Texte intégral
Bonjour à tous. Bonjour J.-L. Borloo.
Oui, bonjour.
Q- Vous savez ce que l'on dit dans le « microcosme politique », comme on dit ?
R- Oui !
Q- On dit que vous vous embêtez à l'Environnement et que vous regrettez Bercy. C'est vrai ou ce n'est pas vrai ?
R- C'est une pure folie, ça. Vous vous rendez compte que l'on est en charge, là, d'un dossier, qui est la vie d'aujourd'hui, la vie de demain. Au fond, ce ministère, c'est le ministère des enfants, c'est pour eux que je travaille. La situation de l'environnement est à la fois beaucoup plus inquiétante que ce que l'on en a toujours dit, la planète se réchauffe plus vite que toutes les hypothèses, la biodiversité se réduit également et en même temps on sent notre capacité aujourd'hui, à condition de mettre tout le monde ensemble, à modifier profondément la donne, en France, en Europe et dans le monde. Donc, c'est... il n'y a pas de plus grand, de plus beau projet, même si, bon, il y a des côtés vertigineux de temps en temps, mais c'est vraiment extraordinaire.
Q- Donc, l'idée d'un Borloo qui déprimerait, c'est tout faux.
R- Ecoutez, vous n'avez qu'à demander à ceux qui étaient avec moi au Pôle Nord, avant-hier, si j'avais la tête de quelqu'un qui déprimait.
Q- Alors, justement, on va voir des images, vous étiez au Groenland l'autre jour, pour justement constater la réalité. La réalité de l'environnement sur la planète, aujourd'hui, c'est quoi ?
R- Eh bien écoutez, là, en l'occurrence, voyez, c'est ces icebergs... tiens, on
voit la baleine, là. Vous voyez, ça, ce sont... le Pôle Nord, le Groenland, c'est le frigidaire qui tempère l'hémisphère nord. La banquise, vous voyez, là, elle est tout plate au fond, et puis les derniers kilomètres, les 50, vous voyez cette espèce de volcan glacé, qui pousse. Il y a 40 m par jour qui vont dans la mer, qui donc disparaissent. Cette banquise...
Q- t c'est là qu'on voit le réchauffement de la planète.
R- Oui, là... là, vous le prenez dans la figure. Cette banquise, en 1990, c'était 8 millions de km², cette année c'est 4 millions de km². Et ça s'accélère. Donc, clairement, le réchauffement climatique est une... là, vous le prenez, c'est-à-dire que quand vous êtes allé là, avec les scientifiques, avec Jean-Louis Etienne, Maud Fontenoy, tous ceux qui sont passionnés par ça, vous comprenez que c'est inéluctable, mais vous comprenez aussi que ce n'est pas du tout désespérant. C'est-à-dire qu'il faut agir. Je vous rappelle que demain on fête les 20 ans de la Convention de Montréal, vous savez, les CFC...
Q- C'est les aérosols, ce qu'il y avait dans les aérosols qui détruisaient la couche d'ozone.
R- ...qui étaient en train de creuser la couche d'ozone. Eh bien voilà une réussite mondiale, parce que...
Q- Donc, on peut réussir quand on veut.
R- Mais bien sûr ! On l'a tous voulue, demain on fêtera ses 20 ans. Le vrai sujet, ça fait longtemps que j'essaie de comprendre pourquoi est-ce que tous les clignotants sont au vert (sic) et qu'on régresse ? Au fond, parce que...
Q- Au rouge.
R- Au rouge, pardon. Parce qu'au fond - voyez, c'est mon optimisme - parce qu'au fond, pour que ça marche, pour changer la donne, il faut que tous les acteurs de la société, en même temps, décident de changer la donne, en même temps : les profs, les syndicats, les chefs d'entreprises, vous, le consommateur. Vous, tout à l'heure, dans la journée, vous allez avoir un bulletin de vote qui est vote capacité d'acheter. Acheter un produit durable plutôt qu'un produit jetable. C'est l'objet du Grenelle de l'environnement où la France est le premier pays au monde, qui réunit ce que l'on appelle les parties prenantes, ceux qui ont des positions a priori contradictoires ou des intérêts apparemment contradictoires, pour essayer de les dépasser, pour essayer de les transcender, pour que l'on ait un modèle économique qui soit effectivement durable. Alors, c'est génial, parce que des gens qui a priori n'ont aucune raison de pouvoir bâtir ensemble des programmes, discutent, objectivisent, vont au fond des choses, s'engueulent parfois...
