Texte intégral
1) La libéralisation des marchés agricoles qui se négocie à l'O.M.C va se traduire par une « extrême volatilité » des prix. Quelles mesures de politiques agricoles doit défendre la France au sein de l'U.E et l'U.E au sein des organisations internationales pour rétablir des prix rémunérateurs aux paysans et stabiliser l'approvisionnement en prix et quantités pour les consommateurs ?
R - L'expérience prouve qu'au sein de l'U .E comme au sein de l'O.M.C, la France, quel que soit le gouvernement, s'est pliée aux diktat de ces organisations, en nous disant chaque fois que l'on avait préservé l'essentiel. Le résultat de la P.A.C, c'est l'agriculture française en ruine, alors que de 1992 à 2002 la grande distribution a engrangé 120 milliards d' euros de profits supplémentaires.
Aujourd'hui, la commissaire européenne Fischer Boel affiche son intention de liquider la viticulture avec l'arrachage de 400 000 ha de vignes et la libéralisation totale du marché du vin, ce qui doit se concrétiser le 4 juillet.
Donc aucune solution, aucun avenir au sein de l'O.M.C et de l'Union Européenne. Il y a urgence à rompre avec ces instances si l'on veut sauver notre agriculture. Nous nous prononçons pour une Assemblée Constituante souveraine, dans laquelle les députés, mandatés par le peuple, seront à même de prendre les mesures nécessaires de sauvegarde de notre agriculture et de notre industrie.
2) Depuis 1992, l'U.E remplace le soutien par les prix par des aides directes aux paysans qui sont contestées, tant à l'intérieur de l'Union Européenne que par de nombreux pays tiers. Selon vous, quels objectifs politiques sont en mesure de légitimer leurs aides, quant à leurs montants et quant à leur répartition entre paysans, entre régions, entre systèmes de productions ? Avec quelle urgence faut-il adopter les mesures susceptibles d'y répondre ?
R - Les paysans, dans leur majorité, préfèrent que leurs produits leur soient payés ce qu'ils valent, leur permettant de vivre de leur travail, plutôt que de vivre de primes. Ce système de primes a été un moyen pour mettre sous tutelle notre agriculture, et donc, en supprimant ou augmentant ces primes, on préserve ou on détruit certains secteurs de l'agriculture. Dans l'immédiat, nous pensons que vu la situation de la viticulture, il faut une aide immédiate de 4000 euros par exploitation. C'est un exemple qui peut être étendu à quelques productions en difficultés. Nous sommes pour une république une et indivisible, et donc il doit y avoir égalité dans l'aide accordée à tous les paysans français. Et c'est sans délai qu'il faut adopter les mesures susceptibles de répondre à toutes les situations De nombreux agriculteurs n'arriveront pas à la fin de l'année si l'Etat n'intervient pas.
3) La planète est confrontée à une crise écologique majeure, dont l'agriculture pour laquelle s'expriment des demandes croissantes et concurrentes. Face aux logiques de marchés guidées par des intérêts à court terme, quelle politique environnementale jugez-vous indispensable de mettre en place, en particulier vis-à-vis des OGM (moratoire, protection des systèmes traditionnels, semences paysannes), vis-à-vis des pesticides (pour en limiter l'impact sur la santé et la biodiversité), vis-à-vis de la ressource en eau (en ce qui concerne l'irrigation agricole et la lutte contre les pollutions diffuses), vis-à-vis de la biodiversité, de la protection des sols et des questions énergétiques (filière courte ou filière industrielle) ?
R - Le meilleur moyen de préserver l'environnement est d'abord de maintenir de nombreux paysans dans nos campagnes. Aller vers une agriculture industrielle, supprimer les paysans, cela signifie un saccage effroyable de nos terres cultivables et de notre environnement. Moins il y a de paysans, et plus on doit avoir recours à des méthodes contestables : herbicides, pesticides, etc...
