Interview de Mme Christine Lagarde, ministre déléguée au commerce extérieur, sur "France 3" lors de l'émission "France Europe Express" le 19 novembre 2006, sur le thème des femmes en politique.

Prononcé le

Média : France 3

Texte intégral

Christine OCKRENT - Bonsoir à tous. Le triomphe de Ségolène ROYAL aux primaires socialistes signifie-t-il un tournant dans nos moeurs politiques ? Les femmes vont-elles avoir accès à la politique de manière à la fois plus accélérée et plus légitime, et une fois qu'elles sont au pouvoir en politique, exercent-elles ce pouvoir d'une manière différente, ont-elles une autre méthode, et d'autres priorités ?Autant de questions qui bien évidemment nous interpellent en France aujourd'hui et en tous cas jusqu'au mois d'avril prochain et que nous allons évoquer ce soir avec quelques unes de ces femmes qui se sont lancées dans cette aventure particulière à commencer par vous Christine LAGARDE. Bonsoir.
Christine LAGARDE - Bonsoir.
Christine OCKRENT - Vous êtes ministre du Commerce extérieur, vous appartenez à l'UMP et je précise que nous avons ce soir des femmes qui représentent différentes variantes de la droite et il nous a paru plus intéressant de vous demander à vous, ainsi qu'à vous Corinne LEPAGE, bonsoir. Vous êtes présidente de CAP21. (...)
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Christine OCKRENT - Madame LAGARDE, pour vous, est-ce que Ségolène ROYAL signifie véritablement quelque chose de neuf dans la manière dont les Français réagissent à la présence des femmes en politique ?
Christine LAGARDE - Je crois qu'il faut donner une certaine relativité à ce qui vient de se passer. Après tout c'est un parti politique qui a désigné son candidat. Je ne pense pas qu'il faille élargir ce qui s'est passé au sein du Parti socialiste à ce qui a pu se passer dans l'ensemble du corps électoral. Je crois que maintenant les choses sérieuses vont commencer, et je crois que le fait d'être une femme ne va pas en soi suffire à emporter l'adhésion. Si c'était le cas, ce serait assez soucieux, je crois, parce que pour exercer les responsabilités au plus haut niveau, il ne suffit pas d'être une femme. Il faut aussi avoir des idées, des compétences, les démontrer, avoir un projet, avoir des projets au service d'une vision, et ça, ça reste à démontrer.
Jean-Michel BLIER - Et est-ce que le fait d'être une femme a joué selon vous ?
Christine LAGARDE - Pour leur désignation au sein de leurs primaires ?
Jean-Michel BLIER - Pour sa désignation, la désignation de Ségolène ROYAL.
Christine LAGARDE - Je crois que le sondage tout récent qui vient de sortir dans le JOURNAL DE DIMANCHE indiquait qu'une grande partie des électeurs socialistes au sein de leur parti s'étaient déterminés...
Christine OCKRENT - Trente cinq %.
Christine LAGARDE - Voilà...
Serge JULY - Pas uniquement.
Christine LAGARDE - ... s'étaient déterminés parce qu'elle était une femme. (...)
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Christine OCKRENT - Six, dont vous êtes Christine LAGARDE, alors expliquez-moi qu'êtes vous donc allez faire dans cette histoire, parce que je le rappelle, vous êtes une femme qui avez fait une carrière tout à fait remarquable dans un secteur quand même très, très éloigné de la politique politicienne. Vous êtes juriste, avocate, vous êtes entrée dans l'un des très grands cabinets d'avocats qui sont tous Américains. Vous avez été élue par vos pairs, puisque c'est un système très compliqué où l'élection se fait entre des gens de même niveau professionnel et business, et je vous observais l'autre jour, vous étiez à Clermont-Ferrand, au grand rassemblement de l'UMP, à la gloire de Nicolas SARKOZY. Je me demandais quelles pouvaient être vos pensées ce soir-là ? Comment vous observez ces rituels politiques ?
