Entretien de Mme Catherine Colonna, ministre déléguée aux affaires européennes, avec TV Tours le 25 janvier 2007 sur le rôle des fonds européens dans le développement des régions.

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Circonstance : Déplacement à Loches (Indre-et-Loire), le 25 janvier 2007

Média : TV Tours

Texte intégral

Q - J'aimerais savoir qu'est ce que cette nouvelle génération de fonds structurels va changer pour la ruralité, pour les communes ?
R - D'abord, il y a ce qui ne change pas : nous avons réussi à avoir globalement la même enveloppe, le même budget pour les années 2007/2013 que pour les années précédentes. Ensuite, il y a un peu plus de souplesse dans l'utilisation des fonds. Il n'y a plus ce que l'on appelle le zonage, qui fait qu'en fonction de l'endroit où vous vous trouviez, un projet pouvait être aidé ou non. C'est un élément de souplesse qu'il faut bien gérer. Comment le gérer ? Cela sera aux préfets, aux préfets de région et aux préfets de département, en liaison avec les élus locaux et les porteurs de projet, de regarder là où il faut investir, là où il sera le plus utile de mettre un euro pour avoir un effet de levier et pour créer de l'activité économique.
Q - Concrètement l'Europe paraît parfois très loin des Français. Est-ce un travail important de faire que l'on voit l'Europe ?
R - Concrètement, ce sont des centaines de millions d'euros - je dis bien des centaines de millions d'euros - pour chacune de nos régions, donc c'est très concret. Il faut des lois, il faut des règlements, comme dans un conseil municipal il faut des délibérations et des décisions, et ensuite il y a des actions. Dans chacune de nos régions, et de nos départements, l'Europe est présente pour aider le développement économique et social, la formation et l'insertion. Nous avons d'ailleurs décidé de changer les choses à partir de ce mois de janvier 2007, pour la nouvelle génération de fonds européens, chaque fois qu'un projet sera aidé par l'Union européenne, on le dira, à l'aide d'un panneau et on l'indiquera sur le site Internet de la préfecture. Comme cela les gens sauront ce que l'Europe fait pour eux.
Q - C'est un grand travail...
R - C'est un grand travail mais il y avait un grand besoin !Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 janvier 2007