Nous pensons que seule une recherche scientifique indépendante, financée par l'Etat, est à même de nous dire si les O.G.M sont dangereux ou utiles. Pour cela il faut augmenter les moyens de la recherche, créer des postes de chercheurs, c'est-à-dire faire l'inverse de ce que font tous les gouvernements depuis des années, par ce qu'ils se soumettent au pacte de stabilité de l'U.E, aux réductions de crédits.
Depuis des années, les agriculteurs sont taxés de pollueurs, de gaspilleurs d'eau potable. Mais il se trouve qu'en de nombreuses régions de France, les agriculteurs disparaissent pour laisser place à des golfs privés, pour lesquels il faut d'énormes quantités d'eau.
Il faut bien sûr protéger la biodiversité. Depuis des années, au nom de la rentabilité, on a vu disparaître de nos cultures de nombreuses variétés, et cela est inquiétant pour l'avenir. L'uniformisation, la standardisation peuvent à terme créer de graves problèmes par appauvrissement des ressources génétiques.
4) En France, entre les 2/3 et les 3/4 des surfaces libérées par les départs à la retraite vont à l'agrandissement d'exploitations le plus souvent déjà grandes. Quel modèle d'agriculture voulez-vous promouvoir sur l'ensemble du territoire français et avec quelles politiques en matière d'installation des jeunes (ne plus retenir le critère de la ½ SMI pour l'accès au métier), et en matière d'accès égalitaire aux droits sociaux, (en particulier pour la revalorisation des retraites de tous les non-salariés agricoles à hauteur de 85% du SMIC) ?
R - L'O.M.C, la P.A.C, ont chassé les paysans de leurs terres, ramenant leur nombre aujourd'hui à environ 500 000, alors qu'ils étaient près de 3 millions dans les années 60, les différents gouvernements ont affiché leur volonté de ramener ce nombre à 200 000. Il existait une loi sur le cumul des terres, jamais vraiment appliquée.
Pour que les jeunes puissent s'installer, et ils sont nombreux à le vouloir, encore faut-il qu'ils puissent vivre de leur travail, ce qui n'est plus le cas. Il faut pour cela que l'Etat garantisse les prix à la production en limitant les marges de la grande distribution, ce qui est interdit dans le cadre de l'U.E. Au nom de la « concurrence libre et non faussée », il ne peut y avoir un accord sur les prix. Donc, pour nous, pas de solution si l'on ne rompt pas avec le traité de Maastricht.
Les retraites agricoles sont aujourd'hui ridicules. Le SMIC (et non pas 85% du SMIC) nous semble un minimum. L'argent existe pour cela : il est simplement sorti de la poche des paysans pour aller dans celle de l'agroalimentaire et de la grande distribution, et donc vers la spéculation boursière. Il faut donc un gouvernement qui ait la volonté de fixer des règles commerciales permettant aux agriculteurs de vivre de leur travail et pour cela un gouvernement qui rompt avec l'Union européenne.
5) La spéculation immobilière sur le bâti et le non bâti gangrène notre société (difficultés croissantes d'accès au logement ; installations plus coûteuses en agriculture.) Si vous estimez que le laisser-faire n'est pas acceptable en agriculture, quelles mesures comptez-vous prendre pour y remédier ?
R - ZAC, PLU, SCOT, SRU, comment le citoyen ordinaire pourrait-il se retrouver dans ce fatras ? Tout cela n'a qu'un but : spolier les agriculteurs de leurs terres au bénéfice des aménageurs - spéculateurs. Par décret, aujourd'hui, les maires peuvent passer outre les décisions du commissaire enquêteur. Sur injonction de l'U.E, la loi littoral a été modifiée (par exemple, projet immobilier sur le lido entre Sète et Marseillan, dans l'Hérault).
Il faut revenir au POS, aux lotissements communaux. Il faut contrôler les prix des terres à bâtir, sinon nous et nos enfants ne pourrons plus nous loger. Il faut une loi pour cela ; il faut donc en finir avec la déréglementation imposée par Bruxelles, et revenir à l'égalité républicaine.