Christine LAGARDE - C'est vrai que venir du monde de l'entreprise, puisque après avoir été avocat pendant un certain temps j'ai été aussi chef d'entreprise et chef d'une entreprise qui était multinationale, implantée dans tous les pays du monde, avec 8000 salariés, un milliard trois cent millions de dollars de chiffre d'affaires annuel, tout d'un coup, tourner la page, et entrer en politique -mais je ne considère pas que je suis entrée en politique, mais je ne considère pas que je sois entrée en politique, je suis entrée en mission véritablement... C'est en tous cas un changement de monde radical. Pourquoi je suis entrée en mission et ce que j'ai pu en penser depuis, ça pourrait faire l'objet de nombreux débats. Je ne suis pas sûre de tout vous...
Christine OCKRENT - Non mais juste une petite idée comme ça.
Christine LAGARDE - Entrer en mission pour moi, c'était important parce que j'en avais un peu assez d'entendre la France vilipendée, d'entendre la plupart des Français que je rencontrais à l'étranger, en particulier, se plaindre de ce qui se passait en France, et étant maintenant rentrer puisque j'étais à ce moment là basée à Chicago depuis six ans, je comprends un peu mieux les raisons pour lesquels les gens se plaignent sont insatisfaits, sont frustrés, parce que je crois qu'il y a une espèce de pensée corridor, qui consiste d'abord à ne pas regarder ce qui se passe en dehors de frontières et à bien souvent être guidé par les aspects négatifs de l'existence, par le verre toujours à moitié vide plutôt que le verre à moitié plein.
Christine OCKRENT - Et ça c'est surtout vrai dans les milieux politiques que vous avez à fréquenter maintenant ?
Christine LAGARDE - C'est vrai un peu dans les milieux politiques, c'est vrai un peu dans les milieux médiatiques aussi...
Christine OCKRENT - Un peu beaucoup.
Christine LAGARDE - Et je me suis dit que si je pouvais aider un petit peu dans la mesure de mes faibles moyens à ouvrir un peu des fenêtres sur le reste du monde qui nous regarde lui, avec beaucoup d'enthousiasme, mais bien souvent avec beaucoup d'espoir, j'aurais peut-être fait quelque chose d'un peu utile.
Jean-Michel BLIER - On va revenir tout de suite à la politique, mais tout de même, dans le monde de l'entreprise, au fond, est-ce que ce n'est pas la même chose, c'est-à-dire on voit bien que dans les entreprises -on appelle ça le plafond de verre-, au niveau des tâches je dirais d'encadrement subalterne ou d'encadrement tout court, il y a beaucoup de femmes. Il y a presque la parité, y compris, vous parliez du monde médiatique, mais il y a autant de femmes journalistes aujourd'hui que d'hommes journalistes.
Christine OCKRENT - Mais elles sont rarement chefs.
Jean-Michel BLIER - Voilà, c'est ce que je voulais dire, c'est-à-dire que quand on monte dans la pyramide, quand on monte dans les étages, on voit que ça se rétrécie, on tombe dans un monde d'hommes.
Christine LAGARDE - Mais c'est vrai...
Christine OCKRENT - Dit-il genre un ton faussement effaré !
Jean-Michel BLIER - Mais moi j'adore les femmes, vous le savez bien.
Christine LAGARDE - Et avec un air coquin j'ajoute. Non mais vous avez tout à fait raison. Mais c'est pour ça que quand certaines femmes arrivent dans ces positions-là, notre devoir et notre responsabilité vis à vis des autres femmes, c'est de faire en sorte qu'elles trouvent leurs routes, qu'elles trouvent leur épanouissement. Moi je vous donne un exemple. J'avais, quand je suis entrée dans mon groupe, il y avait à peu près 600 associés. Sur les 600, il y avait environ 8% de femmes associés. C'est l'équivalent du haut de la pyramide, et j'avais fixé pour objectif en l'espace de trois ans, de doubler ce nombre là. On y est arrivé, mais c'est un combat de tous les instants, c'est vrai aussi dans l'entreprise et ça doit se mener collectivement, et sur la base de la compétence, mais c'est possible.
