Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Le 19 septembre 2005, à l'occasion du déplacement du Premier ministre Hun Sen, nous avions signé ensemble à Paris le document-cadre de partenariat (DCP) entre la France et le Cambodge.
C'était le premier document de ce type que la France signait et c'était, du point de vue français, une évolution importante. Ainsi, pour la première fois, il était possible de formaliser avec un pays partenaire les priorités de notre coopération en faveur de son développement, d'ancrer les actions de la coopération française dans la durée, d'accroître leur efficacité et de leur donner une plus grande visibilité.
Depuis cette date, nous avons signé au total 26 documents-cadres de partenariat, le dernier hier lors de mon déplacement au Laos.
Précurseur dans la signature du DCP, le Cambodge s'est tout naturellement retrouvé précurseur dans le suivi de son application. En effet, cet instrument central pour l'efficacité de l'aide française qu'est le DCP doit être régulièrement évalué et adapté à l'environnement dans lequel s'inscrit notre partenariat. C'est pourquoi une revue annuelle sera systématiquement réalisée par nos ambassadeurs. Je remercie notre ambassadeur au Cambodge d'avoir piloté le premier de ces exercices annuels, qui a été l'occasion de tirer un bilan d'étape des succès engrangés, mais également des adaptations qu'il est naturel d'apporter.
C'est dans ce cadre que nous avons décidé de signer un avenant au DCP, en particulier pour définir plus précisément les projets sur lesquels nous entendions travailler ainsi que la manière dont la coopération française s'insère dans la communauté des autres bailleurs de fonds. C'était aussi l'occasion d'intégrer pleinement des thèmes importants pour notre coopération tels que son contexte régional, l'efficacité de l'aide, la question du genre ou encore la coopération militaire.
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,
Ce document-cadre de partenariat a donc été élaboré avec vous, et en fonction des priorités qui sont celles du gouvernement cambodgien. Il définit les lignes directrices de notre coopération sur cinq ans, de 2006 à 2010. Pour ce faire, il engage l'ensemble des acteurs de la coopération française dans votre pays : l'Etat, bien sûr, mais aussi nos collectivités locales, nos entreprises, nos ONG, ou encore nos organismes de recherche. Tous ont évidemment leur rôle à jouer, et nous souhaitons ainsi gagner en cohérence et en lisibilité.
Au total, ce sont jusqu'à 120 millions d'euros que la France entend ainsi consacrer au développement du Cambodge, entre 2006 et 2010. Cet accord vient conforter les relations privilégiées que nous entretenons avec vous, et qui place la France parmi les premiers donateurs bilatéraux au Cambodge.
La revue annuelle a permis de conforter les choix qui avaient été faits de concentrer l'aide française dans trois secteurs où les besoins du Cambodge sont les plus importants. Ces trois secteurs prioritaires sont :
- l'agriculture et la sécurité alimentaire,
- la protection de l'environnement et de la biodiversité,
- la santé et la lutte contre le sida.
En veillant ainsi à mieux cibler nos interventions, il s'agit bien d'éviter le saupoudrage, et donc de rendre notre coopération plus efficace, en lui donnant aussi une meilleure visibilité.
Mais au-delà de ces trois secteurs prioritaires, d'autres interventions sont également prévues par la France dans des domaines aussi importants que le développement urbain, la gouvernance, la promotion de l'enseignement supérieur et de la recherche, la promotion de la langue française, la coopération culturelle et le patrimoine.
Bien entendu, même après cet avenant, le DCP doit demeurer un outil évolutif. De ce point de vue, la revue à mi-parcours du DCP en 2008, sera une étape très importante. En effet, comme nous venons d'en discuter ensemble, les perspectives économiques du Cambodge, très favorables, transforment rapidement le contexte de notre coopération. La revue à mi-parcours permettra donc de faire évoluer notre coopération afin de l'adapter à la rapide croissance économique du Cambodge.
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,
Aujourd'hui, avec la signature de cet avenant au document-cadre de partenariat, nous franchissons ensemble un nouveau pas important de notre relation bilatérale.
