Texte intégral
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a présenté une communication sur la coopération franco-allemande en matière de recherche.
L'Allemagne étant le premier partenaire scientifique de la France en Europe, ce partenariat est décisif pour faire de l'Europe la plus compétitive des économies de la connaissance, conformément aux objectifs de Lisbonne. Il concerne tous les domaines et s'appuie, notamment, sur les formations intégrées mises en place avec succès par l'Université franco-allemande. Il permet la mise en oeuvre de politiques coordonnées dans des domaines stratégiques pour l'Europe (espace, très grandes infrastructures de recherche).
Les politiques en faveur de l'innovation constituent un autre volet important de la volonté de nos deux pays de renforcer la compétitivité européenne. Les pôles de compétitivité ont été mis en place à l'instar des réseaux de compétences allemands avec lesquels ils nouent des relations fructueuses.
La France et l'Allemagne favorisent des projets innovants qui associent laboratoires publics et industriels privés des deux pays comme le projet « INUMAC » dans le domaine de l'imagerie moléculaire à très haut champ, soutenu par l'Agence pour l'innovation industrielle en France et le ministère allemand de la recherche. Les deux pays soutiennent aussi des projets conçus conjointement par les centres de recherche « Carnot », label donné en France aux centres qui travaillent le plus étroitement avec les entreprises, et leurs homologues allemands, les « Instituts Fraunhofer ».
Le rapprochement des organisations française et allemande de la recherche favorise la convergence des politiques de recherche. Des appels d'offres conjoints peuvent désormais être lancés par l'Agence nationale de la recherche et son homologue allemande. Une politique de promotion de l'excellence scientifique a conduit la France à créer les réseaux thématiques de recherche avancée, et l'Allemagne à lancer une « Initiative excellence » en faveur des meilleurs projets de recherche et des stratégies d'avenir développés par les universités.
L'Alsace a su faire de sa proximité avec l'Allemagne un véritable vecteur de sa politique scientifique. Les coopérations mises en oeuvre :
- avec « BioValley » dans le domaine des biotechnologies et pharmaceutique ;
- avec « EUCOR », la confédération européenne des universités du Rhin supérieur, à laquelle participent les universités strasbourgeoises qui préparent actuellement leur fusion ;
- dans les domaines de la chimie et de ses interfaces et de la recherche contre le cancer,
témoignent de cette excellence.
C'est en s'appuyant sur l'expérience de ces coopérations et de ces politiques communes que l'Allemagne et la France contribuent efficacement à la construction de l'espace européen de la recherche, dont les nouvelles perspectives ont été débattues à l'occasion de la publication, pendant la présidence allemande, d'un livre vert de la Commission européenne.
Il reviendra à la future présidence française de traduire les résultats du débat en décisions communes afin que l'Europe puisse gagner la bataille mondiale de l'intelligence.
L'Allemagne étant le premier partenaire scientifique de la France en Europe, ce partenariat est décisif pour faire de l'Europe la plus compétitive des économies de la connaissance, conformément aux objectifs de Lisbonne. Il concerne tous les domaines et s'appuie, notamment, sur les formations intégrées mises en place avec succès par l'Université franco-allemande. Il permet la mise en oeuvre de politiques coordonnées dans des domaines stratégiques pour l'Europe (espace, très grandes infrastructures de recherche).
Les politiques en faveur de l'innovation constituent un autre volet important de la volonté de nos deux pays de renforcer la compétitivité européenne. Les pôles de compétitivité ont été mis en place à l'instar des réseaux de compétences allemands avec lesquels ils nouent des relations fructueuses.
La France et l'Allemagne favorisent des projets innovants qui associent laboratoires publics et industriels privés des deux pays comme le projet « INUMAC » dans le domaine de l'imagerie moléculaire à très haut champ, soutenu par l'Agence pour l'innovation industrielle en France et le ministère allemand de la recherche. Les deux pays soutiennent aussi des projets conçus conjointement par les centres de recherche « Carnot », label donné en France aux centres qui travaillent le plus étroitement avec les entreprises, et leurs homologues allemands, les « Instituts Fraunhofer ».
Le rapprochement des organisations française et allemande de la recherche favorise la convergence des politiques de recherche. Des appels d'offres conjoints peuvent désormais être lancés par l'Agence nationale de la recherche et son homologue allemande. Une politique de promotion de l'excellence scientifique a conduit la France à créer les réseaux thématiques de recherche avancée, et l'Allemagne à lancer une « Initiative excellence » en faveur des meilleurs projets de recherche et des stratégies d'avenir développés par les universités.
L'Alsace a su faire de sa proximité avec l'Allemagne un véritable vecteur de sa politique scientifique. Les coopérations mises en oeuvre :
- avec « BioValley » dans le domaine des biotechnologies et pharmaceutique ;
- avec « EUCOR », la confédération européenne des universités du Rhin supérieur, à laquelle participent les universités strasbourgeoises qui préparent actuellement leur fusion ;
- dans les domaines de la chimie et de ses interfaces et de la recherche contre le cancer,
témoignent de cette excellence.
C'est en s'appuyant sur l'expérience de ces coopérations et de ces politiques communes que l'Allemagne et la France contribuent efficacement à la construction de l'espace européen de la recherche, dont les nouvelles perspectives ont été débattues à l'occasion de la publication, pendant la présidence allemande, d'un livre vert de la Commission européenne.
Il reviendra à la future présidence française de traduire les résultats du débat en décisions communes afin que l'Europe puisse gagner la bataille mondiale de l'intelligence.