6 ) Recherche et formation sont des investissements intellectuels fondamentaux et décisifs pour l'avenir. Quelles missions et orientations prioritaires, avec quels moyens, décidez-vous d'attribuer, d'une part, à la Recherche publique et d'autre part à la formation professionnelle agricole, initiale et continue, pour les paysans ?
R - La politique de l'U.E a conduit à fermer un lycée professionnel sur deux. Des sommes considérables sont détournées de l'enseignement public vers le privé. Nos établissements scolaires, nos centres de formation agricole sont en danger de fermeture. Là aussi, les moyens existent, à condition de consacrer les fonds publics à la seule école publique, qui doit rester nationale. La régionalisation, c'est l'éclatement de l'unité de l'enseignement agricole, qui mènera l'enseignement à dépendre des groupes de pressions locaux. On ne peut accepter cela. Il faut des crédits et des professeurs pour l'enseignement agricole, et donc cesser de se soumettre aux restrictions budgétaires découlant du pacte de stabilité et de l'article 104 des traités de Maastricht et Amsterdam qui stipulent : « Les Etats membres évident les déficits publics excessifs. La Commission surveille l'évolution de la situation budgétaire et du montant de la dette publique dans les Etats membres en vu de déceler les erreurs manifestes. Elle examine notamment si la discipline budgétaire a été respectée. »
7)Le respect du pluralisme syndical fait partie des principes démocratiques de la République. Quelles mesures comptez-vous prendre pour sa pleine reconnaissance en agriculture et avec quelles règles pour l'exercice de la représentativité des syndicats paysans (critères et modalités d'application) ?
R - Pour ramener le pluralisme syndical à des principes démocratiques et républicains, il faut en finir avec la loi des 15% aux élections aux Chambres d'Agriculture (ni 15%, ni 5%).
Nous sommes pour la représentation proportionnelle intégrale. Les dernières élections aux Chambres ont montré que la FNSEA régnera sans partage sur la presque totalité des départements. On ne peut accepter un tel déni de démocratie.
Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l'expression de ma considération distinguée.Source http://www.schivardi2007.com, le 6 avril 2007
R - L'expérience prouve qu'au sein de l'U .E comme au sein de l'O.M.C, la France, quel que soit le gouvernement, s'est pliée aux diktat de ces organisations, en nous disant chaque fois que l'on avait préservé l'essentiel. Le résultat de la P.A.C, c'est l'agriculture française en ruine, alors que de 1992 à 2002 la grande distribution a engrangé 120 milliards d' euros de profits supplémentaires.
Aujourd'hui, la commissaire européenne Fischer Boel affiche son intention de liquider la viticulture avec l'arrachage de 400 000 ha de vignes et la libéralisation totale du marché du vin, ce qui doit se concrétiser le 4 juillet.
Donc aucune solution, aucun avenir au sein de l'O.M.C et de l'Union Européenne. Il y a urgence à rompre avec ces instances si l'on veut sauver notre agriculture. Nous nous prononçons pour une Assemblée Constituante souveraine, dans laquelle les députés, mandatés par le peuple, seront à même de prendre les mesures nécessaires de sauvegarde de notre agriculture et de notre industrie.
2) Depuis 1992, l'U.E remplace le soutien par les prix par des aides directes aux paysans qui sont contestées, tant à l'intérieur de l'Union Européenne que par de nombreux pays tiers. Selon vous, quels objectifs politiques sont en mesure de légitimer leurs aides, quant à leurs montants et quant à leur répartition entre paysans, entre régions, entre systèmes de productions ? Avec quelle urgence faut-il adopter les mesures susceptibles d'y répondre ?