C'est tout le sens de ma présence parmi vous au Cambodge : vous redire l'estime et l'amitié de la France, et surtout sa détermination à poursuivre son engagement à vos côtés.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 janvier 2007
Le 19 septembre 2005, à l'occasion du déplacement du Premier ministre Hun Sen, nous avions signé ensemble à Paris le document-cadre de partenariat (DCP) entre la France et le Cambodge.
C'était le premier document de ce type que la France signait et c'était, du point de vue français, une évolution importante. Ainsi, pour la première fois, il était possible de formaliser avec un pays partenaire les priorités de notre coopération en faveur de son développement, d'ancrer les actions de la coopération française dans la durée, d'accroître leur efficacité et de leur donner une plus grande visibilité.
Depuis cette date, nous avons signé au total 26 documents-cadres de partenariat, le dernier hier lors de mon déplacement au Laos.
Précurseur dans la signature du DCP, le Cambodge s'est tout naturellement retrouvé précurseur dans le suivi de son application. En effet, cet instrument central pour l'efficacité de l'aide française qu'est le DCP doit être régulièrement évalué et adapté à l'environnement dans lequel s'inscrit notre partenariat. C'est pourquoi une revue annuelle sera systématiquement réalisée par nos ambassadeurs. Je remercie notre ambassadeur au Cambodge d'avoir piloté le premier de ces exercices annuels, qui a été l'occasion de tirer un bilan d'étape des succès engrangés, mais également des adaptations qu'il est naturel d'apporter.
C'est dans ce cadre que nous avons décidé de signer un avenant au DCP, en particulier pour définir plus précisément les projets sur lesquels nous entendions travailler ainsi que la manière dont la coopération française s'insère dans la communauté des autres bailleurs de fonds. C'était aussi l'occasion d'intégrer pleinement des thèmes importants pour notre coopération tels que son contexte régional, l'efficacité de l'aide, la question du genre ou encore la coopération militaire.
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,
Ce document-cadre de partenariat a donc été élaboré avec vous, et en fonction des priorités qui sont celles du gouvernement cambodgien. Il définit les lignes directrices de notre coopération sur cinq ans, de 2006 à 2010. Pour ce faire, il engage l'ensemble des acteurs de la coopération française dans votre pays : l'Etat, bien sûr, mais aussi nos collectivités locales, nos entreprises, nos ONG, ou encore nos organismes de recherche. Tous ont évidemment leur rôle à jouer, et nous souhaitons ainsi gagner en cohérence et en lisibilité.
Au total, ce sont jusqu'à 120 millions d'euros que la France entend ainsi consacrer au développement du Cambodge, entre 2006 et 2010. Cet accord vient conforter les relations privilégiées que nous entretenons avec vous, et qui place la France parmi les premiers donateurs bilatéraux au Cambodge.
La revue annuelle a permis de conforter les choix qui avaient été faits de concentrer l'aide française dans trois secteurs où les besoins du Cambodge sont les plus importants. Ces trois secteurs prioritaires sont :
- l'agriculture et la sécurité alimentaire,
- la protection de l'environnement et de la biodiversité,
- la santé et la lutte contre le sida.
En veillant ainsi à mieux cibler nos interventions, il s'agit bien d'éviter le saupoudrage, et donc de rendre notre coopération plus efficace, en lui donnant aussi une meilleure visibilité.
Mais au-delà de ces trois secteurs prioritaires, d'autres interventions sont également prévues par la France dans des domaines aussi importants que le développement urbain, la gouvernance, la promotion de l'enseignement supérieur et de la recherche, la promotion de la langue française, la coopération culturelle et le patrimoine.
Bien entendu, même après cet avenant, le DCP doit demeurer un outil évolutif. De ce point de vue, la revue à mi-parcours du DCP en 2008, sera une étape très importante. En effet, comme nous venons d'en discuter ensemble, les perspectives économiques du Cambodge, très favorables, transforment rapidement le contexte de notre coopération. La revue à mi-parcours permettra donc de faire évoluer notre coopération afin de l'adapter à la rapide croissance économique du Cambodge.
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,
Aujourd'hui, avec la signature de cet avenant au document-cadre de partenariat, nous franchissons ensemble un nouveau pas important de notre relation bilatérale.
C'est tout le sens de ma présence parmi vous au Cambodge : vous redire l'estime et l'amitié de la France, et surtout sa détermination à poursuivre son engagement à vos côtés.
Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 janvier 2007