Texte intégral
Monsieur le Député-Maire, cher Michel HEINRICH,
Messieurs les Parlementaires,
Messieurs les Présidents, cher Jean-Michel LE MÉTAYER,
cher Philippe MEURS,
Cher Daniel GRÉMILLET, cher Jérôme MATHIEU,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
C'est pour moi un immense plaisir de venir à votre rencontre à Épinal, dans cette ville qui m'est si chère, où je souhaite la plus cordiale des bienvenues à tous les congressistes.
Que cette brève incursion en terre vosgienne suscite en vous l'envie de revenir afin de découvrir, de manière plus approfondie, les richesses environnementales, touristiques et culturelles de notre beau pays.
Il va sans dire que notre département est fier d'avoir été retenu, pour la première fois cette année, afin d'organiser et d'accueillir votre congrès national, sous la houlette du nouveau président départemental des Jeunes Agriculteurs, Mickaël MOULIN, que je salue très amicalement.
Ce congrès annuel représente un temps particulièrement fort de votre organisation, dans la mesure où il permet à l'ensemble des départements de l'hexagone et de l'outre-mer de se retrouver et de faire un point sur une année écoulée mais aussi, et surtout, de parler et de débattre du métier d'agriculteur. C'est un lieu d'où jaillissent des idées novatrices qui, souvent, bousculent des idées reçues. Les réflexions des Jeunes Agriculteurs ont souvent inspiré des réformes et des avancées importantes pour notre Agriculture.
Je ne doute pas que votre rapport d'orientation « Pour un pacte alimentaire - Le défi d'une agriculture durable » reste dans les annales et jette les bases d'une agriculture française nouvelle, inventive, à la fois performante et respectueuse de notre environnement, dont les Jeunes Agriculteurs seront les acteurs essentiels de demain.
C'est pourquoi, mes chers amis, nous ne pouvons que nous réjouir de la nomination de M. Michel BARNIER à la tête du ministère de l'Agriculture et de la Pêche. Cette nomination répond au souci qui est le vôtre. Je ne doute pas que sa parfaite connaissance de la Commission européenne soit un atout majeur dans le cadre des négociations internationales à venir, ni son expérience bruxelloise ne soit mise au service de l'Agriculture française.
À l'Organisation Mondiale du Commerce, où un nouveau projet agricole doit être mis sur la table, comme à Bruxelles, où le bilan de santé de la Politique Agricole Commune se précise, il va avoir la tâche délicate de plaider la cause des paysans français en trouvant le bon tempo face à nos partenaires.
La France est attendue avec des idées tant nouvelles que crédibles. Après une période consacrée pour une large part à la gestion intérieure de dernière réforme de la PAC - droits au paiement unique et conditionnalité en tête -, voici venu le temps d'alimenter des réflexions offensives... au bon sens du terme, alors que se profile à l'horizon du second trimestre 2008 la présidence française de l'Union européenne.
L'agriculture demeure pour les Vosges, non seulement, un point d'ancrage de l'économie, mais aussi le soubassement d'une industrie agro-alimentaire performante. Elle est un élément essentiel de la politique d'aménagement du territoire.
C'est pourquoi, le Conseil général, que j'ai l'honneur de présider, a toujours été à l'écoute de la profession, soucieux de soutenir ses investissements, ses initiatives et de promouvoir ses produits de qualité.
Il mène, depuis de nombreuses années, une action multiforme, destinée à adapter notre agriculture aux exigences de la modernité et à favoriser l'accueil en milieu rural. Cette action, dotée d'une enveloppe financière de 5 500 000 euros pour l'exercice 2007, repose sur des aides à la modernisation des exploitations agricoles, à l'amélioration sanitaire du cheptel, à la valorisation des produits du terroir et aux initiatives en faveur de la montagne.
Les incitations actives à l'installation des jeunes, qui se trouvent au coeur de vos préoccupations, sont, bien évidemment, menées en parfaite concertation avec la profession.
Il s'agit là d'un thème porteur d'espoir, dans la mesure où l'on se réfère au chiffre en augmentation de 4,4 % par rapport à l'an dernier.
C'est sur cette note d'espérance et d'optimisme que je terminerai mon propos, non sans avoir salué l'énergie qui vous anime et vous projette dans l'Agriculture de demain.
