Texte intégral
Monsieur le président du Conseil,
Mesdames et Messieurs les ministres,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Et mes chers compatriotes,
Permettez-moi d'abord de vous remercier, cher Romano Prodi, d'être venu ici, au palais Farnèse, pour célébrer avec nous notre Fête nationale. Votre présence aujourd'hui et celle de tant de personnalités italiennes, dans ce magnifique palais de la Renaissance que l'Italie a bien voulu nous confier pour en faire la plus belle de nos ambassades, est la marque de l'amitié forte qui unit nos deux pays et nos deux peuples.
Le 14-Juillet est pour nous, Français, un anniversaire que nous sommes particulièrement heureux de célébrer en compagnie de tous les amis de la liberté et de la démocratie. Je veux donc aussi remercier chaleureusement toute la communauté diplomatique réunie ici aujourd'hui.
Cher Romano Prodi, j'ai souhaité me rendre à Rome dans les plus brefs délais après ma nomination à la tête du Gouvernement français, pour témoigner au peuple italien de la place particulière, de la place exceptionnelle que votre pays tient dans le coeur des Français.
La France et l'Italie partagent au plus haut point ces valeurs que nous célébrons le 14 juillet, et qui sont aussi celles des Européens. Nous les défendons dans toutes les enceintes internationales où nous siégeons côte à côte, et je pense en particulier au Conseil de sécurité des Nations unies.
Nous les défendons également sur de nombreux terrains, où les peuples souffrent de la guerre et du terrorisme. Nous les défendons au Liban, en Afghanistan, dans les Balkans ou au Darfour. Nous les défendons en promouvant ensemble, avec nos partenaires européens, le dialogue entre les peuples et les civilisations, et notamment dans cet espace méditerranéen dans lequel plongent les racines de notre identité, et que nous souhaitons, Français et Italiens, mettre au centre des priorités de l'Union européenne.
J'ai souhaité également venir sans tarder à Rome, parce que l'Italie est notre deuxième partenaire économique, et notre premier partenaire pour les coopérations dans le secteur de l'armement, et un partenaire majeur dans le domaine des hautes technologies et de l'espace en particulier. J'ai la volonté de consolider et d'approfondir notre relation en cherchant des solutions pragmatiques aux difficultés, et en explorant avec vous, comme nous allons le faire, monsieur le président du Conseil, dans quelques instants, toutes les pistes pour enrichir encore plus notre relation.
J'ai souhaité également me rendre sans tarder à Rome, dans cette ville magnifique, où ont été célébrés en mars dernier les cinquante ans du Traité fondateur de la construction européenne, pour marquer l'importance que la France attache au renforcement du partenariat avec l'Italie, pays fondateur de l'Union européenne, pour redonner confiance à nos concitoyens dans les institutions européennes. Et je veux vous dire, que les travaux du dernier Conseil ont été accueillis en France avec soulagement. Les Français ont retrouvé la confiance en l'Europe qu'ils avaient perdue. Je sais toute la place que l'Italie, et singulièrement Romano Prodi, ont pris dans cette négociation réussie.
Permettez-moi également d'adresser mes salutations les plus chaleureuses aux représentants de la communauté française qui sont ici réunis. La Fête nationale a toujours été, par-delà nos différences bien légitimes d'opinions, de religions ou même d'origines, le moment de l'année où nous nous consacrons à la célébration de notre volonté de vivre ensemble fraternellement dans la République.
Permettez-moi simplement d'ajouter que cette année, notre Fête nationale prend un tour particulier, puisqu'elle coïncide avec une entreprise très ambitieuse de rénovation nationale, portée par le Gouvernement d'ouverture que j'ai l'honneur de diriger.
Je veux donc vous adresser à tous et à toutes, en mon nom et en celui du président de la République française, un message d'amitié, un message de respect, pour la contribution fondamentale que vous apportez au rayonnement culturel et économique de notre pays.
Le dynamisme, la jeunesse de la communauté française en Italie, enrichis par nos nombreux compatriotes binationaux, qui jouent un rôle de "passeur", sont des atouts fondamentaux pour la France et pour la qualité de la relation franco-italienne.
Je souhaite enfin vous dire que le Gouvernement et l'ambassade de France continueront à porter votre communauté. Nous sommes à votre service, nous sommes à votre écoute.
