Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Si j'ai choisi de me rendre aujourd'hui à Hénin-Beaumont, dans cette ville minière qui m'avait placé en tête de tous les candidats le 21 avril 2002, c'est pour aller à la rencontre de nos compatriotes qui souffrent, de ceux qui n'ont jamais droit à la parole, des oubliés de la république, des laissés pour compte des politiciens de droite comme de gauche.
Ici, le mot labeur prend un caractère dramatique avec la mort des 1200 mineurs au coup de grisou de la catastrophe de Courrières, ou encore les 42 de Liévin en 1974...
Moi-même ancien mineur, je suis le seul candidat à l'élection présidentielle à avoir exercé des métiers manuels à la différence de ceux qui sortent de l'ENA ou de polytechnique.
C'est sans doute pour cela que je suis arrivé en tête dans ce pays des gueules de noires loin devant les candidats du système. Premier chez les ouvriers, premiers chez les jeunes et les chômeurs.
C'est aussi parce qu'avant les autres, j'ai compris que ce sont les plus pauvres, les plus fragiles, les ouvriers et employés qui paient la facture sociale de l'ouverture généralisée de notre économie à tous les vents d'une concurrence débridée.
I- La France est en effet en pleine désintégration sociale, en raison de la décomposition de son système productif.
Le premier symptôme de cette décomposition, c'est le chiffre du chômage. Ce symptôme premier est aussi, hélas, le plus inquiétant parce que l'insertion dans la société et l'épanouissement personnel passent par le travail.
Le taux de chômage officiel de la France - 8,6 % - est supérieur à la moyenne de la zone euro, qui est de 8 %.
Je note d'ailleurs au passage que les pays qui ont refusé l'euro font beaucoup mieux en ce domaine que ceux qui l'ont adopté.
En Grande-Bretagne, le taux de chômage, qui était de 13 % il y a vingt ans, est tombé à moins de 5 % fin 2006. En Suède, il est de 6 %. Au Danemark, il s'établit à 4,5 %.
Ces chiffres devraient à tout le moins faire réfléchir ceux qui nous avaient assuré que l'euro nous apporterait richesse et prospérité...
Très mauvaise en valeur absolue et en valeur comparée, la moyenne nationale française est au demeurant inférieure à celle du Pas-de-Calais où l'on recense officiellement 13 % de chômeurs.
Ici même, le chômage des jeunes dépasse les 20 %. Un sur cinq !
Ce niveau officiel de chômage est déjà intolérable. Mais le pire, c'est que les chiffres réels, ceux qui ne sont pas trafiqués pour dissimuler la vérité aux Français, ceux qui recensent réellement tous les Français qui n'ont pas d'emploi et qui en cherchent un sont encore plus désastreux.
En effet, si l'on ajoute au chiffre officiel les chômeurs découragés qui ne se déclarent plus à l'ANPE, tous les plus de 50 ans en pré-retraite ou dispensés de recherche d'emploi en raison de leur âge, les travailleurs qui subissent un CD ou un temps partiel non choisi, ceux qui bénéficient d'un emploi aidé ou d'un stage, tous les faux emplois sous-payés créés par les pouvoirs publics successifs, on arrive au total ahurissant d'au moins 5 millions de chômeurs réels !
Et ce n'est pas tout, hélas, car à la désintégration sociale par le chômage, il faut ajouter la désintégration sociale par la pauvreté ou par la précarité.
Il faut savoir en effet que 7 millions de personnes vivent avec moins de 700 euros par mois, et qu'il y a 12 millions de travailleurs pauvres, 1,2 millions de Rmistes, 4,8 millions de titulaires de la CMU.
Le nombre de pauvres est en constante progression, avec cette nouveauté que le chômage n'est plus la seule source de pauvreté. On peut aussi travailler, à temps partiel subi, dans des emplois précaires et être pauvre.
Au vu de ce constat, il n'est que de temps de mettre en cause les politiques suivies par l'oligarchie en place depuis 20 ans.