À toutes et à tous, je vous souhaite une bonne fin de congrès et une bonne fin de séjour dans notre beau pays.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.senat.fr, le 25 juin 2007
Messieurs les Parlementaires,
Messieurs les Présidents, cher Jean-Michel LE MÉTAYER,
cher Philippe MEURS,
Cher Daniel GRÉMILLET, cher Jérôme MATHIEU,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
C'est pour moi un immense plaisir de venir à votre rencontre à Épinal, dans cette ville qui m'est si chère, où je souhaite la plus cordiale des bienvenues à tous les congressistes.
Que cette brève incursion en terre vosgienne suscite en vous l'envie de revenir afin de découvrir, de manière plus approfondie, les richesses environnementales, touristiques et culturelles de notre beau pays.
Il va sans dire que notre département est fier d'avoir été retenu, pour la première fois cette année, afin d'organiser et d'accueillir votre congrès national, sous la houlette du nouveau président départemental des Jeunes Agriculteurs, Mickaël MOULIN, que je salue très amicalement.
Ce congrès annuel représente un temps particulièrement fort de votre organisation, dans la mesure où il permet à l'ensemble des départements de l'hexagone et de l'outre-mer de se retrouver et de faire un point sur une année écoulée mais aussi, et surtout, de parler et de débattre du métier d'agriculteur. C'est un lieu d'où jaillissent des idées novatrices qui, souvent, bousculent des idées reçues. Les réflexions des Jeunes Agriculteurs ont souvent inspiré des réformes et des avancées importantes pour notre Agriculture.
Je ne doute pas que votre rapport d'orientation « Pour un pacte alimentaire - Le défi d'une agriculture durable » reste dans les annales et jette les bases d'une agriculture française nouvelle, inventive, à la fois performante et respectueuse de notre environnement, dont les Jeunes Agriculteurs seront les acteurs essentiels de demain.
C'est pourquoi, mes chers amis, nous ne pouvons que nous réjouir de la nomination de M. Michel BARNIER à la tête du ministère de l'Agriculture et de la Pêche. Cette nomination répond au souci qui est le vôtre. Je ne doute pas que sa parfaite connaissance de la Commission européenne soit un atout majeur dans le cadre des négociations internationales à venir, ni son expérience bruxelloise ne soit mise au service de l'Agriculture française.
À l'Organisation Mondiale du Commerce, où un nouveau projet agricole doit être mis sur la table, comme à Bruxelles, où le bilan de santé de la Politique Agricole Commune se précise, il va avoir la tâche délicate de plaider la cause des paysans français en trouvant le bon tempo face à nos partenaires.
La France est attendue avec des idées tant nouvelles que crédibles. Après une période consacrée pour une large part à la gestion intérieure de dernière réforme de la PAC - droits au paiement unique et conditionnalité en tête -, voici venu le temps d'alimenter des réflexions offensives... au bon sens du terme, alors que se profile à l'horizon du second trimestre 2008 la présidence française de l'Union européenne.
L'agriculture demeure pour les Vosges, non seulement, un point d'ancrage de l'économie, mais aussi le soubassement d'une industrie agro-alimentaire performante. Elle est un élément essentiel de la politique d'aménagement du territoire.
C'est pourquoi, le Conseil général, que j'ai l'honneur de présider, a toujours été à l'écoute de la profession, soucieux de soutenir ses investissements, ses initiatives et de promouvoir ses produits de qualité.
Il mène, depuis de nombreuses années, une action multiforme, destinée à adapter notre agriculture aux exigences de la modernité et à favoriser l'accueil en milieu rural. Cette action, dotée d'une enveloppe financière de 5 500 000 euros pour l'exercice 2007, repose sur des aides à la modernisation des exploitations agricoles, à l'amélioration sanitaire du cheptel, à la valorisation des produits du terroir et aux initiatives en faveur de la montagne.
Les incitations actives à l'installation des jeunes, qui se trouvent au coeur de vos préoccupations, sont, bien évidemment, menées en parfaite concertation avec la profession.
Il s'agit là d'un thème porteur d'espoir, dans la mesure où l'on se réfère au chiffre en augmentation de 4,4 % par rapport à l'an dernier.
C'est sur cette note d'espérance et d'optimisme que je terminerai mon propos, non sans avoir salué l'énergie qui vous anime et vous projette dans l'Agriculture de demain.
À toutes et à tous, je vous souhaite une bonne fin de congrès et une bonne fin de séjour dans notre beau pays.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.senat.fr, le 25 juin 2007