Texte intégral
Le ministre de la santé et des solidarités a présenté une communication relative au renforcement de la prévention dans la politique de santé publique.
Notre système de santé doit relever deux défis majeurs : diminuer la mortalité prématurée et réduire les inégalités de santé. Répondre à ces défis nécessite le développement de la prévention et de l'éducation à la santé.
En 2005, la France a dépensé pour la prévention 12 milliards d'euros, ce qui lui confère le 6ème rang parmi les pays de l'OCDE. Il faut cependant encore améliorer la place de la prévention dans notre système de santé.
Les deux lois de 2004 sur la santé publique et l'assurance maladie ont renforcé la politique de prévention grâce aux plans de santé publique et à la définition d'objectifs assortis d'indicateurs, ainsi que par la mise en place des groupements régionaux de santé publique, du médecin traitant et du dossier médical personnel.
Le Gouvernement a pris récemment de nombreuses mesures pour agir sur les comportements à risque et leurs conséquences : plan de prise en charge et de prévention des addictions ; interdiction de fumer dans les lieux publics et soutien à ceux qui arrêtent de fumer ; prévention de la consommation d'alcool chez la femme enceinte ; renouvellement du plan national nutrition santé ; vente de préservatifs au prix de 20 centimes d'euros.
Les états généraux de la prévention (EGP), qui sont entrés dans leur phase régionale, permettent de débattre d'une mise en oeuvre mieux adaptée et plus efficace, à l'échelle des territoires, de la politique de prévention. Sur la base des assises nationales des EGP, qui se sont déroulées en octobre, et du rapport de synthèse de la commission d'orientation de la prévention, présidée par Jean-François Toussaint, le Gouvernement a retenu cinq priorités comportant quinze mesures auxquelles seront consacrés, en 2007, 128,7 millions d'euros :
- agir à des étapes clés du parcours de vie de chacun. Des actions de dépistage des facteurs de risques seront proposées à des âges clés de la vie : 6 et 12 ans (prévention bucco-dentaire) ; 35 ans (risque cardiovasculaire) ; 70 ans (prévention des dépendances) ou dans des situations spécifiques : femmes enceintes ; consultations familiales de prévention pour certains risques génétiques ou environnementaux ;
- renforcer le rôle des professionnels de santé dont la formation initiale et permanente inclura l'éducation à la santé. Des séances d'éducation thérapeutique seront proposées aux malades pour leur offrir un meilleur confort de vie et permettre de mieux prévenir les complications des maladies chroniques. La recherche bénéficiera de la création de l'École des hautes études en santé publique et du groupement d'intérêt scientifique «Institut de recherche en santé publique » ;
- développer la prévention dans les lieux de vie que sont l'entreprise et l'école : une campagne pour la prévention des lombalgies au travail sera lancée avec le ministère chargé du travail ; un guide pour la mise en place de projets académiques et scolaires d'éducation à la santé sera réalisé avec le ministère de l'éducation nationale. La formation initiale des personnels de l'éducation nationale en éducation à la santé sera systématiquement assurée dans les instituts universitaires de formation des maîtres ;
- favoriser la prise en charge précoce de deux maladies chroniques par le remboursement des soins préventifs du pied chez les patients diabétiques et par celui du diagnostic de l'hémochromatose génétique ;
- faciliter la mobilisation des associations qui interviennent dans le domaine de la prévention par la mise en place d'une démarche qualité et la simplification des modalités de financement, d'évaluation et de suivi des structures associatives.
Notre système de santé doit relever deux défis majeurs : diminuer la mortalité prématurée et réduire les inégalités de santé. Répondre à ces défis nécessite le développement de la prévention et de l'éducation à la santé.
En 2005, la France a dépensé pour la prévention 12 milliards d'euros, ce qui lui confère le 6ème rang parmi les pays de l'OCDE. Il faut cependant encore améliorer la place de la prévention dans notre système de santé.
Les deux lois de 2004 sur la santé publique et l'assurance maladie ont renforcé la politique de prévention grâce aux plans de santé publique et à la définition d'objectifs assortis d'indicateurs, ainsi que par la mise en place des groupements régionaux de santé publique, du médecin traitant et du dossier médical personnel.
Le Gouvernement a pris récemment de nombreuses mesures pour agir sur les comportements à risque et leurs conséquences : plan de prise en charge et de prévention des addictions ; interdiction de fumer dans les lieux publics et soutien à ceux qui arrêtent de fumer ; prévention de la consommation d'alcool chez la femme enceinte ; renouvellement du plan national nutrition santé ; vente de préservatifs au prix de 20 centimes d'euros.
Les états généraux de la prévention (EGP), qui sont entrés dans leur phase régionale, permettent de débattre d'une mise en oeuvre mieux adaptée et plus efficace, à l'échelle des territoires, de la politique de prévention. Sur la base des assises nationales des EGP, qui se sont déroulées en octobre, et du rapport de synthèse de la commission d'orientation de la prévention, présidée par Jean-François Toussaint, le Gouvernement a retenu cinq priorités comportant quinze mesures auxquelles seront consacrés, en 2007, 128,7 millions d'euros :
- agir à des étapes clés du parcours de vie de chacun. Des actions de dépistage des facteurs de risques seront proposées à des âges clés de la vie : 6 et 12 ans (prévention bucco-dentaire) ; 35 ans (risque cardiovasculaire) ; 70 ans (prévention des dépendances) ou dans des situations spécifiques : femmes enceintes ; consultations familiales de prévention pour certains risques génétiques ou environnementaux ;
- renforcer le rôle des professionnels de santé dont la formation initiale et permanente inclura l'éducation à la santé. Des séances d'éducation thérapeutique seront proposées aux malades pour leur offrir un meilleur confort de vie et permettre de mieux prévenir les complications des maladies chroniques. La recherche bénéficiera de la création de l'École des hautes études en santé publique et du groupement d'intérêt scientifique «Institut de recherche en santé publique » ;
- développer la prévention dans les lieux de vie que sont l'entreprise et l'école : une campagne pour la prévention des lombalgies au travail sera lancée avec le ministère chargé du travail ; un guide pour la mise en place de projets académiques et scolaires d'éducation à la santé sera réalisé avec le ministère de l'éducation nationale. La formation initiale des personnels de l'éducation nationale en éducation à la santé sera systématiquement assurée dans les instituts universitaires de formation des maîtres ;
- favoriser la prise en charge précoce de deux maladies chroniques par le remboursement des soins préventifs du pied chez les patients diabétiques et par celui du diagnostic de l'hémochromatose génétique ;
- faciliter la mobilisation des associations qui interviennent dans le domaine de la prévention par la mise en place d'une démarche qualité et la simplification des modalités de financement, d'évaluation et de suivi des structures associatives.