Texte intégral
Q- Vous allez présenter tout à l'heure à J. Chirac les voeux que le
Gouvernement présente traditionnellement au chef de l'Etat. Quels voeux
vous formulez ce matin sur RTL pour J. Chirac ?
R- Ecoutez, pour votre retour à l'antenne ce matin, je devine chez vous
un esprit à nouveau facétieux, et je ne vous suivrai pas sur le chemin
où vous vouliez me conduire. La réalité est très simple. Le
Gouvernement, par la bouche de son Premier ministre, présentera ses
voeux au président de la République. Je suppose, et je souhaite d'
ailleurs, que ce soient des voeux d'abord sincères, personnels,
chaleureux à l'égard de J. Chirac, mais en même temps des voeux qui
rappellent que le Gouvernement doit agir selon le calendrier
institutionnel.
Q- On va en parler... Est-ce que vous souhaitez une retraite ?
R- Cela signifie tout simplement que nous sommes dans une démocratie.
Q- Restons sur J. Chirac...
R- ...moderne qui vit à son rythme...
Q- Bien sûr, évidemment... Est-ce que vous lui souhaitez une retraite
paisible, tranquille, à partir du mois de mai ?
R- Non, non, chacun dans ses responsabilités, vous pouvez supposer
cela. Je ne
vous suis pas sur ce terrain-là. A titre personnel, encore une fois, je
lui
souhaite des voeux sincères et chaleureux...
Q- La question...
R- ... et respectueux, ça va de soi.
Q- La question de la nouvelle candidature de J. Chirac est toujours
posée. Qu'est-ce que vous en pensez ?
R- Tout d'abord, et vous êtes trop bien informé pour ne pas le savoir,
à moins que ces vacances vous aient quelque peu égaré, je ne suis pas
le dépositaire des confidences de J. Chirac. Ensuite, et le président
de la République a indiqué qu'il rendrait publique sa décision au
premier trimestre, et je suis tout à fait certain qu'il prendra en
compte les intérêts de l'Etat, les aspirations de l'opinion et les
aspirations des citoyens. La situation, l'opinion c'est une alchimie.
Et de toute manière, encore une fois, il ne vous a pas échappé que moi
j'étais totalement engagé aux côtés de N. Sarkozy, donc il faut trouver
d'autres exégèses que moi.
Q- Dimanche soir, le président de la République a souhaité qu'un droit
"opposable" au logement existe dans l'arsenal juridique. Cet après-
midi, le Premier ministre devrait exposer les contours d'un projet de
loi en ce sens et le Parlement devrait adopter une loi avant la fin du
mois de février. Est-ce de la précipitation ?
R- Non,c'est une prise de conscience d'un problème qui est important.
C'est le problème des mal-logés, vous connaissez les estimations de l'
organisation et de l'association de l'Abbé Pierre. Trois millions de
personnes sont mal logées, 93.000 sont des SDF, 930.000 vivent plus ou
bien bien, en camping chez des amis, et deux millions vivent dans des
logements qui ne sont pas suffisamment décents, sans salle d'eau, sans
toilettes et ainsi suite. Donc, il faut naturellement bouger...
Q- Cela fait des années qu'on connaît le problème, et puis là
maintenant, en quelques semaines tout va être réglé ?
R- Non mais surtout ça fait des années... Mais surtout ça fait déjà
plusieurs mois que N. Sarkozy a lancé cette idée à l'occasion d'un
déplacement à Périgueux. C'est tout simplement le signal aussi que N.
Sarkozy propose des avancées sociales, auxquelles le Parti socialiste
et la candidate socialiste n'avaient même pas osé penser.
Q- N. Sarkozy voulait en faire un thème de sa campagne présidentielle
et voilà qu'on lui coupe l'herbe sous le pied.
R- Mais les thèmes sont fait pour être concrétisés. Moi je trouve que
c'est une bonne chose ce qui signifie simplement que N. Sarkozy est
entendu et écouté.
Q- Vous ne regrettez donc pas qu'il n'ait pas l'occasion de porter ce
thème pendant la campagne ?
R- Je me réjouis si ce thème a été entendu, retenu et concrétisé.
Q- N. Sarkozy, on en parle, donc il sera le seul candidat à demander
l'investiture de l'UMP, il sera investi le 14 janvier prochain, mais
pour sa part, M. Alliot-Marie n'exclut pas la possibilité de se
présenter hors du cadre de l'UMP. Qu'est-ce que vous en pensez ?