R - Les paysans, dans leur majorité, préfèrent que leurs produits leur soient payés ce qu'ils valent, leur permettant de vivre de leur travail, plutôt que de vivre de primes. Ce système de primes a été un moyen pour mettre sous tutelle notre agriculture, et donc, en supprimant ou augmentant ces primes, on préserve ou on détruit certains secteurs de l'agriculture. Dans l'immédiat, nous pensons que vu la situation de la viticulture, il faut une aide immédiate de 4000 euros par exploitation. C'est un exemple qui peut être étendu à quelques productions en difficultés. Nous sommes pour une république une et indivisible, et donc il doit y avoir égalité dans l'aide accordée à tous les paysans français. Et c'est sans délai qu'il faut adopter les mesures susceptibles de répondre à toutes les situations De nombreux agriculteurs n'arriveront pas à la fin de l'année si l'Etat n'intervient pas.
3) La planète est confrontée à une crise écologique majeure, dont l'agriculture pour laquelle s'expriment des demandes croissantes et concurrentes. Face aux logiques de marchés guidées par des intérêts à court terme, quelle politique environnementale jugez-vous indispensable de mettre en place, en particulier vis-à-vis des OGM (moratoire, protection des systèmes traditionnels, semences paysannes), vis-à-vis des pesticides (pour en limiter l'impact sur la santé et la biodiversité), vis-à-vis de la ressource en eau (en ce qui concerne l'irrigation agricole et la lutte contre les pollutions diffuses), vis-à-vis de la biodiversité, de la protection des sols et des questions énergétiques (filière courte ou filière industrielle) ?
R - Le meilleur moyen de préserver l'environnement est d'abord de maintenir de nombreux paysans dans nos campagnes. Aller vers une agriculture industrielle, supprimer les paysans, cela signifie un saccage effroyable de nos terres cultivables et de notre environnement. Moins il y a de paysans, et plus on doit avoir recours à des méthodes contestables : herbicides, pesticides, etc...
Nous pensons que seule une recherche scientifique indépendante, financée par l'Etat, est à même de nous dire si les O.G.M sont dangereux ou utiles. Pour cela il faut augmenter les moyens de la recherche, créer des postes de chercheurs, c'est-à-dire faire l'inverse de ce que font tous les gouvernements depuis des années, par ce qu'ils se soumettent au pacte de stabilité de l'U.E, aux réductions de crédits.
Depuis des années, les agriculteurs sont taxés de pollueurs, de gaspilleurs d'eau potable. Mais il se trouve qu'en de nombreuses régions de France, les agriculteurs disparaissent pour laisser place à des golfs privés, pour lesquels il faut d'énormes quantités d'eau.
Il faut bien sûr protéger la biodiversité. Depuis des années, au nom de la rentabilité, on a vu disparaître de nos cultures de nombreuses variétés, et cela est inquiétant pour l'avenir. L'uniformisation, la standardisation peuvent à terme créer de graves problèmes par appauvrissement des ressources génétiques.
4) En France, entre les 2/3 et les 3/4 des surfaces libérées par les départs à la retraite vont à l'agrandissement d'exploitations le plus souvent déjà grandes. Quel modèle d'agriculture voulez-vous promouvoir sur l'ensemble du territoire français et avec quelles politiques en matière d'installation des jeunes (ne plus retenir le critère de la ½ SMI pour l'accès au métier), et en matière d'accès égalitaire aux droits sociaux, (en particulier pour la revalorisation des retraites de tous les non-salariés agricoles à hauteur de 85% du SMIC) ?
R - L'O.M.C, la P.A.C, ont chassé les paysans de leurs terres, ramenant leur nombre aujourd'hui à environ 500 000, alors qu'ils étaient près de 3 millions dans les années 60, les différents gouvernements ont affiché leur volonté de ramener ce nombre à 200 000. Il existait une loi sur le cumul des terres, jamais vraiment appliquée.
Pour que les jeunes puissent s'installer, et ils sont nombreux à le vouloir, encore faut-il qu'ils puissent vivre de leur travail, ce qui n'est plus le cas. Il faut pour cela que l'Etat garantisse les prix à la production en limitant les marges de la grande distribution, ce qui est interdit dans le cadre de l'U.E. Au nom de la « concurrence libre et non faussée », il ne peut y avoir un accord sur les prix. Donc, pour nous, pas de solution si l'on ne rompt pas avec le traité de Maastricht.
