Texte intégral
D'abord, je voudrais dire que la France se réjouit de l'annonce de la libération des quinze marins britanniques qui avaient été arrêtés par les autorités iraniennes le 23 mars dernier. Nous espérons maintenant que cette libération s'effectuera le plus rapidement possible.
Nous avons été très solidaires des Britanniques, depuis le début, et nous étions mobilisés, à leurs côtés, pour aider à une résolution rapide de cette affaire. Nous saluons donc ce dénouement heureux.
Pour ce qui est du cas de M. Dudoignon, je voudrais préciser les choses après la description faite de la situation de ce ressortissant français en Iran par le quotidien Le Monde daté du 5 avril. Le cas de notre compatriote n'a, de près ou de loin, aucun rapport avec la détention des marins britanniques.
M. Stéphane Dudoignon, entré régulièrement en Iran, a été interpellé le 30 janvier, dans le cadre d'un contrôle administratif, alors qu'il travaillait dans le cadre de ses recherches. Comme vous le savez, il est chercheur au CNRS.
Il a été aussitôt remis en liberté et demeure, depuis lors, libre de ses mouvements, dans l'attente de la restitution de son passeport. Aucune charge ne lui a été signifiée.
Nous sommes en contact avec les autorités iraniennes depuis le début de cette affaire pour faire en sorte que M. Dudoignon puisse quitter l'Iran dès que possible.
Enfin, je voudrais dire que cette affaire est sans aucun rapport, non plus, avec l'affaire Lherbier. M. Lherbier avait été condamné par la justice iranienne pour avoir pénétré illégalement dans les eaux territoriales iraniennes.
Sans remettre en cause cette décision de justice, nous avons toujours demandé la libération de notre compatriote pour des raisons humanitaires car la peine nous semblait totalement disproportionnée. Je me suis publiquement réjoui de cette libération en son temps. M. Lherbier a bénéficié, en définitive, d'une grâce du Guide suprême et je m'en suis publiquement réjoui. Autrement dit, l'affaire de M. Dudoignon n'a rien à voir, de près ou de loin, ni avec la capture des marins britanniques qui sont aujourd'hui libérés, ni avec l'affaire Lherbier. Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 avril 2007
Nous avons été très solidaires des Britanniques, depuis le début, et nous étions mobilisés, à leurs côtés, pour aider à une résolution rapide de cette affaire. Nous saluons donc ce dénouement heureux.
Pour ce qui est du cas de M. Dudoignon, je voudrais préciser les choses après la description faite de la situation de ce ressortissant français en Iran par le quotidien Le Monde daté du 5 avril. Le cas de notre compatriote n'a, de près ou de loin, aucun rapport avec la détention des marins britanniques.
M. Stéphane Dudoignon, entré régulièrement en Iran, a été interpellé le 30 janvier, dans le cadre d'un contrôle administratif, alors qu'il travaillait dans le cadre de ses recherches. Comme vous le savez, il est chercheur au CNRS.
Il a été aussitôt remis en liberté et demeure, depuis lors, libre de ses mouvements, dans l'attente de la restitution de son passeport. Aucune charge ne lui a été signifiée.
Nous sommes en contact avec les autorités iraniennes depuis le début de cette affaire pour faire en sorte que M. Dudoignon puisse quitter l'Iran dès que possible.
Enfin, je voudrais dire que cette affaire est sans aucun rapport, non plus, avec l'affaire Lherbier. M. Lherbier avait été condamné par la justice iranienne pour avoir pénétré illégalement dans les eaux territoriales iraniennes.
Sans remettre en cause cette décision de justice, nous avons toujours demandé la libération de notre compatriote pour des raisons humanitaires car la peine nous semblait totalement disproportionnée. Je me suis publiquement réjoui de cette libération en son temps. M. Lherbier a bénéficié, en définitive, d'une grâce du Guide suprême et je m'en suis publiquement réjoui. Autrement dit, l'affaire de M. Dudoignon n'a rien à voir, de près ou de loin, ni avec la capture des marins britanniques qui sont aujourd'hui libérés, ni avec l'affaire Lherbier. Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 avril 2007