Texte intégral
Comme vous l'avez dit, Paris a été, la semaine dernière, le lieu d'une grande réflexion mondiale sur les conséquences de l'évolution climatique.
Jeudi, les débats ont essentiellement porté sur les enjeux scientifiques, avec la réunion intergouvernementale sur l'évolution climatique, laquelle a révélé un consensus mondial sur les conséquences du réchauffement. Puis, vendredi et samedi, a eu lieu, à l'initiative du président de la République, la Conférence internationale pour une gouvernance écologique mondiale. 200 personnes, 60 pays et 50 ministres de l'Environnement y ont participé.
Jusqu'à présent, 500 conventions se faisaient concurrence pour traiter des questions climatiques. C'est dire l'inefficacité du dispositif. Le président de la République a fait des propositions au nom de tous les participants - qu'il s'agisse de M. Juppé ou de M. Védrine - visant à mieux prendre en compte les équilibres écologiques de la planète.
A ce titre, le groupe des "Amis de l'ONU pour l'environnement" a été créé et sa première réunion aura lieu, au Maroc, d'ici à quelques mois. Enfin, le secrétaire exécutif de la Convention sur l'évolution climatique a suggéré que tous les chefs d'Etat et de gouvernement se réunissent pour créer, enfin, une Organisation des Nations unies pour l'Environnement. C'est l'honneur de la France d'avoir été la première à le proposer.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 février 2007