Point de presse de M. Philippe Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, sur le soutien de la France au Montenegro et à son intégration européenne, Podgorica le 23 mars 2007.

Prononcé le

Circonstance : Voyage de Ph. Douste-Blazy dans les Balkans les 22 et 23 mars 2007 : rencontre avec les dirigeants du Montenegro le 23 à Podgorica

Texte intégral

Merci beaucoup Cher Collègue.
Je voudrais tout d'abord dire aux représentants de la presse combien je suis heureux de les rencontrer aujourd'hui, leur dire que je suis très heureux d'avoir rencontré le président de la République, le Premier ministre, le ministre des Affaires Etrangères, Cher Milan Rocen, et puis, bien sûr, le président du Parlement.
Je suis surtout très heureux d'être le premier ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne, suite à mon collègue le ministre des Affaires étrangères de Slovénie, à venir au Monténégro depuis votre indépendance.
Je suis heureux aussi, très heureux, de vous dire combien nous avons tous été admiratifs du processus démocratique qui a abouti à ce référendum et à ce résultat, ici, au Monténégro.
Je voudrais également dire à quel point la France souhaite accompagner le Monténégro dans sa perspective européenne parce que le Monténégro partage les mêmes valeurs que la France, les valeurs de respect, de tolérance, de cosmopolitisme. Durant les années 90 votre pays a montré qu'il respectait la multi-ethnicité et la tolérance entre les religions et ce sont des valeurs fondamentales de l'Europe qui étaient en cause dès la fin du XXème siècle. Nous nous réjouissons du fait que vous ayez signé ce projet d'accord de stabilisation de l'association à l'Union européenne. Nous sommes conscients du rôle stabilisateur du Monténégro dans la région, en particulier dans les rapports avec la Croatie, sur la question du Kosovo.
Et enfin merci, Cher Collègue, de nous inviter à venir plus nombreux investir dans les entreprises monténégrines et à participer au développement économique monténégrin dans les prochains mois. De plus en plus de Français découvrent ce magnifique pays et je m'en réjouis.
Et enfin, bien sûr, je suis sensible à votre mot sur la Francophonie. Sachez que la France vous encourage à entrer dans cette organisation internationale de la Francophonie qui est de plus en plus importante et forte dans le monde. Je m'en félicite, à un moment où l'on aurait pu croire à une harmonisation culturelle et linguistique, je suis heureux que la langue française se porte bien.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 mars 2007