La classe politique nous a imposé l'Europe.
On a fait l'Europe du charbon : il n'y a plus de charbon, plus de houillères, et plus de mineurs.
On a fait l'Europe de l'acier : il n'y a quasiment plus d'acier, plus de sidérurgie, et plus de métallurgistes.
On a fait l'Europe de la pêche : la France a perdu plus de la moitié de ses bateaux, et plus de la moitié de ses marins.
On a fait l'Europe de l'agriculture : de 2,7 millions d'agriculteurs en 1972, la France n'en compte plus que 600 000. Et selon l'Insee, ils ne seront plus que 300 000 en 2010.
La liste est longue des secteurs disparus ou moribonds :
Métallurgie
Sidérurgie
Fonderie
Mines
Construction et réparation navales
Industrie des produits blancs
Industrie des produits bruns
Industrie du cuir
Industrie de la chaussure
Industrie du jouet
Les délocalisations, les fermetures d'activités, les plans de licenciements frauduleux sont légions dans ce département qui, comme tant d'autres, souffre de la concurrence déloyale des pays asiatiques.
Après la fermeture de Métaleurop en 2003, où le groupe Glencore a eu l'audace de licencier plus de 900 salariés par un simple fax, le bassin minier du Pas de Calais a une fois de plus été sacrifié.
Ces 6 derniers mois, la ville d'Hénin-Beaumont a perdu 500 emplois avec la liquidation de Sublistatic dont la compétence en matière d'impression était pourtant internationale.
Energy Plast a été également mis en liquidation à la suite d'une cession frauduleuse organisée par Samsonite qui, aujourd'hui, refuse de reconnaître sa responsabilité.
Au delà de cette ville, c'est le département du Pas-de-Calais tout entier qui décline.
Citons les 500 emplois supprimés sur les sites de Brebières, Marles, Auchel et Hénin-Beaumont pour la seule société Faurécia qui rencontre, comme tous les équipementiers automobiles, de grandes difficultés.
Même la cristallerie d'Arques, fleuron du Pas de Calais pourrait délocaliser ses unités de production en chine.
A Corbehem, le fabriquant de papiers Stora Enzo va supprimer 600 emplois dans les prochains mois.
Dans la région, depuis un an, c'est 12 000 emplois qui ont été supprimés ou qui sont en instance de l'être !
Depuis 1995, la France a perdu 600.000 emplois industriels, soit en raison des délocalisations, soit par la disparition pure et simple de compagnies industrielles.
Depuis le début de l'année 2002, ce sont plus de 300.000 emplois industriels qui ont été supprimés.
En 2006, le nombre de faillites a encore augmenté de plus de 10 %.
II- Comment un pays tel que la France a-t-il pu en arriver là ?
Comment ne pas voir en effet que les causes de nos difficultés sont le libre-échangisme débridé, le socialisme bureaucratique et son cortège d'impôts et de taxes, l'immigration qui occupe deux millions d'emplois et coûte en même temps à la France au moins 500 milliards de Francs par an.
La foi aveugle dans le libre-échangisme nous a conduits à ouvrir notre économie à tous les vents d'une concurrence mondiale sauvage, sans protection ni barrière.
Depuis quarante ans, avec l'aval des différents gouvernements, c'est l'Europe de Bruxelles qui a décidé de nos droits de douane, lesquels ont été divisés en moyenne par trois, pour atteindre aujourd'hui le niveau moyen dérisoire de 4 %.
Ils sont même parfois de 0 %, avec la Turquie, par exemple, pays avec lequel l'Union européenne a conclu une union douanière, sans oublier tous les accords commerciaux préférentiels conclus avec des dizaines de pays du tiers monde ou de l'Europe de l'Est, qui ont engagé un processus de démantèlement de notre tissu industriel, agricole et commercial que l'élargissement de l'Union européenne de quinze à vingt sept membres va encore accélérer.
Et dans le même temps où on livrait notre économie à cette concurrence impitoyable, on lui refusait les moyens de gagner la compétition, en faisant exploser les impôts et les taxes, en multipliant les textes et la réglementation.