R- D'abord il y a des règles qui ont été adoptées par notre famille
politique à l'unanimité et donc par M. Alliot-Marie. Ensuite, celle-ci
a voulu très légitimement que des débats soient organisés. N. Sarkozy
s'y est d'autant plus employé qu'il y était lui-même extrêmement
favorable. Cela s'est fait avec le concours de J.-P. Raffarin ; cela
s'est fait à Lyon avec D. Perben, à Bordeaux avec A. Juppé... Et c'
était des débats d'ailleurs totalement différents de ceux organisés par
le Parti socialiste puisqu'ils étaient ouverts, ils étaient
transparents, ils étaient libres. Et ce furent des débats qui étaient
riches, denses et utiles. Troisième temps, je me souviens que M.
Alliot-Marie a déclaré qu'elle ne participerait pas à l'organisation
interne du scrutin. Nous en prenons acte. Mais comme j'ai un peu de
mémoire, je me souviens aussi qu'elle a déclaré le 15 décembre dernier,
dans une interview au Figaro, qu'elle était par principe pour "une
candidature unique". Je ne pense pas qu'elle ait changé d'avis sur ce
sujet.
Q- Mais justement, dans Sud-Ouest, la semaine dernière, elle disait
qu'elle réfléchissait à une candidature, hors du cadre de l'UMP, et que
elle n'excluait pas de ce fait d'être candidate à la présidence de la
République.
R- Oui, tout ceci est un peu compliqué. Mais la ministre de la Défense
ne m'en voudra certainement pas si je rappelle que pour les militaires,
il vaut mieux marcher droit que tourner en rond.
Q- Et alors ?
R- Et bien ça signifie que je fais toute confiance à M. Alliot-Marie
pour que ce qu'elle a affirmé au Figaro le 15 décembre ne soit pas
simplement un énoncé mais une réalité.
Q- Le 14 janvier, N. Sarkozy sera désigné candidat par l'UMP pour la
présidence de la République. Pourra-t-il être à la fois candidat à
plein temps et ministre de l'Intérieur, on se demande à quel moment ?
R- D'abord une bonne nouvelle, c'est que chez nous, tout est
transparent et démocratique, il y a un vote. Les votes ont commencé
hier matin, aujourd'hui, nous sommes déjà à 26.000 votants, donc il y a
une mobilisation de la famille UMP pour donner et insuffler encore
davantage de dynamisme à la démarche de N. Sarkozy. Mais, je suis très
surpris, parce que vous voulez toujours réserver un traitement
particulier à N. Sarkozy. Est-ce que vous avez... j'ai lu votre livre
par exemple "Liberté, Egalité, Réalité"... Est-ce que vous avez... ?
Q- Ah vous êtes trop bon de me faire de la pub...
R- Mais c'est normal, c'est le début de l'année, c'est pour cela...
Mais est-ce que vous vous êtes ému dans votre livre de la situation qui
était celle du Général de Gaulle, de V. Giscard d'Estaing, de F.
Mitterrand et de J. Chirac lorsqu'ils se sont représentés devant les
électeurs ? Est-ce que vous vous êtes ému de la situation de J. Chirac
et de L. Jospin lorsqu'ils étaient Premier ministre et qui n'ont pas
démissionné pour autant ? Est-ce que vous êtes renversé quand vous vous
souvenez que V. Giscard d'Estaing était ministre des Finances lorsqu'il
a été candidat en 1974 et qu'il n'a pas démissionné pour autant ?
Q- Les temps changent, la vérité d'hier n'est pas celle d'aujourd'
hui... Est-ce qu'on peut être ministre de l'Intérieur, qui est une
tâche épuisante et prenante, et candidat, courir tous les meeting
R- Ne soyez pas, ne soyez pas un homme du passé, soyez un homme d'
avenir...
Q- J'essaye...
R- Nous sommes au XXIe siècle, pas dans la seconde moitié du XIXe, à
l'époque où les ministres de l'Intérieur et les préfets organisaient
les candidatures et désignaient les vainqueurs. Je ne suis pas le Duc
de Persigny...
Q- Non, non, c'est le poids de la tâche...
R- ...et vous n'êtes pas A. Thiers.
Q- Non, non, c'est le poids de la tâche. Est-ce qu'on peut être
ministre del'Intérieur avec tout ce que ça demande comme investissement
personnel et candidat qui demande aussi un investissement personnel,
pourtant ?
R- Tout est question de capacité, et N. Sarkozy en a largement.
Q- En tout cas, le 14 janvier, le 15 janvier, sera-t-il encore ministre
de l'Intérieur ?
R- Ecoutez, ça je n'en sais rien. Je ne connais pas sa décision mais la
seule chose dont je suis sûr, parce que je le connais effectivement
depuis longtemps, c'est que sa décision sera prise en fonction du seul
intérêt général et non par tactique alors, n'inversez pas les
priorités.
Q- On dit que vous avez envie de le remplacer à l'Intérieur, est-ce
vrai ?
