Texte intégral
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,
Monsieur le Ministre de l'Economie et des Finances,
Mesdames, Messieurs,
C'est avec grand plaisir, Monsieur le Ministre, au terme de cette brève visite dans votre pays, que je viens de procéder avec vous à la signature de deux conventions que je considère, l'une et l'autre, comme hautement significatives.
L'aide budgétaire globale, tout d'abord, d'un montant exceptionnel de 22 millions d'euros, sera la première des aides budgétaires globales pluriannuelles françaises. La France entend ainsi contribuer à améliorer l'efficacité de son aide au Mali et agir de manière concertée avec les autorités maliennes et leurs partenaires extérieurs.
La convention signée représente une avancée significative dans le fonctionnement de l'aide française au développement. Il s'agit d'une application des principes énoncés par la Déclaration de Paris de mars 2005, vers plus d'appropriation de la part des pays bénéficiaires, plus de prévisibilité dans le montant de l'aide et plus d'harmonisation entre bailleurs.
Elle consacre en effet le passage de ce qui, en langage technocratique, était baptisé "subvention d'ajustement structurel", sorte de complément permettant le bouclage du budget de l'Etat, à l'aide en faveur d'une politique de développement. Les modalités de décaissement s'appuieront largement sur la mise en oeuvre du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté du Mali et de ses politiques sectorielles.
Cette aide est en outre pluriannuelle, c'est-à-dire qu'elle garantit au gouvernement du Mali un montant minimal, connu aujourd'hui, pour les années 2006 à 2008. Ce montant minimal a vocation à être complété par des "tranches additionnelles" qui seront confirmées chaque année et viendront dès lors s'ajouter aux 22millions d'euros déjà acquis.
Cette aide est enfin compatible avec l'esprit du protocole en cours de discussion entre le gouvernement de la République du Mali et ses partenaires au développement. Ce protocole, qui pourrait être prochainement finalisé, vise à harmoniser les conditions de mise en oeuvre des différents appuis budgétaires et devrait les simplifier.
Le deuxième texte que nous avons signé, Monsieur le Ministre, me paraît tout aussi exemplaire.
Vous vous souvenez que, le 18 juillet dernier, la France avait salué la signature de l'Accord d'Alger qui mettait un terme à la crise ayant affecté la région de Kidal. A cette occasion, le gouvernement français avait affirmé sa disponibilité à renforcer ses actions de coopération au profit des populations du nord du Mali.
La contribution française de 1,5 millions d'euros, formalisée ce soir, se veut un témoignage concret de cette disponibilité à accompagner les efforts que le chef de l'Etat et le gouvernement du Mali entreprennent pour garantir la stabilité, la sécurité et le développement durable du nord du Mali.
Je suis heureuse d'ajouter que cette aide, bien qu'exceptionnelle, s'inscrit totalement dans les priorités que nous avons définies ensemble pour les cinq années à venir, en signant il y a quelques mois notre document-cadre de partenariat. Son affectation progressive permettra d'accompagner la mise en oeuvre des dispositions de l'Accord d'Alger, qui portent sur le développement économique, social et culturel des régions du Nord.
Nous avons évoqué tout à l'heure, à l'occasion des travaux du Comité franco-malien sur les migrations, les aspects touchant à la sécurité des frontières et à l'intégrité territoriale du Mali. La signature de la convention d'aide au Nord m'offre l'occasion d'ajouter que, parallèlement, la France poursuivra son action d'accompagnement des mesures prises par les autorités maliennes pour garantir cette intégrité.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 décembre 2006
Monsieur le Ministre de l'Economie et des Finances,
Mesdames, Messieurs,
C'est avec grand plaisir, Monsieur le Ministre, au terme de cette brève visite dans votre pays, que je viens de procéder avec vous à la signature de deux conventions que je considère, l'une et l'autre, comme hautement significatives.
L'aide budgétaire globale, tout d'abord, d'un montant exceptionnel de 22 millions d'euros, sera la première des aides budgétaires globales pluriannuelles françaises. La France entend ainsi contribuer à améliorer l'efficacité de son aide au Mali et agir de manière concertée avec les autorités maliennes et leurs partenaires extérieurs.
La convention signée représente une avancée significative dans le fonctionnement de l'aide française au développement. Il s'agit d'une application des principes énoncés par la Déclaration de Paris de mars 2005, vers plus d'appropriation de la part des pays bénéficiaires, plus de prévisibilité dans le montant de l'aide et plus d'harmonisation entre bailleurs.
Elle consacre en effet le passage de ce qui, en langage technocratique, était baptisé "subvention d'ajustement structurel", sorte de complément permettant le bouclage du budget de l'Etat, à l'aide en faveur d'une politique de développement. Les modalités de décaissement s'appuieront largement sur la mise en oeuvre du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté du Mali et de ses politiques sectorielles.
Cette aide est en outre pluriannuelle, c'est-à-dire qu'elle garantit au gouvernement du Mali un montant minimal, connu aujourd'hui, pour les années 2006 à 2008. Ce montant minimal a vocation à être complété par des "tranches additionnelles" qui seront confirmées chaque année et viendront dès lors s'ajouter aux 22millions d'euros déjà acquis.
Cette aide est enfin compatible avec l'esprit du protocole en cours de discussion entre le gouvernement de la République du Mali et ses partenaires au développement. Ce protocole, qui pourrait être prochainement finalisé, vise à harmoniser les conditions de mise en oeuvre des différents appuis budgétaires et devrait les simplifier.
Le deuxième texte que nous avons signé, Monsieur le Ministre, me paraît tout aussi exemplaire.
Vous vous souvenez que, le 18 juillet dernier, la France avait salué la signature de l'Accord d'Alger qui mettait un terme à la crise ayant affecté la région de Kidal. A cette occasion, le gouvernement français avait affirmé sa disponibilité à renforcer ses actions de coopération au profit des populations du nord du Mali.
La contribution française de 1,5 millions d'euros, formalisée ce soir, se veut un témoignage concret de cette disponibilité à accompagner les efforts que le chef de l'Etat et le gouvernement du Mali entreprennent pour garantir la stabilité, la sécurité et le développement durable du nord du Mali.
Je suis heureuse d'ajouter que cette aide, bien qu'exceptionnelle, s'inscrit totalement dans les priorités que nous avons définies ensemble pour les cinq années à venir, en signant il y a quelques mois notre document-cadre de partenariat. Son affectation progressive permettra d'accompagner la mise en oeuvre des dispositions de l'Accord d'Alger, qui portent sur le développement économique, social et culturel des régions du Nord.
Nous avons évoqué tout à l'heure, à l'occasion des travaux du Comité franco-malien sur les migrations, les aspects touchant à la sécurité des frontières et à l'intégrité territoriale du Mali. La signature de la convention d'aide au Nord m'offre l'occasion d'ajouter que, parallèlement, la France poursuivra son action d'accompagnement des mesures prises par les autorités maliennes pour garantir cette intégrité.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 décembre 2006