Nos dirigeants n'ont jamais su choisir ce qui était bon pour la France, et nous cumulons aujourd'hui les poisons du libre-échangisme extérieur et du socialisme intérieur.
Qui ne voit que la crise économique nourrit et aggrave la destruction de la société française ?
Aujourd'hui, je lance un appel solennel aux chômeurs, aux travailleurs pauvres de notre pays :
Ne vous laissez pas endormir par les candidats européistes qui ont voté oui à la constitution européenne, vous qui l'avez rejetée à 75 % dans le bassin minier.
Ne vous laissez pas abuser par les candidats internationalistes, soit disant hostiles à l'Europe et qui, par leur alter-mondialisme, sont coresponsables de la ruine de notre économie.
La semaine dernière, Monsieur Bayrou est venu parader à Noyelles-Godault pour proposer de renforcer les peines contre les patrons-voyous. Il faudrait déjà commencer par les créer...
Le parti socialiste, qui détient tous les pouvoirs locaux avec le conseil régional, le conseil général et la quasi-totalité des villes est impuissant et regarde la destruction de milliers d'emplois sans broncher. Ces mêmes socialistes qui ont fait campagne pour le " oui " à Maastricht avec le slogan : " Maastricht c'est l'Europe de l'emploi ".
III- Pour que le peuple s'en sorte, il faut sortir les sortants : Bayrou, Royal, Sarkozy...
Pour enrayer la crise sociale, économique, morale que traverse notre pays, il faut de toute évidence une autre politique.
Une politique fondée sur les principes de la protection du travail national, du mérite, de la récompense une politique de solidarité et de préférence nationale.
Voici les grandes propositions que j'appliquerai, élu président de la république, pour protéger notre économie et assurer la solidarité nationale :
Protéger le marché intérieur par l'institution de droits de douane modulables, bonifiables et remboursables, pour couper court aux ravages du dumping monétaire, social et règlementaire de nos concurrents économiques mondiaux.
Mettre en oeuvre une réforme salariale, consistant à faire prendre en charge par l'Etat les cotisations salariales jusqu'à 1,5 fois le SMIC, afin d'augmenter le salaire net et relancer ainsi le pouvoir d'achat et la consommation.
Mettre en oeuvre un grand plan de sauvegarde de la protection sociale, afin de rétablir les équilibres financiers du système de soins et du système de retraite.
Baisser les impôts pesant sur le travail (IR et IS) et refondre un Code fiscal aujourd'hui pléthorique.
Instituer la préférence nationale à l'emploi, au logement, et pour les aides sociales, afin que la France s'occupe de ses enfants d'abord et avant tout.
A 5 jours du premier tour, je demande aux électeurs Français de la lucidité.
Aux angoisses légitimes et aux attentes multiples de la population, le gouvernement et la majorité parlementaire écrasante de 360 députés n'ont répondu que par la méthode Coué et en multipliant les promesses, reprenant les méthodes détestables du gouvernement Jospin auquel a appartenu madame Royal.
Pour mener à bien l'indispensable politique de salut national, l'Union Patriotique, dont je suis le candidat, est plus que jamais le recours du peuple français. Son seul recours.
Non pas seulement parce que le mouvement patriotique ne porte aucune responsabilité dans ces calamités qui n'ont rien de naturelles, et ne sont dues qu'à l'inconséquence, à l'imprévoyance, à la légèreté des dirigeants successifs.
Non pas même parce qu'il peut se flatter d'avoir, depuis plus de trente ans, annoncé ce qui allait se produire, sans être hélas démenti par les faits.
Mais tout simplement parce que s'ils nous donnent la victoire, nos compatriotes doivent savoir qu'ils seront désormais les seuls à décider de ce qui bon pour eux et de ce qui ne l'est pas.
Et qu'ils seront, chez eux, les premiers servis.
Je vous remercie.
