Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux d'être aujourd'hui parmi vous pour clôturer ce congrès national de l'UNPT. C'est pour moi l'occasion de saluer les membres de votre organisation et à travers eux 25.000 agriculteurs, qui font de la France le premier producteur européen de pomme de terre. Avec 6 millions de tonnes produites annuellement et un chiffre d'affaires d'environ 1,6 milliard d'euros la pomme de terre représente une filière importante pour notre agriculture. La solidité de cette filière repose sur le savoir faire des chefs d'entreprise que vous êtes. De plus, l'engagement de la profession et l'esprit d'entreprise des producteurs a permis de moderniser cette filière qui a su, par des avancées techniques, par un rajeunissement du marketing, faire sortir les pommes de terre du statut de matière première banalisée. Je tracerai ici quelques pistes pour l'action conjointe des pouvoirs publics et des professionnels, afin de poursuivre ensemble la success story de la filière.
1. Mobiliser les partenaires pour développer la recherche appliquée.
Pour la filière de la pomme-de-terre, les perspectives de croissances restent prometteuses au niveau mondial. La croissance du secteur est forte dans les pays en développement, notamment en Inde et en Chine : la production mondiale a doublé au cours des 20 dernières années et pourrait encore doubler d'ici 10 ou 20 ans. Ces perspectives exigent une mobilisation sans faille, dans notre pays, pour accroître notre compétitivité. Je pense en particulier à la création variétale, qui devrait permettre de cultiver des variétés plus résistantes aux maladies et aux ravageurs. Les efforts pour maîtriser l'impact sur l'environnement sont également un gage d'avenir.
Je connais les efforts que déploie l'Institut technique de la pomme de terre (ITPT) aux côtés d'Arvalis Institut du végétal. La recherche appliquée est la clé de l'avenir de la filière. Les défis technologiques sont de taille, et je me réjouis que les trois principaux secteurs de la filière pomme de terre française puissent travailler ensemble, au sein d'une même structure. La préservation de cet atout est un impératif collectif et qu'il faut renforcer dans un véritable esprit de synergie pour rendre efficace la recherche. Je sais que vous-même et votre Fédération, Monsieur le Président, vous y employez avec ardeur. Le Ministère de l'Agriculture apporte chaque année son soutien au financement des actions conduites par l'ITPT et Arvalis. J'ai fait du soutien publique à l'innovation dans la filière une priorité budgétaire, et décidé de maintenir en 2007 l'effort de VINIFLHOR et du CASDAR, le fonds d'affectation spécial pour le développement agricole et rural, en faveur de l'Institut technique de la pomme-de-terre. A ce soutien, il conviendra d'ajouter les subventions des contrats de projet, dont les montants ne sont pas encore arrêtés.
2. Pérenniser les succès de la transformation agroalimentaire.
Je sais combien les professionnels de la pomme de terre font preuve de dynamisme et d'adaptation. Vous l'avez montré l'année dernière, lorsque la pomme de terre primeur a rejoint l'ensemble de la filière. Malgré la baisse de production due à des conditions climatiques défavorables en 2006, les exportations de primeurs ont bien résisté, avec un raffermissement des prix par rapport à la campagne précédente.
Le secteur de la transformation agroalimentaire, quasiment inexistant dans les années 60, a su devenir, avec plus d'un million de tonnes traitées annuellement, une industrie solide et dynamique, qui gagne des parts de marché à l'exportation. En quelques années, ce débouché a rattrapé puis dépassé la consommation intérieure à l'état frais. La France est devenue le leader mondial des exportations en volume et en valeur. Ces succès, nous les devons aussi à la solidité de l'organisation économique d'une filière, dont les secteurs du « frais », de la transformation, des plants et désormais de la primeur, coopèrent étroitement. L'organisation des interprofessions, Monsieur le Président, mérite en effet d'être non seulement maintenue, mais renforcée. Depuis sa création, l'UNPT n'a cessé d'oeuvrer à cette tâche. Aujourd'hui, il faut aller plus loin dans les partenariats, afin d'être plus réactif aux évolutions des marchés, et plus loin dans la contractualisation, afin de mieux sécuriser la situation des producteurs.
