Texte intégral
Merci Madame la Chancelière, merci Angela. Je suis venu, pour ma première visite en tant que chef du Gouvernement à Berlin, d'abord pour dire à Angela Merkel mon admiration.
Admiration pour les succès de la politique économique allemande - j'étais ministre du Travail et des Affaires sociales il y a quelques années, à un moment où l'Allemagne était dans une grande difficulté sur le plan économique et social, et je mesure l'importance du redressement qui a été conduit.
Je suis venu, ensuite, dire à Angela Merkel mon admiration pour l'exploit politique que représente la conduite de la coalition.
Enfin, et surtout, je suis venu lui dire mon admiration pour la Présidence allemande. Je pense que l'histoire retiendra qu'Angela Merkel, à la tête du Conseil européen, a débloqué la crise institutionnelle européenne. C'était très important pour l'Europe, c'était aussi très important pour la France qui, à cette occasion, a réussi à réconcilier ceux qui, parmi le peuple français, s'étaient exprimés contre le Traité constitutionnel, et ceux qui s'étaient exprimés pour.
C'est aujourd'hui, grâce au déblocage de cette crise, l'occasion pour la France et l'Allemagne de reprendre la marche en avant s'agissant de la construction européenne, et en particulier de s'intéresser de nouveau aux dossiers de fond - qui passionnent bien plus les peuples français, allemand et européens que les questions institutionnelles - c'est-à-dire l'avenir de la politique énergétique européenne, la position de l'Europe sur ses frontières, l'avenir des grandes politiques de coopération européenne, la politique agricole, les politiques de recherche.
Et puis, naturellement, nous avons au cours de ce déjeuner échangé nos points de vue sur les réformes qui sont en cours en Allemagne et en France, peut-être un petit peu plus en France qu'en Allemagne, parce que celles qui sont en cours en Allemagne, nous les connaissons, elles ont déjà été engagées depuis plusieurs mois. Nous sommes à la veille de très grandes réformes, la réhabilitation du travail, la réforme du marché du travail français, la réforme des minima sociaux, la réforme des universités. Et tous ces sujets, naturellement, concernent aussi bien l'Allemagne que la France, parce que de l'évolution de nos économies dépend la croissance en Europe.
Et puis nous avons évoqué les dossiers EADS, Galileo, et tous les sujets qui, au fond, sont au coeur du couple franco-allemand et de la coopération franco-allemande. Je souhaite, comme Madame la Chancelière, que les conseils des ministres franco-allemands ne soient plus seulement des rencontres formelles, qui nous permettent, certes, de mieux nous connaître, mais soient des lieux de débat autour des sujets qui sont les sujets de préoccupation actuels du peuple français et du peuple allemand. Et c'est dans cet esprit que nous préparerons le prochain Conseil qui aura lieu au mois de novembre.Source http://www.premier ministre.gouv.fr, le 2 juillet 2007
Admiration pour les succès de la politique économique allemande - j'étais ministre du Travail et des Affaires sociales il y a quelques années, à un moment où l'Allemagne était dans une grande difficulté sur le plan économique et social, et je mesure l'importance du redressement qui a été conduit.
Je suis venu, ensuite, dire à Angela Merkel mon admiration pour l'exploit politique que représente la conduite de la coalition.
Enfin, et surtout, je suis venu lui dire mon admiration pour la Présidence allemande. Je pense que l'histoire retiendra qu'Angela Merkel, à la tête du Conseil européen, a débloqué la crise institutionnelle européenne. C'était très important pour l'Europe, c'était aussi très important pour la France qui, à cette occasion, a réussi à réconcilier ceux qui, parmi le peuple français, s'étaient exprimés contre le Traité constitutionnel, et ceux qui s'étaient exprimés pour.
C'est aujourd'hui, grâce au déblocage de cette crise, l'occasion pour la France et l'Allemagne de reprendre la marche en avant s'agissant de la construction européenne, et en particulier de s'intéresser de nouveau aux dossiers de fond - qui passionnent bien plus les peuples français, allemand et européens que les questions institutionnelles - c'est-à-dire l'avenir de la politique énergétique européenne, la position de l'Europe sur ses frontières, l'avenir des grandes politiques de coopération européenne, la politique agricole, les politiques de recherche.
Et puis, naturellement, nous avons au cours de ce déjeuner échangé nos points de vue sur les réformes qui sont en cours en Allemagne et en France, peut-être un petit peu plus en France qu'en Allemagne, parce que celles qui sont en cours en Allemagne, nous les connaissons, elles ont déjà été engagées depuis plusieurs mois. Nous sommes à la veille de très grandes réformes, la réhabilitation du travail, la réforme du marché du travail français, la réforme des minima sociaux, la réforme des universités. Et tous ces sujets, naturellement, concernent aussi bien l'Allemagne que la France, parce que de l'évolution de nos économies dépend la croissance en Europe.
Et puis nous avons évoqué les dossiers EADS, Galileo, et tous les sujets qui, au fond, sont au coeur du couple franco-allemand et de la coopération franco-allemande. Je souhaite, comme Madame la Chancelière, que les conseils des ministres franco-allemands ne soient plus seulement des rencontres formelles, qui nous permettent, certes, de mieux nous connaître, mais soient des lieux de débat autour des sujets qui sont les sujets de préoccupation actuels du peuple français et du peuple allemand. Et c'est dans cet esprit que nous préparerons le prochain Conseil qui aura lieu au mois de novembre.Source http://www.premier ministre.gouv.fr, le 2 juillet 2007