Source http://www.frontnational.com, le 18 avril 2007
Si j'ai choisi de me rendre aujourd'hui à Hénin-Beaumont, dans cette ville minière qui m'avait placé en tête de tous les candidats le 21 avril 2002, c'est pour aller à la rencontre de nos compatriotes qui souffrent, de ceux qui n'ont jamais droit à la parole, des oubliés de la république, des laissés pour compte des politiciens de droite comme de gauche.
Ici, le mot labeur prend un caractère dramatique avec la mort des 1200 mineurs au coup de grisou de la catastrophe de Courrières, ou encore les 42 de Liévin en 1974...
Moi-même ancien mineur, je suis le seul candidat à l'élection présidentielle à avoir exercé des métiers manuels à la différence de ceux qui sortent de l'ENA ou de polytechnique.
C'est sans doute pour cela que je suis arrivé en tête dans ce pays des gueules de noires loin devant les candidats du système. Premier chez les ouvriers, premiers chez les jeunes et les chômeurs.
C'est aussi parce qu'avant les autres, j'ai compris que ce sont les plus pauvres, les plus fragiles, les ouvriers et employés qui paient la facture sociale de l'ouverture généralisée de notre économie à tous les vents d'une concurrence débridée.
I- La France est en effet en pleine désintégration sociale, en raison de la décomposition de son système productif.
Le premier symptôme de cette décomposition, c'est le chiffre du chômage. Ce symptôme premier est aussi, hélas, le plus inquiétant parce que l'insertion dans la société et l'épanouissement personnel passent par le travail.
Le taux de chômage officiel de la France - 8,6 % - est supérieur à la moyenne de la zone euro, qui est de 8 %.
Je note d'ailleurs au passage que les pays qui ont refusé l'euro font beaucoup mieux en ce domaine que ceux qui l'ont adopté.
En Grande-Bretagne, le taux de chômage, qui était de 13 % il y a vingt ans, est tombé à moins de 5 % fin 2006. En Suède, il est de 6 %. Au Danemark, il s'établit à 4,5 %.
Ces chiffres devraient à tout le moins faire réfléchir ceux qui nous avaient assuré que l'euro nous apporterait richesse et prospérité...
Très mauvaise en valeur absolue et en valeur comparée, la moyenne nationale française est au demeurant inférieure à celle du Pas-de-Calais où l'on recense officiellement 13 % de chômeurs.
Ici même, le chômage des jeunes dépasse les 20 %. Un sur cinq !
Ce niveau officiel de chômage est déjà intolérable. Mais le pire, c'est que les chiffres réels, ceux qui ne sont pas trafiqués pour dissimuler la vérité aux Français, ceux qui recensent réellement tous les Français qui n'ont pas d'emploi et qui en cherchent un sont encore plus désastreux.
En effet, si l'on ajoute au chiffre officiel les chômeurs découragés qui ne se déclarent plus à l'ANPE, tous les plus de 50 ans en pré-retraite ou dispensés de recherche d'emploi en raison de leur âge, les travailleurs qui subissent un CD ou un temps partiel non choisi, ceux qui bénéficient d'un emploi aidé ou d'un stage, tous les faux emplois sous-payés créés par les pouvoirs publics successifs, on arrive au total ahurissant d'au moins 5 millions de chômeurs réels !
Et ce n'est pas tout, hélas, car à la désintégration sociale par le chômage, il faut ajouter la désintégration sociale par la pauvreté ou par la précarité.
Il faut savoir en effet que 7 millions de personnes vivent avec moins de 700 euros par mois, et qu'il y a 12 millions de travailleurs pauvres, 1,2 millions de Rmistes, 4,8 millions de titulaires de la CMU.
Le nombre de pauvres est en constante progression, avec cette nouveauté que le chômage n'est plus la seule source de pauvreté. On peut aussi travailler, à temps partiel subi, dans des emplois précaires et être pauvre.
Au vu de ce constat, il n'est que de temps de mettre en cause les politiques suivies par l'oligarchie en place depuis 20 ans.
