l'amont du bassin, ou les travaux spécifiques de protection à Givet et Charleville-Mézières en sont l'illustration, et d'une bonne coopération financière entre les différents intervenants.
Associant Europe, Etat, Région, Département et communes, le montage financier de cette opération est aussi un gage de réussite qui doit aussi être salué. Pour autant il doit être prolongé.
Par ailleurs, j'ai décidé en juillet 2006 un renforcement de la politique de prévention des risques liés aux inondations. Parmi les axes prioritaires se trouvent le renforcement des programmes de prévention des risques liés aux inondations par bassins versants et la généralisation des plans d'actions pour les grands fleuves.
Dans ce cadre la pérennisation du PIG Meuse a été décidée.
Et pour ce faire, le Premier ministre a retenu le principe d'un contrat de projet inter régional pour le bassin de la Meuse, sur la période 2007-2013, et le préfet coordonnateur du bassin Rhin Meuse en a reçu mandat en juillet 2006.
Le PAPI Meuse devient ainsi « plan Meuse » largement soutenu par mon ministère.
Une deuxième phase du programme sera ainsi lancée et nos services y ont travaillé depuis quelques mois.
Les axes d'intervention et le contenu du plan Meuse font aujourd'hui l'objet d'un accord détaillé dans une feuille de route.
L'état, pour sa part, financera cette deuxième phase sur les mêmes bases que la première, pour un montant total prévisionnel de 21,8 millions d'euros hors taxes. Il reste maintenant à finaliser les projets et surtout à boucler le plan de financements, ce qui est en cours dans le cadre des négociations du contrat de projet.
Au delà du plan Meuse, la politique de prévention des inondations va connaître une accélération qui se marquera au cours des 3 prochains mois par la mise en place de 5 plans « grands fleuves » et le lancement de 14 nouveaux PAPI.
J'organiserai le 15 février un colloque consacré aux Programmes d'action de prévention des inondations qui sera pour moi l'occasion d'annoncer les nouveaux programmes d'action de prévention des inondations que j'ai retenu.
Cet effort important de l'Etat pour la politique « inondations » est motivé par le changement climatique qui va probablement rendre plus fréquentes les inondations importantes. Il est donc de notre devoir de nous y préparer.
Cet effort doit être replacé dans le contexte budgétaire contraint qui est le notre.
Je vous remercie de votre attention. Source http://www.ecologie.gouv.fr, le 19 décembre 2006
Monsieur le Président ;
Madame le Député ;
Monsieur le Maire ;
Mesdames et Messieurs,
La région des Ardennes a été frappée durement par des inondations à plusieurs reprises dans les années passées.
En janvier 1991, puis décembre 1993, et surtout janvier 1995. Les dégâts directs ont été chiffrés à 120 Meuros en 1993 et 150 Meuros en 1995.
Aujourd'hui la région dénombre 100 000 personnes potentiellement touchées par des inondations importantes et le montant des enjeux est estimé à 400 millions d'euros.
Cette situation préoccupante a comme nous l'avons évoqué ce matin, amené à la création de l'Etablissement Public d'Aménagement de la Meuse et de ses Affluents (EPAMA), chargé depuis plus de 10 ans de définir, coordonner et en partie mettre en oeuvre un programme de travaux destinés à réduire le risque pour les habitants et les activités économiques.
De plus, l'EPAMA est aujourd'hui maître d'ouvrage d'un des premiers Programmes d'actions de prévention des inondations, les PAPI, que mon ministère a décidé de susciter en 2002.
Je tiens à souligner que je considère les travaux menés dans le cadre de ce PAPI comme exemplaires.
Aujourd'hui, le PAPI Meuse est même intégré dans un programme d'intérêt général (PIG) sur la Meuse aval, depuis 2005.
Nous disposons donc désormais d'un programme dont toutes les opérations d'aménagement de la Meuse contre les inondations à Mouzon, Charleville-Mézières Warcq et Givet ont été déclarées d'intérêt général.
La création de ce PIG fut déjà une avancée notable qui facilita une progression des travaux très satisfaisante.
Ce programme est ainsi un exemple réussi à la fois de réalisations techniques d'envergure, la zone de rétention des crues réalisée à l'amont du bassin, ou les travaux spécifiques de protection à Givet et Charleville-Mézières en sont l'illustration, et d'une bonne coopération financière entre les différents intervenants.
Associant Europe, Etat, Région, Département et communes, le montage financier de cette opération est aussi un gage de réussite qui doit aussi être salué. Pour autant il doit être prolongé.
Par ailleurs, j'ai décidé en juillet 2006 un renforcement de la politique de prévention des risques liés aux inondations. Parmi les axes prioritaires se trouvent le renforcement des programmes de prévention des risques liés aux inondations par bassins versants et la généralisation des plans d'actions pour les grands fleuves.
Dans ce cadre la pérennisation du PIG Meuse a été décidée.
Et pour ce faire, le Premier ministre a retenu le principe d'un contrat de projet inter régional pour le bassin de la Meuse, sur la période 2007-2013, et le préfet coordonnateur du bassin Rhin Meuse en a reçu mandat en juillet 2006.
Le PAPI Meuse devient ainsi « plan Meuse » largement soutenu par mon ministère.
Une deuxième phase du programme sera ainsi lancée et nos services y ont travaillé depuis quelques mois.
Les axes d'intervention et le contenu du plan Meuse font aujourd'hui l'objet d'un accord détaillé dans une feuille de route.
L'état, pour sa part, financera cette deuxième phase sur les mêmes bases que la première, pour un montant total prévisionnel de 21,8 millions d'euros hors taxes. Il reste maintenant à finaliser les projets et surtout à boucler le plan de financements, ce qui est en cours dans le cadre des négociations du contrat de projet.
Au delà du plan Meuse, la politique de prévention des inondations va connaître une accélération qui se marquera au cours des 3 prochains mois par la mise en place de 5 plans « grands fleuves » et le lancement de 14 nouveaux PAPI.
J'organiserai le 15 février un colloque consacré aux Programmes d'action de prévention des inondations qui sera pour moi l'occasion d'annoncer les nouveaux programmes d'action de prévention des inondations que j'ai retenu.
Cet effort important de l'Etat pour la politique « inondations » est motivé par le changement climatique qui va probablement rendre plus fréquentes les inondations importantes. Il est donc de notre devoir de nous y préparer.
Cet effort doit être replacé dans le contexte budgétaire contraint qui est le notre.
Je vous remercie de votre attention. Source http://www.ecologie.gouv.fr, le 19 décembre 2006