Texte intégral
Mesdames, Messieurs
Je prends brièvement la parole pour vous souhaiter tout d'abord, à vous-mêmes et à vos proches, une très belle année 2001.
Je m'associe évidemment pleinement à ce que vient de dire Catherine Tasca.
Je voudrais seulement intervenir sur deux points :
habituellement, ce sont en effet vos consoeurs et vos confrères de la presse régionale que je rencontre. Ma fonction même de secrétaire d'Etat au Patrimoine et à la Décentralisation Culturelle me conduit à parcourir le territoire et j'ai, tout au long de ces dix derniers mois, pu mesurer et apprécier l'importance du rôle de la presse quotidienne régionale qui constitue un vecteur essentiel de développement culturel. Je ne peux, en la saluant que souhaiter qu'elle ouvre encore davantage ses pages non seulement à l'information mais à la critique artistique et au débat de fond.
J'ai observé aussi que des grandes chaînes de télévision avaient choisi dans les tous derniers mois de jouer davantage la carte de la proximité, rejoignant France 3 dont les stations régionales accordent une place grandissante à l'actualité culturelle et artistique. A ces journalistes "décentralisés", j'adresse des voeux particuliers de bonheur et d'épanouissement personnel.
Permettez-moi également - et ce sera mon second point - de souligner, devant vous, à quel point le visage de la France culturelle et artistique d'aujourd'hui est impressionnant : foisonnement d'initiatives, multiplication des pratiques culturelles, surgissement de nouvelles esthétiques, décloisonnement des disciplines, soif d'éducation artistique, bref, tout ce que j'observe et ce que j'entends me conduit à un solide optimisme. Contre un certain climat ambiant j'ai envie de dire : oui, la France culturelle se porte bien.
Et c'est cette vitalité même, qui suppose que nous réinterrogions le sens de l'intervention de l'Etat, au coeur de cette responsabilité publique partagée qui définit aujourd'hui la politique culturelle française. C'est ce à quoi je m'attache, en travaillant à de nouveaux outils de coopération, plus généralement de partenariat, avec l'ensemble des acteurs concernés, les collectivités, les artistes, les professionnels.
C'est un profond changement de notre pays, peu spectaculaire sans doute, mais décisif. Dans sa mise en valeur, votre rôle n'est pas mince.
Je vous remercie.
(source http://www.culture.gouv.fr, le 11 janvier 2001)
Je prends brièvement la parole pour vous souhaiter tout d'abord, à vous-mêmes et à vos proches, une très belle année 2001.
Je m'associe évidemment pleinement à ce que vient de dire Catherine Tasca.
Je voudrais seulement intervenir sur deux points :
habituellement, ce sont en effet vos consoeurs et vos confrères de la presse régionale que je rencontre. Ma fonction même de secrétaire d'Etat au Patrimoine et à la Décentralisation Culturelle me conduit à parcourir le territoire et j'ai, tout au long de ces dix derniers mois, pu mesurer et apprécier l'importance du rôle de la presse quotidienne régionale qui constitue un vecteur essentiel de développement culturel. Je ne peux, en la saluant que souhaiter qu'elle ouvre encore davantage ses pages non seulement à l'information mais à la critique artistique et au débat de fond.
J'ai observé aussi que des grandes chaînes de télévision avaient choisi dans les tous derniers mois de jouer davantage la carte de la proximité, rejoignant France 3 dont les stations régionales accordent une place grandissante à l'actualité culturelle et artistique. A ces journalistes "décentralisés", j'adresse des voeux particuliers de bonheur et d'épanouissement personnel.
Permettez-moi également - et ce sera mon second point - de souligner, devant vous, à quel point le visage de la France culturelle et artistique d'aujourd'hui est impressionnant : foisonnement d'initiatives, multiplication des pratiques culturelles, surgissement de nouvelles esthétiques, décloisonnement des disciplines, soif d'éducation artistique, bref, tout ce que j'observe et ce que j'entends me conduit à un solide optimisme. Contre un certain climat ambiant j'ai envie de dire : oui, la France culturelle se porte bien.
Et c'est cette vitalité même, qui suppose que nous réinterrogions le sens de l'intervention de l'Etat, au coeur de cette responsabilité publique partagée qui définit aujourd'hui la politique culturelle française. C'est ce à quoi je m'attache, en travaillant à de nouveaux outils de coopération, plus généralement de partenariat, avec l'ensemble des acteurs concernés, les collectivités, les artistes, les professionnels.
C'est un profond changement de notre pays, peu spectaculaire sans doute, mais décisif. Dans sa mise en valeur, votre rôle n'est pas mince.
Je vous remercie.
(source http://www.culture.gouv.fr, le 11 janvier 2001)