Texte intégral
Chers camarades,
Ce n'est pas la première fois que je viens à Marseille.
Ce n'est pas la première fois que je viens à Marseille dans un contexte de conflit et de mobilisation.
Et ce n'est pas la première fois que je constate qu'à Marseille, plusieurs élus et responsables divers donnent l'impression d'avoir d'abord la CGT dans le collimateur plutôt que les solutions aux problèmes dont ils ont la charge !
Comment expliquer, en effet, que le conflit sur le port reste entier au 15ème jour de grève compte tenu des revendications posées ? Si le problème était aussi simple que certains veulent le présenter, pourquoi en est-on encore là aujourd'hui ?
Le ministre de l'économie s'est exprimé hier sur le sujet pour, je cite : « souhaiter que tout le monde revienne à la raison et que le travail reprenne le plus vite possible ».
Lorsqu'on est ministre en exercice et qu'on a que cela à déclarer dans une telle situation c'est bien le signe qu'il ne faut pas tarder à laisser sa place !
Dans un scénario désormais bien rodé, nous assistons ces derniers temps à une dramatisation excessive, l'opinion publique est préparée à la perspective d'une pénurie de carburant dont la CGT serait responsable.
Notre fédération nationale des industries chimiques, après consultation des syndicats dans les raffineries, dément formellement tout risque de ce type à brève échéance. Autrement dit, s'il y a pénurie, nous pouvons affirmer qu'elle serait délibérément organisée.
Comment expliquer cette situation alors que les représentants de la CGT dans les instances du port autonome, au sein du Conseil d'Administration de GDF, ont soulevé depuis 2002 les questions d'organisation du travail posé par la perspective d'un nouveau terminal méthanier à Fos 2.
Cela fait 5 ans que les problèmes sont identifiés.
Au Conseil d'Administration de GDF, la réponse officielle au personnel a été : « l'organisation du travail ça ne sera pas un problème ».
Aux salariés du port, en octobre 2005, on assure les personnels qu'ils auront la charge des opérations de maintenance et de branchement/débranchement des navires sur le nouveau terminal.
Qui croire ? Pourquoi ce double discours ? Ce double engagement ?
Je remarque, est-ce un simple hasard, que le Préfet des Bouches-du-Rhône siège au conseil d'administration du port autonome et est membre du conseil d'administration de GDF !
Il a donc été parmi les mieux placés pour voir les problèmes arriver.
La responsabilité de ce conflit n'est donc pas, à l'évidence, dans le camp des grévistes mais chez ceux qui ont refusé de traiter des revendications en temps et en heure.
Dans un contexte où les missions de service public sont remises en cause, où tout personnel à statut est présenté comme un privilégié, où la volonté de s'attaquer au droit de grève est assumée dans certains programmes présidentiels, il n'est sans doute pas fortuit que l'on cherche à porter le discrédit sur toute lutte qui se donne pour objectif la défense du service public, de ses missions et des droits des personnels, qu'ils soient du port, de GDF ou d'ailleurs !
Nous apprenons, ce matin, qu'une réunion est convoquée demain par le Préfet avec, enfin, l'ensemble des acteurs réunis autour de la table et, en particulier, les directions du port et de GDF.
Ils doivent cesser de jouer au ping-pong pour envenimer encore un peu plus la situation.
Ce matin, au cours d'une rencontre avec les différents camarades concernés, j'ai eu confirmation que la CGT était rassemblée sur les mêmes revendications.
La délégation sera porteuse de propositions sérieuses, respectant les missions des uns et des autres et préservant le cadre public des activités et leur répartition sur les différentes entités.
Ces propositions devront être prises au sérieux par nos interlocuteurs. Si ça n'était pas le cas, la CGT fera face aux événements ultérieurs et je veux assurer les grévistes et les représentants de notre délégation du soutien total de toute la CGT.