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Jean-Michel BLIER - Est-ce qu'on ne demande pas plus au fond aux femmes, c'est-à-dire on dit aux femmes " on demande des compétences ", vous venez de le dire, aux hommes on leur demande simplement une potentialité ?
Françoise de PANAFIEU - Je ne sais pas ce que l'on demande vraiment aux hommes. Je sais que pour les femmes, c'est vrai qu'il faut en permanence refaire nos preuves.
Christine LAGARDE - C'est ce que disait Françoise GIROUD. Elle disait " on aura l'égalité entre les hommes et les femmes, le jour où il y aura des femmes incompétentes au Conseil des ministres ".
Françoise de PANAFIEU - Le jour où on mettra une femme incompétente à un poste de responsabilité.
Christine OCKRENT - Oui, mais c'est déjà arrivé, on ne citera aucun nom, mais franchement c'est déjà arrivé.
Brouhaha
Serge JULY - Enormément...
Corinne LEPAGE - Oui, je disais simplement il y a beaucoup d'hommes incompétents mais ceux là on ne les remarque pas. (...)
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Christine OCKRENT - Alors il y a l'aspect parlementaire, mais il y a surtout les exécutifs. Et là on s'aperçoit qu'il y a encore moins de femmes. Je crois qu'il y en a en France 10,9% de femmes dans les exécutifs locaux, et le président de la République insiste pour qu'un projet de loi, qu'un nouveau texte sur la parité dans les exécutifs soit proposé à l'assemblée nationale. Vous pensez, Christine LAGARDE que c'est une bonne chose ?
Christine LAGARDE - Je crois qu'effectivement ce texte sera soumis au Conseil des ministres avant la fin du mois de novembre, et devrait venir donc en débat avant la fin de la session parlementaire. Moi je pense que c'est une bonne chose, et franchement j'ai changé d'avis sur cette question là, sur la question de la discrimination positive à l'égard des femmes. J'ai pendant longtemps eu cette position assez vertueuse consistant à dire il faut juger les femmes sur leurs mérites, il n'y a pas de raison de faire de distinction...
Christine OCKRENT - Ce qui était votre cas...
Christine LAGARDE - C'est vrai que ça a été mon cas, quand j'ai été élue, et que j'ai été très fière que mes associés aient dit " on ne s'est même pas aperçu que tu étais une femme. On a voté pour toi parce que... "
Christine OCKRENT - En l'occurrence, c'était un compliment.
Christine LAGARDE - Et c'était un compliment. Et je l'ai pris à l'époque comme tel. Mais au train où vont les choses, et à la vitesse où progressent les pourcentages de femmes dans les élections diverses et variées, dans les comités de tous poils, aussi bien au niveau politique que de l'entreprise, parce que je crois que les proportions dont on parle, qui varient entre dix et 20%, selon qu'on est en France, dans tel ou tel pays d'Europe, à l'exception des pays nordiques qui pratiquent de manière différente, c'est à peu près dans les mêmes eaux. Si on n'engage pas véritablement un effort spécifique pendant une période déterminée, je ne pense pas que ce soit bon dans le long terme, et l'exemple de la Californie nous le montre tout à fait, si on ne fait pas cet effort là, on n'arrivera pas à rattraper ce temps perdu considérable.
Christine OCKRENT - On a quand même un problème, c'est que le Conseil constitutionnel, qui évidemment impose le respect de la Constitution, vient de retoquer un article sur la proportion de femmes dans les Conseils d'administration des entreprises. La Norvège, je crois, est le seul pays à avoir imposé une loi où 40% de femmes doivent être présentes dans les Conseils d'administration ? Vous le regretter ?