Ces dernières années, les aides à l'investissement débloquées au titre de la prime d'orientation agricole, et complétées dans certains cas par VINIFLHOR, ont permis d'aider les entreprises du secteur agroalimentaire à se mettre aux normes communautaires. La branche féculerie connaît elle aussi de profondes mutations. Je vous confirme que Viniflhor a fourni une aide au stockage pour la féculerie d'Haussimont, après le retrait du groupe AVEBE. Je salue par ailleurs votre action pour le maintien en activité de ce site. L'engagement des producteurs pour financer la recherche de nouveaux débouchés et ainsi assurer la pérennité de l'entreprise sont exemplaires Le « paysage féculier français » conserve ainsi son potentiel.
3. Développer les nouveaux débouchés : le Gouvernement encourage et accompagne les initiatives.
Je porte une grande attention à la valorisation non alimentaire des produits agricoles. C'est une voie d'avenir. La mise en oeuvre du Plan biocarburants par Jean-Pierre RAFFARIN dès 2002, la préparation d'un Plan biocombustibles, la sélection du pôle de compétitivité « Industries et Agro-ressources » en région Champagne-Ardenne-Picardie, sont autant de démonstrations de l'engagement fort des pouvoirs publics en faveur de la création de nouveaux débouchés pour les filières agricoles, de la réduction de notre facture énergétique et de la lutte contre le changement climatique.
Je voudrais en particulier revenir sur deux initiatives d'intérêt capital pour la féculerie. La première correspond aux dispositions prévues par la Loi d'orientation agricole du 5 janvier 2006 concernant les plastiques biodégradables. La Loi prévoit tout d'abord l'interdiction de la distribution de sacs de caisse en plastique non biodégradable en 2010. Le décret concernant cette mesure a été notifié à Bruxelles en août 2006, mais la Commission européenne a exprimé en novembre dernier un avis réservé. Le Gouvernement s'est engagé à aller jusqu'au bout de la démarche et poursuit la négociation dans les mêmes termes avec la Commission européenne. La Loi d'orientation prévoit également l'obligation d'incorporer des matières végétales dans certains plastiques. Afin de conforter le développement des filières françaises de production, dont la vôtre, j'ai choisi dès maintenant d'intégrer le critère de biodégradabilité dans le décret correspondant. La mesure sera notifiée très prochainement à la Commission européenne ; si elle est adoptée, elle permettra la création de débouchés pour l'amidon de céréales et la fécule de pomme de terre françaises.
Je veux également rappeler les orientations stratégiques qui concernent le développement de la chimie du végétal et des biomatériaux. Ces orientations ont été lancées en juillet 2006 par Nicolas FORISSIER en collaboration avec Claude ROY. Les représentants des industriels concernés, des organisations professionnelles agricoles, des organismes de recherche et développement et des diverses administrations ont été consultés. Le Ministère de l'Agriculture favorise ces nouvelles orientations : les progrès de la chimie du végétal offrent des perspectives certaines aux filières agricoles.
4. Veiller au respect des équilibres aux niveaux communautaire et international.
En ce qui concerne l'organisation commune de marché de la fécule, les discussions relatives à la prorogation du système de contingentement ont débuté récemment. La Commission a proposé de prolonger de deux campagnes supplémentaires le système actuel, avec le même niveau et la même répartition des quotas de production. C'est une position intéressante, susceptible d'offrir aux opérateurs une lisibilité à court et moyen terme, compte tenu de l'état du marché. Je veillerai à ce que le débat sur la demande d'augmentation de contingent de certains pays, tel la Pologne, ne soit pas ouvert une nouvelle fois. Le Conseil des Ministres d'avril prochain devrait être en mesure d'adopter le règlement afférent.