Chers Camarades,
La tenue de votre congrès confirme que la CGT est bien aussi un syndicat pour les Ingénieurs cadres et techniciens. Mais soyons francs, cette reconnaissance là est encore loin d'être acquise partout ; elle ne l'est pas partout dans le CGT mais plus généralement elle n'est pas totalement acquise parmi les personnels d'encadrement eux-mêmes. Nous avons besoin de plus de visibilité sur nos activités cela dépend largement de vous militants de la CGT parmi les ingénieurs cadres et techniciens.
Lorsque je suis ainsi parmi vous, ma première pensée c'est de me réjouir du fait que la CGT s'adresse bien à l'ensemble des salariés, qu'elle a le souci de les engager à s'unir dans l'action en respectant la diversité de leurs situations et de leurs motivations. La deuxième qui vient télescoper la première c'est que les catégories auxquelles vous vous adressez représentent maintenant une grande partie des salariés, et il me semble alors que vous avez devant vous, que toute la CGT a devant elle, un champ immense à prospecter pour nous y établir avec intelligence et persévérance.
Ensemble, nous avons besoin de faire du neuf, d'innover dans nos pratiques pour « coller » à la situation des personnels d'encadrement et surtout répondre à leurs aspirations.
Pour cela nous avons besoin d'un outil UGICT actif, convaincant et ouvert sur le monde des ICTAM.
Conformément à nos orientations adoptées lors de notre 48ème congrès confédéral, il nous faut pour cela « revisiter » les outils de conquête et les organisations de la CGT. Nous avons un urgent besoin de nous adapter aux besoins des salariés tels qu'ils sont et nous mettre en situation de répondre aux défis auxquels la CGT, le syndicalisme sont confrontés. Votre Congrès, comme cela a été le cas pour le récent congrès de l'UCR, doit y contribuer. Des Forums régionaux décidés et co-organisés par la direction de l'UGICT et la direction confédérale, des orientations et propositions novatrices se sont fait jour. Tout cela est positif si nous les expérimentons et si nous restons lucides sur leurs limites qui tiennent avant tout au degré de préparation de votre Congrès dans toute la CGT. Pour tout dire, nous aurions souhaité que cette préparation soit plus importante.
Il nous faudra donc prendre le temps d'une évaluation collective, le temps de réfléchir ensemble aux évolutions nécessaires permettant à la CGT d'être plus en adéquation avec la diversité du salariat.
Il y a urgence, la situation de ingénieurs, cadres techniciens et agents de maîtrise, comme celle de tous les salariés ne fait que se dégrader. Le chômage de masse persistant, le développement de la précarité, l'avenir des retraites, les pertes de pouvoir d'achat font partie de leurs préoccupations immédiates. Sans doute les techniciens supérieurs et les agents de maîtrise y sont les plus sensibles mais, si je me réfère à votre dernière enquête, c'est aussi le cas des cadres pour qui, par exemple, l'emploi est un dossier syndical tout à fait prioritaire pour 62% d'entre eux et il en est de même pour 49% en ce qui concerne la précarité.
En fait, l'insécurité sociale qui caractérise notre société concerne aujourd'hui toutes les catégories de salariés.
Pour illustrer cette situation, je voudrais revenir sur deux événements qui ont marqué l'actualité récente et qui concernent très directement les catégories que vous représentez : l'un, dramatique, est survenu au Technocentre RENAULT à Guyancourt ; l'autre, préoccupant, est la crise qui secoue l'industrie de notre pays et qu'illustrent notamment la situation d'AIRBUS et celle d'ALCATEL-LUCENT.
Le drame de Guyancourt illustre la dégradation massive des conditions de travail, la poursuite de l'intensification du travail dans notre pays qui conduit par exemple à ce que l'espérance de vie d'un ouvrier en France soit parmi les plus basses d'Europe.