Christine LAGARDE - Alors je le regrette, mais je pense que les décisions qui seront prises par les actionnaires pourront l'emporter sur des principes constitutionnels. Pourquoi ? Parce que quand on examine les résultats boursiers des sociétés en particulier, on s'aperçoit qu'il y a une corrélation quasi parfaite entre les résultats, les performances des sociétés sur le plan de leur gestion et la participation des femmes aux Conseils d'administration de ces sociétés. C'est quand même troublant.
Christine OCKRENT - On va nous accuser de faire du féminisme exacerbé ce soir.
Françoise de PANAFIEU - Ou d'être des ménagères, enfin choisissez !
Christine OCKRENT - Voilà, voilà !
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Iliana MORIOUSSEF (phon) - Et c'est un sentiment qui est partagée par Jamila et Samira qui disent " mais au fond qu'est-ce que les femmes ont apporté de vraiment différent " ?
Christine OCKRENT - Christine LAGARDE.
Christine LAGARDE - Ecoutez, de vraiment différent moi je pense que par histoire, par culture, par nature peu importe d'ailleurs la raison fondamentale, on est un peu câblé pour faire tout un tas de choses. On est câblé pour s'occuper des enfants, on est câblé pour avoir une vie professionnelle, on est câblé pour finir les mois comme on peut, on est un peu le ministre des finances à la maison. On s'est en général beaucoup plus occupé des enfants que leurs pères, et pour ces raisons là, on a quand même une capacité à s'occuper de problèmes de manière " séquencée ", et en étant capable de fermer un dossier, d'en ouvrir un autre, de fermer un dossier, d'en ouvrir un autre. On parle toujours du rôle de la femme en politique. Je crois aussi qu'on a plus le sentiment du temps qui passe, et du sentiment de l'urgence tout simplement parce qu'on sait à quelle heure les enfants sortent de l'école, on sait à quelle heure il y a une réunion, on sait à quelle heure il y a un certain nombre de choses à faire...
Christine OCKRENT - Aucun homme sur le plateau ne proteste pour le moment.
Jean-Michel BLIER - Rien à dire.
Christine LAGARDE - ... et dans ces conditions là tenir une réunion, laisser un temps de parole précis, demander aux gens de se concentrer sur ce qu'ils ont véritablement à faire et véritablement à dire, c'est une chose qui je pense ne nécessite pas un très gros apprentissage. Donc de ce point de vue là et de manière tout à fait pratique, je crois qu'on a parfois une façon de fonctionner différente.
Christine OCKRENT - Mais il paraît qu'au Conseil des Ministres, vous êtes la seule qu'on écoute.
Christine LAGARDE - Non. Non, non.
Christine OCKRENT - Modeste en plus ! (...)
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Christine OCKRENT - Christine LAGARDE, vous qui venez de ce qu'on appelle la société civile, donc vous n'étiez jusqu'à présent pas dans les milieux politiques...
Christine LAGARDE - Par opposition à la société militaire.
Christine OCKRENT - Voilà, ou politique, ou politicienne, plus exactement, est-ce que vous considérez qu'il y a parfois des clivages partisans qui sont véritablement stupides et qui sont autant de freins à l'avancée d'un certain nombre de projets, ou voilà, une manière d'alimenter une forme d'espoir aussi pour les Français ?
Christine LAGARDE - Bien sûr. Je crois qu'il y a un certain nombre de questions qui sont des questions qui s'adressent à toute la population et qui sont des défis de survie. Je pense notamment à l'environnement qui nécessiterait des travaux de consensus comme vous l'avez évoqué au Parlement européen, et où tous ensembles, collectivement, nous devrions nous projeter vers l'avenir et vers l'avenir du long terme, et pas du court terme de l'élection qui vient dans la circonscription, où on nous attend. C'est un peu la difficulté que moi je vois dans cette vie politique que je découvre, c'est qu'on a à la fois des problèmes de long terme pour lesquels il faudrait des solutions du long terme qui nécessiteraient une concertation et des consensus de temps en temps, et en même temps des agendas qui sont des courts termes, qui sont la prochaine élection, la campagne qui vient, les investitures et qui nécessitent souvent des positions qui sont dictés par une histoire parlementaire, par des habitudes acquises qui sont des pratiques d'affrontement. (...)