Par ailleurs, le projet de réforme de l'OCM fruits et légumes est actuellement en discussion. Comme vous le savez ce projet que nous avons examiné pour la première fois lors du dernier conseil concernera le secteur de la pomme-de-terre. La Commission prévoit d'autoriser l'activation de droit à paiement unique sur les surfaces en fruits et légumes et en pommes de terre de consommation. Cette proposition remet en cause la réforme de la PAC de juin 2003, alors même que sa mise en oeuvre n'est pas encore effective dans tous les pays de l'Union. Il s'agit d'abord d'une question de principe. Le Conseil a reconnu le risque de distorsion de concurrence entre certains exploitants en grande culture et les exploitations spécialisées en fruits et légumes ou en pommes de terre de consommation. Aucun élément nouveau n'étant intervenu depuis, je m'opposerai à l'intégration de ces productions dans le régime de paiement unique, tant que l'évaluation de la mise en oeuvre de la PAC réformée, prévue en 2008-2009, ne sera pas connue.
Sur l'ensemble de cette proposition de réforme de l'OCM, je me suis opposé au manque de dynamisme de la Commission. Rien de satisfaisant n'est prévu pour la gestion des crises et encore une fois, le découplage total qui est proposé risque de déstabiliser les secteurs spécialisés comme celui de la pomme de terre. C'est pourquoi nous ne pouvons l'accepter en l'état .
Conclusion.
Le rythme des innovations et la solidité des organisations, au sein de la filière de la pomme-de-terre, représentent d'une certaine manière un exemple pour d'autres branches de la production agricole et des industries agroalimentaires.
Vous êtes engagés sur des voies d'avenir, notamment dans le domaine des débouchés non alimentaires, où le progrès technique et technologique est une réalité en marche. Vous jouez un rôle de pionniers dans la prise en compte des préoccupations environnementales. votre engagement prospectif est ainsi une des clés de la réussite de la filière.
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux d'être aujourd'hui parmi vous pour clôturer ce congrès national de l'UNPT. C'est pour moi l'occasion de saluer les membres de votre organisation et à travers eux 25.000 agriculteurs, qui font de la France le premier producteur européen de pomme de terre. Avec 6 millions de tonnes produites annuellement et un chiffre d'affaires d'environ 1,6 milliard d'euros la pomme de terre représente une filière importante pour notre agriculture. La solidité de cette filière repose sur le savoir faire des chefs d'entreprise que vous êtes. De plus, l'engagement de la profession et l'esprit d'entreprise des producteurs a permis de moderniser cette filière qui a su, par des avancées techniques, par un rajeunissement du marketing, faire sortir les pommes de terre du statut de matière première banalisée. Je tracerai ici quelques pistes pour l'action conjointe des pouvoirs publics et des professionnels, afin de poursuivre ensemble la success story de la filière.
1. Mobiliser les partenaires pour développer la recherche appliquée.
Pour la filière de la pomme-de-terre, les perspectives de croissances restent prometteuses au niveau mondial. La croissance du secteur est forte dans les pays en développement, notamment en Inde et en Chine : la production mondiale a doublé au cours des 20 dernières années et pourrait encore doubler d'ici 10 ou 20 ans. Ces perspectives exigent une mobilisation sans faille, dans notre pays, pour accroître notre compétitivité. Je pense en particulier à la création variétale, qui devrait permettre de cultiver des variétés plus résistantes aux maladies et aux ravageurs. Les efforts pour maîtriser l'impact sur l'environnement sont également un gage d'avenir.