Il faut dire que le management par le stress est devenu un mode de management naturel. Un salarié qui n'atteint pas ses objectifs est un salarié non performant. Un salarié non performant est un « mauvais ». Les « bons » doivent être récompensés et les « mauvais » sanctionnés. Les salariés les plus qualifiés en sont souvent les victimes, mais ils sont aussi placés eux-mêmes en situation d'avoir à encadrer et évaluer. C'est aussi une part de leur responsabilité sociale que ces méthodes inhumaines engagent. La gestion par le stress, la prééminence du management financier au détriment de l'encadrement technique montrent ici dramatiquement leurs limites. Aujourd'hui tout le monde parle de la valeur travail mais personne ne se penche sur les « désordres du travail, la souffrance au travail. Personne ne se penche sur les enjeux liés à l'organisation du travail.
Qu'en est-il du sens du partage, de l'incitation et de l'intérêt à coopérer, de la mise en commun des connaissances quand, dans le même temps, se généralisent des modes de rémunération individualisée et des mises en concurrence des salariés ?
À Guyancourt comme partout où se déploient sur une grande échelle les nouvelles technologies de l'information et de la communication, il faut maintenant refuser l'enfermement dans le monde cybernétique de la « ruche », reconstruire l'espace de la coopération humaine qui laisse une part déterminante à l'échange, au contact réel des intelligences et des sensibilités.
Les défis de la société de la connaissance sont devant nous.
Parmi ces défis celui de la mobilité n'est pas des moindres. La mobilité choisie doit redevenir un facteur de circulation et de développement de la connaissance et donc de la reconnaissance des qualifications acquises sur un parcours professionnel déjà effectué et requises pour une étape nouvelle.
À chaque stade de son parcours, le salarié doit bénéficier d'un large éventail de possibilités pour assurer les conditions de sa mobilité professionnelle et sociale. Il n'y a pas de réelle liberté dans la précarité sociale.
Je le répète devant vous aujourd'hui : la « sécurité sociale professionnelle » n'est pas seulement une roue de secours, elle est la condition du mouvement. Elle doit créer un climat de confiance collective permettant à chacun de se projeter dans l'avenir.
Il faut mieux comprendre et mieux investir la relation entre formation et emploi. Elle est au centre d'un champ revendicatif très important qui est aussi porteur de convergences entre les différentes catégories de salariés en même temps qu'il mérite des approches spécifiques à chacune d'elles.
Aujourd'hui, la responsabilité de l'université est de former près de la moitié d'une génération laquelle exercera une très grande diversité de métiers. Elle doit également garantir le droit des étudiants à s'insérer durablement sur le marché du travail. Elle doit aussi s'ouvrir encore plus à la formation continue afin que chaque salarié puisse devenir ou redevenir « étudiant », si nécessaire plusieurs fois dans son parcours professionnel.
Aujourd'hui, plus que jamais, dans la foulée de la lutte victorieuse contre le CPE, il me semble que les conditions sont réunies pour que le syndicalisme étudiant et le syndicalisme salarié, et notamment dans vos catégories, travaillent plus étroitement encore pour mieux se connaître, mieux travailler et mieux agir ensemble. C'est en tout cas la conviction que j'ai réaffirmée au nom de la CGT à l'occasion du congrès de l'UNEF la semaine dernière.
L'autre grande mutation dans la détermination de ce qu'est la richesse tient à la prise en compte de la rationalité écologique : l'action humaine et à fortiori l'intervention industrielle et technique sont désormais situées dans le cadre de la préservation d'un écosystème dont les interdépendances sont multiples.
L'activité économique ne devrait plus être autre chose qu'une réponse responsable aux besoins humains : nous en sommes bien loin ! Le développement durable est un enjeu planétaire qui constituera progressivement une référence universelle pour toutes les formes d'engagement citoyen et de solidarité collective. Les stratégies de développement durable ne peuvent pas se construire sur l'acceptation de l'état des rapports de force mondiaux et les dogmes de l'économie libérale. Sur ce terrain, l'UGICT a une contribution spécifique à apporter et je ne peux que vous inciter à poursuivre et amplifier le travail que vous avez entrepris sur la revendication d'un management socialement responsable.
