Texte intégral
Monsieur le Président du Sénat de Roumanie,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale de Bulgarie,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
C'est une grande joie pour moi et mes collègues sénateurs d'accueillir au Sénat, les représentants de deux pays amis, de deux partenaires avec lesquels nous entretenons, de longue date, des relations riches et fécondes.
Vous avez souhaité fêter au Sénat l'entrée de vos deux pays dans l'Union Européenne et je vous en remercie très chaleureusement.
Il y a, en effet, des raisons de se réjouir. Votre adhésion est un succès. C'est aussi une chance.
C'est d'abord un succès de l'Europe.
Le projet européen, sur lequel on a tant écrit, était d'abord inspiré par le souci d'éviter, en Europe tout au moins, la répétition des errements passés. Il fallait impérativement trouver un antidote à des siècles de conflits et de déchirements et construire des solidarités irréversibles. Il s'agissait aussi -faut-il le rappeler- de préserver un espace de liberté et de démocratie dans le contexte de la guerre froide.
Ce projet a bien entendu profondément et heureusement évolué pendant 50 ans. Cinq élargissements successifs ont été réalisés. Mais notre dessein européen est demeuré et a su garder cette approche solidaire qui nous unit et nous renforce.
Je sais que les peuples roumain et bulgare, même s'ils doivent être un jour, peut-être, touchés à leur tour par « l'euroscepticisme », n'oublieront pas -c'est ma conviction- la fraternité et la solidarité européennes, manifestées pendant toutes les années qui ont entouré l'adhésion.
Ce succès est aussi une chance.
Votre arrivée, chers amis, est en effet un enrichissement pour notre Union. La famille européenne s'agrandit de 30 millions de personnes. La France s'en félicite. Nos débats vont bénéficier de votre culture et de votre héritage, nos économies vont continuer à se dynamiser réciproquement et nos convergences culturelles, qu'illustre l'appartenance de vos deux pays à l'Organisation internationale de la Francophonie, vont se renforcer.
Au moment où les années difficiles de la préparation à votre adhésion vont commencer à appartenir à l'histoire, permettez-moi de dire que le Sénat français est heureux d'avoir pris toute sa part dans le très fort soutien que la France a apporté à vos pays. Le jumelage en cours avec le Sénat roumain, en association avec nos amis italiens et hongrois, ou nos échanges avec l'Assemblée Nationale bulgare en témoignent.
C'est donc fort justement que le Parlement français, Assemblée Nationale comme Sénat, a ratifié, à l'unanimité je tiens à le rappeler, l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie.
C'est une raison supplémentaire de me réjouir d'accueillir aujourd'hui cette réunion -je dirais familiale- pour célébrer l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union Européenne.
Bienvenue à tous au Sénat.
Bonne soirée.
Je vous remercie.Source http://www.senat.fr, le 19 février 2007
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale de Bulgarie,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
C'est une grande joie pour moi et mes collègues sénateurs d'accueillir au Sénat, les représentants de deux pays amis, de deux partenaires avec lesquels nous entretenons, de longue date, des relations riches et fécondes.
Vous avez souhaité fêter au Sénat l'entrée de vos deux pays dans l'Union Européenne et je vous en remercie très chaleureusement.
Il y a, en effet, des raisons de se réjouir. Votre adhésion est un succès. C'est aussi une chance.
C'est d'abord un succès de l'Europe.
Le projet européen, sur lequel on a tant écrit, était d'abord inspiré par le souci d'éviter, en Europe tout au moins, la répétition des errements passés. Il fallait impérativement trouver un antidote à des siècles de conflits et de déchirements et construire des solidarités irréversibles. Il s'agissait aussi -faut-il le rappeler- de préserver un espace de liberté et de démocratie dans le contexte de la guerre froide.
Ce projet a bien entendu profondément et heureusement évolué pendant 50 ans. Cinq élargissements successifs ont été réalisés. Mais notre dessein européen est demeuré et a su garder cette approche solidaire qui nous unit et nous renforce.
Je sais que les peuples roumain et bulgare, même s'ils doivent être un jour, peut-être, touchés à leur tour par « l'euroscepticisme », n'oublieront pas -c'est ma conviction- la fraternité et la solidarité européennes, manifestées pendant toutes les années qui ont entouré l'adhésion.
Ce succès est aussi une chance.
Votre arrivée, chers amis, est en effet un enrichissement pour notre Union. La famille européenne s'agrandit de 30 millions de personnes. La France s'en félicite. Nos débats vont bénéficier de votre culture et de votre héritage, nos économies vont continuer à se dynamiser réciproquement et nos convergences culturelles, qu'illustre l'appartenance de vos deux pays à l'Organisation internationale de la Francophonie, vont se renforcer.
Au moment où les années difficiles de la préparation à votre adhésion vont commencer à appartenir à l'histoire, permettez-moi de dire que le Sénat français est heureux d'avoir pris toute sa part dans le très fort soutien que la France a apporté à vos pays. Le jumelage en cours avec le Sénat roumain, en association avec nos amis italiens et hongrois, ou nos échanges avec l'Assemblée Nationale bulgare en témoignent.
C'est donc fort justement que le Parlement français, Assemblée Nationale comme Sénat, a ratifié, à l'unanimité je tiens à le rappeler, l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie.
C'est une raison supplémentaire de me réjouir d'accueillir aujourd'hui cette réunion -je dirais familiale- pour célébrer l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union Européenne.
Bienvenue à tous au Sénat.
Bonne soirée.
Je vous remercie.Source http://www.senat.fr, le 19 février 2007