Je connais les efforts que déploie l'Institut technique de la pomme de terre (ITPT) aux côtés d'Arvalis Institut du végétal. La recherche appliquée est la clé de l'avenir de la filière. Les défis technologiques sont de taille, et je me réjouis que les trois principaux secteurs de la filière pomme de terre française puissent travailler ensemble, au sein d'une même structure. La préservation de cet atout est un impératif collectif et qu'il faut renforcer dans un véritable esprit de synergie pour rendre efficace la recherche. Je sais que vous-même et votre Fédération, Monsieur le Président, vous y employez avec ardeur. Le Ministère de l'Agriculture apporte chaque année son soutien au financement des actions conduites par l'ITPT et Arvalis. J'ai fait du soutien publique à l'innovation dans la filière une priorité budgétaire, et décidé de maintenir en 2007 l'effort de VINIFLHOR et du CASDAR, le fonds d'affectation spécial pour le développement agricole et rural, en faveur de l'Institut technique de la pomme-de-terre. A ce soutien, il conviendra d'ajouter les subventions des contrats de projet, dont les montants ne sont pas encore arrêtés.
2. Pérenniser les succès de la transformation agroalimentaire.
Je sais combien les professionnels de la pomme de terre font preuve de dynamisme et d'adaptation. Vous l'avez montré l'année dernière, lorsque la pomme de terre primeur a rejoint l'ensemble de la filière. Malgré la baisse de production due à des conditions climatiques défavorables en 2006, les exportations de primeurs ont bien résisté, avec un raffermissement des prix par rapport à la campagne précédente.
Le secteur de la transformation agroalimentaire, quasiment inexistant dans les années 60, a su devenir, avec plus d'un million de tonnes traitées annuellement, une industrie solide et dynamique, qui gagne des parts de marché à l'exportation. En quelques années, ce débouché a rattrapé puis dépassé la consommation intérieure à l'état frais. La France est devenue le leader mondial des exportations en volume et en valeur. Ces succès, nous les devons aussi à la solidité de l'organisation économique d'une filière, dont les secteurs du « frais », de la transformation, des plants et désormais de la primeur, coopèrent étroitement. L'organisation des interprofessions, Monsieur le Président, mérite en effet d'être non seulement maintenue, mais renforcée. Depuis sa création, l'UNPT n'a cessé d'oeuvrer à cette tâche. Aujourd'hui, il faut aller plus loin dans les partenariats, afin d'être plus réactif aux évolutions des marchés, et plus loin dans la contractualisation, afin de mieux sécuriser la situation des producteurs.
Ces dernières années, les aides à l'investissement débloquées au titre de la prime d'orientation agricole, et complétées dans certains cas par VINIFLHOR, ont permis d'aider les entreprises du secteur agroalimentaire à se mettre aux normes communautaires. La branche féculerie connaît elle aussi de profondes mutations. Je vous confirme que Viniflhor a fourni une aide au stockage pour la féculerie d'Haussimont, après le retrait du groupe AVEBE. Je salue par ailleurs votre action pour le maintien en activité de ce site. L'engagement des producteurs pour financer la recherche de nouveaux débouchés et ainsi assurer la pérennité de l'entreprise sont exemplaires Le « paysage féculier français » conserve ainsi son potentiel.
3. Développer les nouveaux débouchés : le Gouvernement encourage et accompagne les initiatives.
Je porte une grande attention à la valorisation non alimentaire des produits agricoles. C'est une voie d'avenir. La mise en oeuvre du Plan biocarburants par Jean-Pierre RAFFARIN dès 2002, la préparation d'un Plan biocombustibles, la sélection du pôle de compétitivité « Industries et Agro-ressources » en région Champagne-Ardenne-Picardie, sont autant de démonstrations de l'engagement fort des pouvoirs publics en faveur de la création de nouveaux débouchés pour les filières agricoles, de la réduction de notre facture énergétique et de la lutte contre le changement climatique.
