Texte intégral
Monsieur le Nonce,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Excellences,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mes chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est une grande joie et un honneur d'accueillir à nouveau ici, à la Présidence du Sénat de la République française, l'ensemble des membres du Corps diplomatique des pays appartenant au Conseil de l'Europe.
Je vous remercie d'avoir répondu aussi nombreux à mon invitation. Cette joie, je la partage -je le sais- avec tous mes collègues, Sénatrices et Sénateurs, ici présents. En assurant avec dynamisme et souvent avec passion, malgré leurs lourdes charges, la Présidence des groupes interparlementaires d'amitié travaillant avec vos pays, ils expriment concrètement le très grand intérêt qu'ils portent -que nous portons- à cette région qui est la nôtre.
Mon emploi du temps ne me permet malheureusement pas de vous rencontrer aussi souvent que je le voudrais -et que vous le voudriez. Sachez bien que je le regrette car tous mes contacts internationaux me confirment sans cesse que la diplomatie parlementaire répond à un besoin.
Les rencontres organisées entre nous qui partageons, en tant qu'Européens, de nombreuses références communes, permettent toujours de nouer et d'entretenir un dialogue riche, dense et fructueux. Elles sont, pour moi, une source majeure et précieuse d'enseignements et de réflexions, car nous avons tous beaucoup à apprendre les uns des autres.
L'Europe, notre Europe, a su s'unir en surmontant, de manière exemplaire, les trop nombreuses et cruelles épreuves qui ont marqué l'histoire de notre continent au siècle dernier. Cette Europe est faite de peuples qui partagent fondamentalement des valeurs et une culture communes. Et ces valeurs, il nous appartient, en tant qu'Européens, de les défendre -car elles sont contestées et menacées- et d'en être fiers.
Nous tous, citoyens européens, aspirons à la paix et à la liberté, à la prospérité et à la sécurité, à la tolérance et à la participation, à la justice et à la solidarité.
En 1849, Victor Hugo -qui fut, dois-je le rappeler, sénateur- écrivait : « Un jour viendra où [...] toutes les nations du continent, sans perdre leurs qualités distinctes et leur glorieuse individualité, se fondront étroitement dans une unité supérieure et constitueront la fraternité européenne ». Comme l'avait prophétisé Victor Hugo, l'Europe se construit aujourd'hui, pas à pas, mais en progressant dans la bonne voie, selon ces mêmes principes de la démocratie, dans l'échange et le respect de l'autre.
Nous devons relever ensemble de grands défis qui ignorent les frontières nationales. Nous avons à commencer à lutter collectivement contre le terrorisme, la criminalité organisée et l'immigration illégale, tout en défendant les libertés et les droits des citoyens, y compris contre ceux qui les menacent.
L'Europe reste une nécessité. Ne l'oublions pas. Soyons fiers de la progression de la démocratie sur le continent européen, particulièrement au sein de l'Union Européenne élargie. Et restons unis !
Nous, pays membres du Conseil de l'Europe, devons profiter de notre diversité stimulante et nous enrichir de nos mémoires souvent partagées pour trouver, ensemble, de nouveaux repères, alors que la mondialisation élargit l'horizon mais rétrécit la planète.
Chers amis,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
En organisant aujourd'hui ce déjeuner, j'ai voulu très simplement, mais avec toute ma conviction, vous exprimer, au nom du Sénat, le prix tout particulier et l'importance majeure que j'attache aux relations entre Européens. J'ai souhaité aussi vous remercier très chaleureusement du rôle décisif que vous jouez quotidiennement dans l'approfondissement de nos liens réciproques.
Je lève mon verre à l'amitié entre nos pays.Source http://www.senat.fr, le 13 avril 2007
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Excellences,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mes chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est une grande joie et un honneur d'accueillir à nouveau ici, à la Présidence du Sénat de la République française, l'ensemble des membres du Corps diplomatique des pays appartenant au Conseil de l'Europe.
Je vous remercie d'avoir répondu aussi nombreux à mon invitation. Cette joie, je la partage -je le sais- avec tous mes collègues, Sénatrices et Sénateurs, ici présents. En assurant avec dynamisme et souvent avec passion, malgré leurs lourdes charges, la Présidence des groupes interparlementaires d'amitié travaillant avec vos pays, ils expriment concrètement le très grand intérêt qu'ils portent -que nous portons- à cette région qui est la nôtre.
Mon emploi du temps ne me permet malheureusement pas de vous rencontrer aussi souvent que je le voudrais -et que vous le voudriez. Sachez bien que je le regrette car tous mes contacts internationaux me confirment sans cesse que la diplomatie parlementaire répond à un besoin.
Les rencontres organisées entre nous qui partageons, en tant qu'Européens, de nombreuses références communes, permettent toujours de nouer et d'entretenir un dialogue riche, dense et fructueux. Elles sont, pour moi, une source majeure et précieuse d'enseignements et de réflexions, car nous avons tous beaucoup à apprendre les uns des autres.
L'Europe, notre Europe, a su s'unir en surmontant, de manière exemplaire, les trop nombreuses et cruelles épreuves qui ont marqué l'histoire de notre continent au siècle dernier. Cette Europe est faite de peuples qui partagent fondamentalement des valeurs et une culture communes. Et ces valeurs, il nous appartient, en tant qu'Européens, de les défendre -car elles sont contestées et menacées- et d'en être fiers.
Nous tous, citoyens européens, aspirons à la paix et à la liberté, à la prospérité et à la sécurité, à la tolérance et à la participation, à la justice et à la solidarité.
En 1849, Victor Hugo -qui fut, dois-je le rappeler, sénateur- écrivait : « Un jour viendra où [...] toutes les nations du continent, sans perdre leurs qualités distinctes et leur glorieuse individualité, se fondront étroitement dans une unité supérieure et constitueront la fraternité européenne ». Comme l'avait prophétisé Victor Hugo, l'Europe se construit aujourd'hui, pas à pas, mais en progressant dans la bonne voie, selon ces mêmes principes de la démocratie, dans l'échange et le respect de l'autre.
Nous devons relever ensemble de grands défis qui ignorent les frontières nationales. Nous avons à commencer à lutter collectivement contre le terrorisme, la criminalité organisée et l'immigration illégale, tout en défendant les libertés et les droits des citoyens, y compris contre ceux qui les menacent.
L'Europe reste une nécessité. Ne l'oublions pas. Soyons fiers de la progression de la démocratie sur le continent européen, particulièrement au sein de l'Union Européenne élargie. Et restons unis !
Nous, pays membres du Conseil de l'Europe, devons profiter de notre diversité stimulante et nous enrichir de nos mémoires souvent partagées pour trouver, ensemble, de nouveaux repères, alors que la mondialisation élargit l'horizon mais rétrécit la planète.
Chers amis,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
En organisant aujourd'hui ce déjeuner, j'ai voulu très simplement, mais avec toute ma conviction, vous exprimer, au nom du Sénat, le prix tout particulier et l'importance majeure que j'attache aux relations entre Européens. J'ai souhaité aussi vous remercier très chaleureusement du rôle décisif que vous jouez quotidiennement dans l'approfondissement de nos liens réciproques.
Je lève mon verre à l'amitié entre nos pays.Source http://www.senat.fr, le 13 avril 2007