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Christine LAGARDE - Si vous me permettez, je crois qu'il y a un phénomène récent qui est intervenu sur la scène politique européenne, c'est l'élection de la chancelière allemande Angela MERKEL. Je crois que ça va être très intéressant d'observer de quelle manière justement, à la tête d'une coalition chrétienne démocrate, sociale démocrate et indépendant, comment elle va arriver à travailler ce consensus et à faire émerger un minimum de réformes, je pense qu'elle n'arrivera pas probablement à réaliser l'intégralité du programme qu'elle avait avancée, mais de quelle manière en travaillant ce consensus, en étant une femme à la tête du pouvoir fédéral allemand, elle va pouvoir mettre en oeuvre un certain nombre de réformes fondamentales(...)
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Serge JULY - Puisque j'arrive à la fin de l'émission, je vais savoir le plaisir de poser à chacune d'entre vous au moins une question. Madame LAGARDE, vous avez décrit votre engagement comme étant dans le cadre d'une mission. On arrive à la fin d'une période politique, du gouvernement. Il va prendre fin dans six mois. Est-ce que vous allez vous engager en politique ? Est-ce que vous serez candidate à un mandat ? Est-ce que ça vous a donné envie quoi finalement ?
Christine LAGARDE - Je considère que remplir cette mission, c'est déjà un engagement politique et c'est une façon de remplir cet engagement que de le tenir jusqu'au bout, donc jusqu'au 22 avril, et subséquemment je ferai mon travail jusqu'au bout...
Serge JULY - Oui, mais ça on a compris que vous serez à votre poste, mais...
Christine LAGARDE - ... il n'y a pas l'ombre d'un doute. Je ne suis pas candidate aux législatives, je n'ai pas d'investiture...
Serge JULY - Mais les municipales peut-être ?
Christine LAGARDE - Les municipales peut-être. Je regarde avec grand intérêt. Donc peut-être.
Serge JULY - Vous avez déjà une idée de la ville ?
Christine OCKRENT - Vers la Manche ?
Christine LAGARDE - Je ne sais pas. Ecoutez, au bord de l'eau en tous cas.
Serge JULY - Au bord de l'eau, au bord de l'eau. (...)
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Serge JULY - A propos de l'Allemagne, Angela MERKEL, vous avez dit tout à l'heure qu'elle pouvait provoquer ce mouvement. Vous pensez donc que Ségolène ROYAL, pourrait provoquer la même chose en France ?
Christine LAGARDE - Non moi je ne pense pas. Je pense..
Serge JULY - Ségolène elle ne peut pas, mais Angela, elle peut ?
Christine LAGARDE - Non je vais vous dire, je pense qu'il faut laisser du temps au temps. On va entrer dans une période de campagne présidentielle. Je suis un tout petit peu, j'ai un peu de regret qu'on imagine aujourd'hui que la réconciliation va se faire autour du Front national et que le programme de Nicolas SARKOZY et celui de Ségolène ROYAL serait la même chose. Donc je pense qu'il faut... Chaque chose en son temps...
Serge JULY - Mais personne n'est dupe...
Christine LAGARDE - Chaque chose en son temps. Laissons la campagne se faire, s'organiser, chacun des programmes se comparer, chacun des candidats faire leurs propositions selon un mode qui est assez classique et habituel et efforçons nous que les voix des femmes soient entendues sur des sujets réels, qui sont l'environnement, qui sont l'éducation, qui sont la question de savoir où en met la France dans le monde et de quelle manière on s'ouvre ou on se ferme. Et j'espère qu'on s'ouvrira. FIN
source http://www.exporter.gouv.fr, le 28 décembre 2006