Je voudrais en particulier revenir sur deux initiatives d'intérêt capital pour la féculerie. La première correspond aux dispositions prévues par la Loi d'orientation agricole du 5 janvier 2006 concernant les plastiques biodégradables. La Loi prévoit tout d'abord l'interdiction de la distribution de sacs de caisse en plastique non biodégradable en 2010. Le décret concernant cette mesure a été notifié à Bruxelles en août 2006, mais la Commission européenne a exprimé en novembre dernier un avis réservé. Le Gouvernement s'est engagé à aller jusqu'au bout de la démarche et poursuit la négociation dans les mêmes termes avec la Commission européenne. La Loi d'orientation prévoit également l'obligation d'incorporer des matières végétales dans certains plastiques. Afin de conforter le développement des filières françaises de production, dont la vôtre, j'ai choisi dès maintenant d'intégrer le critère de biodégradabilité dans le décret correspondant. La mesure sera notifiée très prochainement à la Commission européenne ; si elle est adoptée, elle permettra la création de débouchés pour l'amidon de céréales et la fécule de pomme de terre françaises.
Je veux également rappeler les orientations stratégiques qui concernent le développement de la chimie du végétal et des biomatériaux. Ces orientations ont été lancées en juillet 2006 par Nicolas FORISSIER en collaboration avec Claude ROY. Les représentants des industriels concernés, des organisations professionnelles agricoles, des organismes de recherche et développement et des diverses administrations ont été consultés. Le Ministère de l'Agriculture favorise ces nouvelles orientations : les progrès de la chimie du végétal offrent des perspectives certaines aux filières agricoles.
4. Veiller au respect des équilibres aux niveaux communautaire et international.
En ce qui concerne l'organisation commune de marché de la fécule, les discussions relatives à la prorogation du système de contingentement ont débuté récemment. La Commission a proposé de prolonger de deux campagnes supplémentaires le système actuel, avec le même niveau et la même répartition des quotas de production. C'est une position intéressante, susceptible d'offrir aux opérateurs une lisibilité à court et moyen terme, compte tenu de l'état du marché. Je veillerai à ce que le débat sur la demande d'augmentation de contingent de certains pays, tel la Pologne, ne soit pas ouvert une nouvelle fois. Le Conseil des Ministres d'avril prochain devrait être en mesure d'adopter le règlement afférent.
Par ailleurs, le projet de réforme de l'OCM fruits et légumes est actuellement en discussion. Comme vous le savez ce projet que nous avons examiné pour la première fois lors du dernier conseil concernera le secteur de la pomme-de-terre. La Commission prévoit d'autoriser l'activation de droit à paiement unique sur les surfaces en fruits et légumes et en pommes de terre de consommation. Cette proposition remet en cause la réforme de la PAC de juin 2003, alors même que sa mise en oeuvre n'est pas encore effective dans tous les pays de l'Union. Il s'agit d'abord d'une question de principe. Le Conseil a reconnu le risque de distorsion de concurrence entre certains exploitants en grande culture et les exploitations spécialisées en fruits et légumes ou en pommes de terre de consommation. Aucun élément nouveau n'étant intervenu depuis, je m'opposerai à l'intégration de ces productions dans le régime de paiement unique, tant que l'évaluation de la mise en oeuvre de la PAC réformée, prévue en 2008-2009, ne sera pas connue.
Sur l'ensemble de cette proposition de réforme de l'OCM, je me suis opposé au manque de dynamisme de la Commission. Rien de satisfaisant n'est prévu pour la gestion des crises et encore une fois, le découplage total qui est proposé risque de déstabiliser les secteurs spécialisés comme celui de la pomme de terre. C'est pourquoi nous ne pouvons l'accepter en l'état .
Conclusion.
Le rythme des innovations et la solidité des organisations, au sein de la filière de la pomme-de-terre, représentent d'une certaine manière un exemple pour d'autres branches de la production agricole et des industries agroalimentaires.
Vous êtes engagés sur des voies d'avenir, notamment dans le domaine des débouchés non alimentaires, où le progrès technique et technologique est une réalité en marche. Vous jouez un rôle de pionniers dans la prise en compte des préoccupations environnementales. votre engagement prospectif est ainsi une des clés de la réussite de la filière.