Les retraites agricoles sont aujourd'hui ridicules. Le SMIC (et non pas 85% du SMIC) nous semble un minimum. L'argent existe pour cela : il est simplement sorti de la poche des paysans pour aller dans celle de l'agroalimentaire et de la grande distribution, et donc vers la spéculation boursière. Il faut donc un gouvernement qui ait la volonté de fixer des règles commerciales permettant aux agriculteurs de vivre de leur travail et pour cela un gouvernement qui rompt avec l'Union européenne.
5) La spéculation immobilière sur le bâti et le non bâti gangrène notre société (difficultés croissantes d'accès au logement ; installations plus coûteuses en agriculture.) Si vous estimez que le laisser-faire n'est pas acceptable en agriculture, quelles mesures comptez-vous prendre pour y remédier ?
R - ZAC, PLU, SCOT, SRU, comment le citoyen ordinaire pourrait-il se retrouver dans ce fatras ? Tout cela n'a qu'un but : spolier les agriculteurs de leurs terres au bénéfice des aménageurs - spéculateurs. Par décret, aujourd'hui, les maires peuvent passer outre les décisions du commissaire enquêteur. Sur injonction de l'U.E, la loi littoral a été modifiée (par exemple, projet immobilier sur le lido entre Sète et Marseillan, dans l'Hérault).
Il faut revenir au POS, aux lotissements communaux. Il faut contrôler les prix des terres à bâtir, sinon nous et nos enfants ne pourrons plus nous loger. Il faut une loi pour cela ; il faut donc en finir avec la déréglementation imposée par Bruxelles, et revenir à l'égalité républicaine.
6 ) Recherche et formation sont des investissements intellectuels fondamentaux et décisifs pour l'avenir. Quelles missions et orientations prioritaires, avec quels moyens, décidez-vous d'attribuer, d'une part, à la Recherche publique et d'autre part à la formation professionnelle agricole, initiale et continue, pour les paysans ?
R - La politique de l'U.E a conduit à fermer un lycée professionnel sur deux. Des sommes considérables sont détournées de l'enseignement public vers le privé. Nos établissements scolaires, nos centres de formation agricole sont en danger de fermeture. Là aussi, les moyens existent, à condition de consacrer les fonds publics à la seule école publique, qui doit rester nationale. La régionalisation, c'est l'éclatement de l'unité de l'enseignement agricole, qui mènera l'enseignement à dépendre des groupes de pressions locaux. On ne peut accepter cela. Il faut des crédits et des professeurs pour l'enseignement agricole, et donc cesser de se soumettre aux restrictions budgétaires découlant du pacte de stabilité et de l'article 104 des traités de Maastricht et Amsterdam qui stipulent : « Les Etats membres évident les déficits publics excessifs. La Commission surveille l'évolution de la situation budgétaire et du montant de la dette publique dans les Etats membres en vu de déceler les erreurs manifestes. Elle examine notamment si la discipline budgétaire a été respectée. »
7)Le respect du pluralisme syndical fait partie des principes démocratiques de la République. Quelles mesures comptez-vous prendre pour sa pleine reconnaissance en agriculture et avec quelles règles pour l'exercice de la représentativité des syndicats paysans (critères et modalités d'application) ?
R - Pour ramener le pluralisme syndical à des principes démocratiques et républicains, il faut en finir avec la loi des 15% aux élections aux Chambres d'Agriculture (ni 15%, ni 5%).
Nous sommes pour la représentation proportionnelle intégrale. Les dernières élections aux Chambres ont montré que la FNSEA régnera sans partage sur la presque totalité des départements. On ne peut accepter un tel déni de démocratie.
Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l'expression de ma considération distinguée.Source http://www.schivardi2007.com, le 6 avril 2007