La classe politique nous a imposé l'Europe.
On a fait l'Europe du charbon : il n'y a plus de charbon, plus de houillères, et plus de mineurs.
On a fait l'Europe de l'acier : il n'y a quasiment plus d'acier, plus de sidérurgie, et plus de métallurgistes.
On a fait l'Europe de la pêche : la France a perdu plus de la moitié de ses bateaux, et plus de la moitié de ses marins.
On a fait l'Europe de l'agriculture : de 2,7 millions d'agriculteurs en 1972, la France n'en compte plus que 600 000. Et selon l'Insee, ils ne seront plus que 300 000 en 2010.
La liste est longue des secteurs disparus ou moribonds :
Métallurgie
Sidérurgie
Fonderie
Mines
Construction et réparation navales
Industrie des produits blancs
Industrie des produits bruns
Industrie du cuir
Industrie de la chaussure
Industrie du jouet
Les délocalisations, les fermetures d'activités, les plans de licenciements frauduleux sont légions dans ce département qui, comme tant d'autres, souffre de la concurrence déloyale des pays asiatiques.
Après la fermeture de Métaleurop en 2003, où le groupe Glencore a eu l'audace de licencier plus de 900 salariés par un simple fax, le bassin minier du Pas de Calais a une fois de plus été sacrifié.
Ces 6 derniers mois, la ville d'Hénin-Beaumont a perdu 500 emplois avec la liquidation de Sublistatic dont la compétence en matière d'impression était pourtant internationale.
Energy Plast a été également mis en liquidation à la suite d'une cession frauduleuse organisée par Samsonite qui, aujourd'hui, refuse de reconnaître sa responsabilité.
Au delà de cette ville, c'est le département du Pas-de-Calais tout entier qui décline.
Citons les 500 emplois supprimés sur les sites de Brebières, Marles, Auchel et Hénin-Beaumont pour la seule société Faurécia qui rencontre, comme tous les équipementiers automobiles, de grandes difficultés.
Même la cristallerie d'Arques, fleuron du Pas de Calais pourrait délocaliser ses unités de production en chine.
A Corbehem, le fabriquant de papiers Stora Enzo va supprimer 600 emplois dans les prochains mois.
Dans la région, depuis un an, c'est 12 000 emplois qui ont été supprimés ou qui sont en instance de l'être !
Depuis 1995, la France a perdu 600.000 emplois industriels, soit en raison des délocalisations, soit par la disparition pure et simple de compagnies industrielles.
Depuis le début de l'année 2002, ce sont plus de 300.000 emplois industriels qui ont été supprimés.
En 2006, le nombre de faillites a encore augmenté de plus de 10 %.
II- Comment un pays tel que la France a-t-il pu en arriver là ?
Comment ne pas voir en effet que les causes de nos difficultés sont le libre-échangisme débridé, le socialisme bureaucratique et son cortège d'impôts et de taxes, l'immigration qui occupe deux millions d'emplois et coûte en même temps à la France au moins 500 milliards de Francs par an.
La foi aveugle dans le libre-échangisme nous a conduits à ouvrir notre économie à tous les vents d'une concurrence mondiale sauvage, sans protection ni barrière.
Depuis quarante ans, avec l'aval des différents gouvernements, c'est l'Europe de Bruxelles qui a décidé de nos droits de douane, lesquels ont été divisés en moyenne par trois, pour atteindre aujourd'hui le niveau moyen dérisoire de 4 %.
Ils sont même parfois de 0 %, avec la Turquie, par exemple, pays avec lequel l'Union européenne a conclu une union douanière, sans oublier tous les accords commerciaux préférentiels conclus avec des dizaines de pays du tiers monde ou de l'Europe de l'Est, qui ont engagé un processus de démantèlement de notre tissu industriel, agricole et commercial que l'élargissement de l'Union européenne de quinze à vingt sept membres va encore accélérer.
Et dans le même temps où on livrait notre économie à cette concurrence impitoyable, on lui refusait les moyens de gagner la compétition, en faisant exploser les impôts et les taxes, en multipliant les textes et la réglementation.