La CGT veut prendre sa place et mettre tout son poids dans le débat sur les choix qui conditionnent l'avenir des organisations productives et des politiques industrielles dans notre pays et dans l'Union européenne.
L'Europe a soufflé ces cinquante bougies mais elle toujours à la recherche de son deuxième souffle ! En matière industrielle, elle a surtout imposé des politiques désastreuses de libéralisation et de privatisation des services publics. De nouveaux « paquets » de libéralisation sont en marche dans l'activité postale, le ferroviaire, l'énergie.... Nous avons besoin de multiplier les initiatives pour empêcher ces nouveaux mauvais coups et imposer en Europe un statut pour les services publics. Par l'intermédiaire de la CES, les syndicats européens ont lancé une pétition commune exigeant « des services publics de qualité, accessibles à tous ». Vôtre congrès peut être une occasion de donner un nouvel élan à la diffusion de cette pétition.
En matière industrielle, l'actualité reste marquée par les conflits AIRBUS et ALCATELLUCENT. Voilà des groupes de premier plan, dont le carnet de commandes est rempli pour plusieurs années, qui font des bénéfices dans des domaines de hautes technologies, et qui annonce des plans de restructurations drastiques à l'échelle internationale dont l'une des conséquences est la fermeture ou la vente d'usines et la suppression de plusieurs milliers de postes et bien plus encore dans leurs réseaux d'entreprises sous-traitantes.
C'est un énorme gâchis industriel, technologique et humain !
Lorsque l'on sait que l'unique motivation de ces plans est l'exigence d'un plus grand taux de rentabilité financière pour les actionnaires, la bataille syndicale ne peut se cantonner à rendre le scandale socialement supportable. Elle ne peut opposer les salariés des différents pays.
Pourquoi ce qui est négociable avec les actionnaires, ne le serait-il pas avec les syndicats ?
L'entreprise est un terrain économique et idéologique que nous continuerons à disputer au patronat qui en use, aux actionnaires qui en abusent. Les salariés doivent être habilités à intervenir et à se prononcer sur le bien-fondé des choix stratégiques et financiers qui conditionnent l'avenir des entreprises.
Je note que les candidats aux prochaines échéances électorales qui nous expliquent que l'actionnaire doit être le seul décideur, sont aussi ceux qui ont inscrit simultanément un affaiblissement de l'État et une remise en cause du droit de grève et des libertés syndicales dans leur programme !
Ces dernières semaines sont marquées par une multitude de mobilisations locales ou coordonnées dans certains groupes, par branches professionnelles. Souvent unitaires, les mobilisations portent sur les questions d'emploi, de salaires, de dignité au travail, de respect des libertés syndicales. A juste titre, l'exigence d'une augmentation des salaires arrive en bonne place dans ces luttes. La diversité des branches et des entreprises, où les salariés reprennent confiance dans leur capacité à gagner sur leurs revendications, est une donnée importante.
Ces luttent donnent plus de force à la revendication de la CGT d'un Smic à 1 500 euros tout de suite avec répercussion sur les grilles de rémunération.
Dans une comptabilité partielle nous avons relevé plus de 60 luttes gagnantes sur les questions de pouvoir d'achat. Il ne faut compter que sur nous-mêmes pour les faire connaître, pour faire la démonstration par la preuve que le syndicalisme CGT est aussi fait de victoires.
La plupart des médias n'aiment pas les victoires syndicales et ce qui est curieux c'est que, dans une période où le drapeau est à la mode, ils ne remarquent pas que ce sont les drapeaux syndicaux - dont celui de la CGT - qui sont les plus utilisés dans les rues et à la porte des entreprises.
Le calendrier des mobilisations pour les prochains jours est particulièrement fourni et c'est une bonne chose.
Comme l'a rappelé la Commission exécutive confédérale, « A plusieurs reprises, ouvriers, employés ou cadres, les jeunes comme les retraités ont fait la démonstration qu'il fallait compter avec leur intervention. Ce fut le cas à l'occasion de précédentes consultations politiques (élections régionales, référendum sur le traité constitutionnel européen) ou lors de mobilisations syndicales locales ou nationales (contre la réforme des retraites en 2003, la journée de travail gratuit de la Pentecôte, la victoire contre le CPE en 2006) ».