Vive l'amitié franco-italienne,
Vive la République,
Et vive la France !Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 17 juillet 2007
Mesdames et Messieurs les ministres,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Et mes chers compatriotes,
Permettez-moi d'abord de vous remercier, cher Romano Prodi, d'être venu ici, au palais Farnèse, pour célébrer avec nous notre Fête nationale. Votre présence aujourd'hui et celle de tant de personnalités italiennes, dans ce magnifique palais de la Renaissance que l'Italie a bien voulu nous confier pour en faire la plus belle de nos ambassades, est la marque de l'amitié forte qui unit nos deux pays et nos deux peuples.
Le 14-Juillet est pour nous, Français, un anniversaire que nous sommes particulièrement heureux de célébrer en compagnie de tous les amis de la liberté et de la démocratie. Je veux donc aussi remercier chaleureusement toute la communauté diplomatique réunie ici aujourd'hui.
Cher Romano Prodi, j'ai souhaité me rendre à Rome dans les plus brefs délais après ma nomination à la tête du Gouvernement français, pour témoigner au peuple italien de la place particulière, de la place exceptionnelle que votre pays tient dans le coeur des Français.
La France et l'Italie partagent au plus haut point ces valeurs que nous célébrons le 14 juillet, et qui sont aussi celles des Européens. Nous les défendons dans toutes les enceintes internationales où nous siégeons côte à côte, et je pense en particulier au Conseil de sécurité des Nations unies.
Nous les défendons également sur de nombreux terrains, où les peuples souffrent de la guerre et du terrorisme. Nous les défendons au Liban, en Afghanistan, dans les Balkans ou au Darfour. Nous les défendons en promouvant ensemble, avec nos partenaires européens, le dialogue entre les peuples et les civilisations, et notamment dans cet espace méditerranéen dans lequel plongent les racines de notre identité, et que nous souhaitons, Français et Italiens, mettre au centre des priorités de l'Union européenne.
J'ai souhaité également venir sans tarder à Rome, parce que l'Italie est notre deuxième partenaire économique, et notre premier partenaire pour les coopérations dans le secteur de l'armement, et un partenaire majeur dans le domaine des hautes technologies et de l'espace en particulier. J'ai la volonté de consolider et d'approfondir notre relation en cherchant des solutions pragmatiques aux difficultés, et en explorant avec vous, comme nous allons le faire, monsieur le président du Conseil, dans quelques instants, toutes les pistes pour enrichir encore plus notre relation.
J'ai souhaité également me rendre sans tarder à Rome, dans cette ville magnifique, où ont été célébrés en mars dernier les cinquante ans du Traité fondateur de la construction européenne, pour marquer l'importance que la France attache au renforcement du partenariat avec l'Italie, pays fondateur de l'Union européenne, pour redonner confiance à nos concitoyens dans les institutions européennes. Et je veux vous dire, que les travaux du dernier Conseil ont été accueillis en France avec soulagement. Les Français ont retrouvé la confiance en l'Europe qu'ils avaient perdue. Je sais toute la place que l'Italie, et singulièrement Romano Prodi, ont pris dans cette négociation réussie.
Permettez-moi également d'adresser mes salutations les plus chaleureuses aux représentants de la communauté française qui sont ici réunis. La Fête nationale a toujours été, par-delà nos différences bien légitimes d'opinions, de religions ou même d'origines, le moment de l'année où nous nous consacrons à la célébration de notre volonté de vivre ensemble fraternellement dans la République.
Permettez-moi simplement d'ajouter que cette année, notre Fête nationale prend un tour particulier, puisqu'elle coïncide avec une entreprise très ambitieuse de rénovation nationale, portée par le Gouvernement d'ouverture que j'ai l'honneur de diriger.
Je veux donc vous adresser à tous et à toutes, en mon nom et en celui du président de la République française, un message d'amitié, un message de respect, pour la contribution fondamentale que vous apportez au rayonnement culturel et économique de notre pays.
Le dynamisme, la jeunesse de la communauté française en Italie, enrichis par nos nombreux compatriotes binationaux, qui jouent un rôle de "passeur", sont des atouts fondamentaux pour la France et pour la qualité de la relation franco-italienne.
Je souhaite enfin vous dire que le Gouvernement et l'ambassade de France continueront à porter votre communauté. Nous sommes à votre service, nous sommes à votre écoute.
Vive l'amitié franco-italienne,
Vive la République,
Et vive la France !Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 17 juillet 2007