R- Le poste n'est pas vaquant, ce ne sera ni vous ni moi qui prendrons
la décision, alors je vous propose, ce matin de ne pas ouvrir le bal
des prétendants.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 3 janvier 2007
Gouvernement présente traditionnellement au chef de l'Etat. Quels voeux
vous formulez ce matin sur RTL pour J. Chirac ?
R- Ecoutez, pour votre retour à l'antenne ce matin, je devine chez vous
un esprit à nouveau facétieux, et je ne vous suivrai pas sur le chemin
où vous vouliez me conduire. La réalité est très simple. Le
Gouvernement, par la bouche de son Premier ministre, présentera ses
voeux au président de la République. Je suppose, et je souhaite d'
ailleurs, que ce soient des voeux d'abord sincères, personnels,
chaleureux à l'égard de J. Chirac, mais en même temps des voeux qui
rappellent que le Gouvernement doit agir selon le calendrier
institutionnel.
Q- On va en parler... Est-ce que vous souhaitez une retraite ?
R- Cela signifie tout simplement que nous sommes dans une démocratie.
Q- Restons sur J. Chirac...
R- ...moderne qui vit à son rythme...
Q- Bien sûr, évidemment... Est-ce que vous lui souhaitez une retraite
paisible, tranquille, à partir du mois de mai ?
R- Non, non, chacun dans ses responsabilités, vous pouvez supposer
cela. Je ne
vous suis pas sur ce terrain-là. A titre personnel, encore une fois, je
lui
souhaite des voeux sincères et chaleureux...
Q- La question...
R- ... et respectueux, ça va de soi.
Q- La question de la nouvelle candidature de J. Chirac est toujours
posée. Qu'est-ce que vous en pensez ?
R- Tout d'abord, et vous êtes trop bien informé pour ne pas le savoir,
à moins que ces vacances vous aient quelque peu égaré, je ne suis pas
le dépositaire des confidences de J. Chirac. Ensuite, et le président
de la République a indiqué qu'il rendrait publique sa décision au
premier trimestre, et je suis tout à fait certain qu'il prendra en
compte les intérêts de l'Etat, les aspirations de l'opinion et les
aspirations des citoyens. La situation, l'opinion c'est une alchimie.
Et de toute manière, encore une fois, il ne vous a pas échappé que moi
j'étais totalement engagé aux côtés de N. Sarkozy, donc il faut trouver
d'autres exégèses que moi.
Q- Dimanche soir, le président de la République a souhaité qu'un droit
"opposable" au logement existe dans l'arsenal juridique. Cet après-
midi, le Premier ministre devrait exposer les contours d'un projet de
loi en ce sens et le Parlement devrait adopter une loi avant la fin du
mois de février. Est-ce de la précipitation ?
R- Non,c'est une prise de conscience d'un problème qui est important.
C'est le problème des mal-logés, vous connaissez les estimations de l'
organisation et de l'association de l'Abbé Pierre. Trois millions de
personnes sont mal logées, 93.000 sont des SDF, 930.000 vivent plus ou
bien bien, en camping chez des amis, et deux millions vivent dans des
logements qui ne sont pas suffisamment décents, sans salle d'eau, sans
toilettes et ainsi suite. Donc, il faut naturellement bouger...
Q- Cela fait des années qu'on connaît le problème, et puis là
maintenant, en quelques semaines tout va être réglé ?
R- Non mais surtout ça fait des années... Mais surtout ça fait déjà
plusieurs mois que N. Sarkozy a lancé cette idée à l'occasion d'un
déplacement à Périgueux. C'est tout simplement le signal aussi que N.
Sarkozy propose des avancées sociales, auxquelles le Parti socialiste
et la candidate socialiste n'avaient même pas osé penser.
Q- N. Sarkozy voulait en faire un thème de sa campagne présidentielle
et voilà qu'on lui coupe l'herbe sous le pied.
R- Mais les thèmes sont fait pour être concrétisés. Moi je trouve que
c'est une bonne chose ce qui signifie simplement que N. Sarkozy est
entendu et écouté.
Q- Vous ne regrettez donc pas qu'il n'ait pas l'occasion de porter ce
thème pendant la campagne ?
R- Je me réjouis si ce thème a été entendu, retenu et concrétisé.
Q- N. Sarkozy, on en parle, donc il sera le seul candidat à demander
l'investiture de l'UMP, il sera investi le 14 janvier prochain, mais
pour sa part, M. Alliot-Marie n'exclut pas la possibilité de se
présenter hors du cadre de l'UMP. Qu'est-ce que vous en pensez ?
R- D'abord il y a des règles qui ont été adoptées par notre famille
politique à l'unanimité et donc par M. Alliot-Marie. Ensuite, celle-ci
a voulu très légitimement que des débats soient organisés. N. Sarkozy
s'y est d'autant plus employé qu'il y était lui-même extrêmement
favorable. Cela s'est fait avec le concours de J.-P. Raffarin ; cela
s'est fait à Lyon avec D. Perben, à Bordeaux avec A. Juppé... Et c'
était des débats d'ailleurs totalement différents de ceux organisés par
le Parti socialiste puisqu'ils étaient ouverts, ils étaient
transparents, ils étaient libres. Et ce furent des débats qui étaient
riches, denses et utiles. Troisième temps, je me souviens que M.