Comment à la fois marteler le slogan « travailler plus pour gagner plus » et aduler les réussites individuelles et fulgurantes qui ne reposent plus sur le travail mais bien davantage sur « la triche » et les revenus du patrimoine ? Comment exalter le travail tout en laissant le sous-emploi se développer, et les nouvelles organisations du travail détruire les collectifs ?
Tout en rappelant que « la CGT en tant qu'organisation syndicale indépendante des partis, comme du patronat et du gouvernement », n'a pas à donner de consigne de vote, nous alertons sur« la volonté du Medef de parvenir, à l'issue des élections, à l'instauration d'un gouvernement totalement acquis à sa vision ultralibérale de la société et de l'économie » et les déclarations antisyndicales formulées par plusieurs candidats confirment le risque de l'avènement « d'un pouvoir brutal à l'égard de tous ceux qui n'accepteront pas une nouvelle phase dans la mise en pièces du Code du travail, des droits sociaux et des libertés fondamentales. »
La démocratie est incompatible avec des oukases sociaux, des attitudes autoritaires, la mise en cause des droits et libertés des salariés et des syndiqués. Il y a dans ce domaine des multirécidivistes que nous ne présumons pas innocents.
Voilà pourquoi je veux ici, encore une fois réaffirmer notre responsabilité d'alerter sur les dangers que feraient courir la mise en oeuvre d'orientations politiques qui s'opposent frontalement ou insidieusement à nos valeurs et au noyau dur de notre programme revendicatif, réaffirmer notre devoir de contribuer, par l'action syndicale et par notre expression publique, à ce que les grandes questions économiques et sociales qui préoccupent tous les salariés restent bien au centre du débat.
Notre pays a besoin de plus de démocratie et de plus de démocratie sociale. La CGT continuera d'agir pour une profonde réforme des règles de représentativité syndicale, y compris pour le collège cadre, afin de la fonder sur des élections dans toutes les entreprises. Nous voulons l'instauration du principe de l'accord majoritaire pour la validité des réformes ou des résultats dans les négociations.
Nous devons, dans un même mouvement et à tous les échelons de la CGT, asseoir l'ensemble de notre démarche revendicative et consacrer plus d'énergie à la syndicalisation à la CGT et à son ancrage dans l'ensemble du salariat.
Nous pouvons y travailler avec d'autant plus de confiance que le potentiel de syndicalisation à la CGT est très important. Il l'est beaucoup plus que nous ne l'estimons nous-mêmes.
Nous avons réalisé plus de 12 000 adhésions depuis le début de l'année et nous lançons, dès lundi prochain, une nouvelle semaine de syndicalisation qui engage toutes nos organisations.
La faiblesse de nos forces syndiquées, qui est hélas encore plus criante dans vos catégories, est le principal obstacle pour de nouveaux succès revendicatifs. Rien de durable ne changera pour les salariés, rien ne changera pour les ingénieurs, cadres et techniciens si le niveau de syndicalisation ne s'élève pas. Les flux naturels entre les organisations CGT et les organisations UGICT, ne suffisent pas à maintenir un taux de syndicalisation significatif dans des catégories qui comme les vôtres sont en expansion. Comme je le fais auprès de toutes les organisations de la CGT, je vous engage à y consacrer une part importante de l'activité partout où nous sommes organisés.
Voilà, chers camarades, les quelques réflexions que je souhaitais vous livrer à l'occasion de ce congrès, pour une CGT lucide sur les enjeux et les défis à relever, déterminée et à l'offensive dans sa mission de défense des intérêts des salariés dont ceux des ingénieurs, cadres et techniciens.
Je vous souhaite un bon congrès.
Vive la CGT !Source http://www.ugict.cgt.fr, le 20 avril 2007