Nos dirigeants n'ont jamais su choisir ce qui était bon pour la France, et nous cumulons aujourd'hui les poisons du libre-échangisme extérieur et du socialisme intérieur.
Qui ne voit que la crise économique nourrit et aggrave la destruction de la société française ?
Aujourd'hui, je lance un appel solennel aux chômeurs, aux travailleurs pauvres de notre pays :
Ne vous laissez pas endormir par les candidats européistes qui ont voté oui à la constitution européenne, vous qui l'avez rejetée à 75 % dans le bassin minier.
Ne vous laissez pas abuser par les candidats internationalistes, soit disant hostiles à l'Europe et qui, par leur alter-mondialisme, sont coresponsables de la ruine de notre économie.
La semaine dernière, Monsieur Bayrou est venu parader à Noyelles-Godault pour proposer de renforcer les peines contre les patrons-voyous. Il faudrait déjà commencer par les créer...
Le parti socialiste, qui détient tous les pouvoirs locaux avec le conseil régional, le conseil général et la quasi-totalité des villes est impuissant et regarde la destruction de milliers d'emplois sans broncher. Ces mêmes socialistes qui ont fait campagne pour le " oui " à Maastricht avec le slogan : " Maastricht c'est l'Europe de l'emploi ".
III- Pour que le peuple s'en sorte, il faut sortir les sortants : Bayrou, Royal, Sarkozy...
Pour enrayer la crise sociale, économique, morale que traverse notre pays, il faut de toute évidence une autre politique.
Une politique fondée sur les principes de la protection du travail national, du mérite, de la récompense une politique de solidarité et de préférence nationale.
Voici les grandes propositions que j'appliquerai, élu président de la république, pour protéger notre économie et assurer la solidarité nationale :
Protéger le marché intérieur par l'institution de droits de douane modulables, bonifiables et remboursables, pour couper court aux ravages du dumping monétaire, social et règlementaire de nos concurrents économiques mondiaux.
Mettre en oeuvre une réforme salariale, consistant à faire prendre en charge par l'Etat les cotisations salariales jusqu'à 1,5 fois le SMIC, afin d'augmenter le salaire net et relancer ainsi le pouvoir d'achat et la consommation.
Mettre en oeuvre un grand plan de sauvegarde de la protection sociale, afin de rétablir les équilibres financiers du système de soins et du système de retraite.
Baisser les impôts pesant sur le travail (IR et IS) et refondre un Code fiscal aujourd'hui pléthorique.
Instituer la préférence nationale à l'emploi, au logement, et pour les aides sociales, afin que la France s'occupe de ses enfants d'abord et avant tout.
A 5 jours du premier tour, je demande aux électeurs Français de la lucidité.
Aux angoisses légitimes et aux attentes multiples de la population, le gouvernement et la majorité parlementaire écrasante de 360 députés n'ont répondu que par la méthode Coué et en multipliant les promesses, reprenant les méthodes détestables du gouvernement Jospin auquel a appartenu madame Royal.
Pour mener à bien l'indispensable politique de salut national, l'Union Patriotique, dont je suis le candidat, est plus que jamais le recours du peuple français. Son seul recours.
Non pas seulement parce que le mouvement patriotique ne porte aucune responsabilité dans ces calamités qui n'ont rien de naturelles, et ne sont dues qu'à l'inconséquence, à l'imprévoyance, à la légèreté des dirigeants successifs.
Non pas même parce qu'il peut se flatter d'avoir, depuis plus de trente ans, annoncé ce qui allait se produire, sans être hélas démenti par les faits.
Mais tout simplement parce que s'ils nous donnent la victoire, nos compatriotes doivent savoir qu'ils seront désormais les seuls à décider de ce qui bon pour eux et de ce qui ne l'est pas.
Et qu'ils seront, chez eux, les premiers servis.
Je vous remercie.
Source http://www.frontnational.com, le 18 avril 2007