Alliot-Marie a déclaré qu'elle ne participerait pas à l'organisation
interne du scrutin. Nous en prenons acte. Mais comme j'ai un peu de
mémoire, je me souviens aussi qu'elle a déclaré le 15 décembre dernier,
dans une interview au Figaro, qu'elle était par principe pour "une
candidature unique". Je ne pense pas qu'elle ait changé d'avis sur ce
sujet.
Q- Mais justement, dans Sud-Ouest, la semaine dernière, elle disait
qu'elle réfléchissait à une candidature, hors du cadre de l'UMP, et que
elle n'excluait pas de ce fait d'être candidate à la présidence de la
République.
R- Oui, tout ceci est un peu compliqué. Mais la ministre de la Défense
ne m'en voudra certainement pas si je rappelle que pour les militaires,
il vaut mieux marcher droit que tourner en rond.
Q- Et alors ?
R- Et bien ça signifie que je fais toute confiance à M. Alliot-Marie
pour que ce qu'elle a affirmé au Figaro le 15 décembre ne soit pas
simplement un énoncé mais une réalité.
Q- Le 14 janvier, N. Sarkozy sera désigné candidat par l'UMP pour la
présidence de la République. Pourra-t-il être à la fois candidat à
plein temps et ministre de l'Intérieur, on se demande à quel moment ?
R- D'abord une bonne nouvelle, c'est que chez nous, tout est
transparent et démocratique, il y a un vote. Les votes ont commencé
hier matin, aujourd'hui, nous sommes déjà à 26.000 votants, donc il y a
une mobilisation de la famille UMP pour donner et insuffler encore
davantage de dynamisme à la démarche de N. Sarkozy. Mais, je suis très
surpris, parce que vous voulez toujours réserver un traitement
particulier à N. Sarkozy. Est-ce que vous avez... j'ai lu votre livre
par exemple "Liberté, Egalité, Réalité"... Est-ce que vous avez... ?
Q- Ah vous êtes trop bon de me faire de la pub...
R- Mais c'est normal, c'est le début de l'année, c'est pour cela...
Mais est-ce que vous vous êtes ému dans votre livre de la situation qui
était celle du Général de Gaulle, de V. Giscard d'Estaing, de F.
Mitterrand et de J. Chirac lorsqu'ils se sont représentés devant les
électeurs ? Est-ce que vous vous êtes ému de la situation de J. Chirac
et de L. Jospin lorsqu'ils étaient Premier ministre et qui n'ont pas
démissionné pour autant ? Est-ce que vous êtes renversé quand vous vous
souvenez que V. Giscard d'Estaing était ministre des Finances lorsqu'il
a été candidat en 1974 et qu'il n'a pas démissionné pour autant ?
Q- Les temps changent, la vérité d'hier n'est pas celle d'aujourd'
hui... Est-ce qu'on peut être ministre de l'Intérieur, qui est une
tâche épuisante et prenante, et candidat, courir tous les meeting
R- Ne soyez pas, ne soyez pas un homme du passé, soyez un homme d'
avenir...
Q- J'essaye...
R- Nous sommes au XXIe siècle, pas dans la seconde moitié du XIXe, à
l'époque où les ministres de l'Intérieur et les préfets organisaient
les candidatures et désignaient les vainqueurs. Je ne suis pas le Duc
de Persigny...
Q- Non, non, c'est le poids de la tâche...
R- ...et vous n'êtes pas A. Thiers.
Q- Non, non, c'est le poids de la tâche. Est-ce qu'on peut être
ministre del'Intérieur avec tout ce que ça demande comme investissement
personnel et candidat qui demande aussi un investissement personnel,
pourtant ?
R- Tout est question de capacité, et N. Sarkozy en a largement.
Q- En tout cas, le 14 janvier, le 15 janvier, sera-t-il encore ministre
de l'Intérieur ?
R- Ecoutez, ça je n'en sais rien. Je ne connais pas sa décision mais la
seule chose dont je suis sûr, parce que je le connais effectivement
depuis longtemps, c'est que sa décision sera prise en fonction du seul
intérêt général et non par tactique alors, n'inversez pas les
priorités.
Q- On dit que vous avez envie de le remplacer à l'Intérieur, est-ce
vrai ?
R- Le poste n'est pas vaquant, ce ne sera ni vous ni moi qui prendrons
la décision, alors je vous propose, ce matin de ne pas ouvrir le bal
des prétendants.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 3 janvier 2007