Q- Voilà, alors, il y en a qui ont l'air de s'inquiéter...
R- Mais bien entendu !
Q- ...Les associations, dont celle de N. Hulot, vous ont écrit et disent : « On ne sait pas où on va ».
R- Non, ils disent : « Quand est-ce qu'on se voit ? ». Mais parce que, le propre des exercices innovants, qui n'ont jamais eu lieu, c'est que l'on bâtit en marchant, on bâtit en avançant. Alors, de temps en temps il faut faire un point de méthode, mais l'envie de tous d'avancer dans l'inquiétude, sur un certain nombre de sujets, la CGT n'a pas le même point de vue que les entreprises françaises ou que certaines ONG ; c'est normal, c'est ça le risque de la démocratie et la capacité à faire avancer les choses. Il y aura des tensions, il y aura des désaccords, il y aura des points d'accord, mais on sortira avec 15 ou 20 programmes qui changeront la donne.
Q- Justement, on attend du concret, certains réclament par exemple la suppression des OGM en pleins champs. Est-ce que vous êtes d'accord avec cette idée ?
R- Là, où je suis absolument en accord, c'est qu'il faut sortir de notre situation actuelle et notamment d'une certaine hypocrisie française. On continue à avancer, on a fait un groupe spécial OGM, avec justement ceux qui ont des opinions contradictoires, la dernière réunion a eu lieu la semaine prochaine. Le principe même c'est que je ne veux pas que l'on puisse dire que, sur tous les sujets, l'Etat a déjà pris une position et que, quoi qu'il arrive, le Grenelle ne serait pas le lieu de la confrontation et du débat, donc je ne m'exprimerai pas...
Q- Donc, pas de mesure claire ce matin.
R- Mais non, mais en aucun cas avant la fin du processus de Grenelle. C'est un principe d'hygiène, sinon, qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'il y a des centaines, voire des milliers de personnes, qui travaillent, qui essaient de passer des accords, qui progressent, et puis, moi...
Q- Les Français peuvent intervenir par Internet, d'ailleurs.
R- ... et moi, de mon côté, j'ai déjà une opinion, c'est bouclé, etc. Bien sûr que j'ai ma sensibilité. Alors, oui la démocratie, parce que ce ne sont pas que les acteurs du Grenelle, on va mettre ça sur Internet à partir de la fin du mois, il y aura des forums régionaux. On a proposé à Bettina Laville d'assurer la transparence complète de ces opérations, elle s'intéressait à ces sujets-là au cabinet de monsieur Jospin, de façon ce qu'elle...
Q- Mais, est-ce que la France n'est pas un peu toute seule dans cette affaire ?
R- Non, le sujet il est mondial. Moi, j'ai été à Rio l'autre jour et on voit bien... Au fond, ça se résume à quoi, ce problème ? C'est : on est complètement convaincu maintenant que ça va très, très, très vite et on va au drame, mais on n'arrive pas à arbitrer entre, je donne du boulot - la contradiction apparente - je donne du boulot ou de la nourriture, ou je défends la planète. Personne n'a, au fond, globalement prouvé qu'on pouvait faire les deux, que d'ailleurs c'était même que comme ça que ça fonctionnera...
Q- Mais, au niveau mondial, il n'y a pas d'accord au niveau mondial là-dessus, cet le problème.
R- Ce n'est pas vrai. Monsieur Steiner, du Programme des Nations Unies, disait l'autre jour à Rio : ce que fait la France aujourd'hui, c'est un laboratoire mondial. Si vous réussissez à faire un programme, qui démontre, un programme d'action, que l'on peut avoir de la croissance et du respect de la planète, de l'amélioration des conditions de vie sur la planète, dans tous les domaines, eh bien à ce moment-là, ça redonnera de l'espoir à tout le monde et ça sera probablement une bonne méthode. Et ce Grenelle de l'environnement, je pense vraiment que si ça fonctionne, dans la difficulté, évidemment, eh bien on pourra le dupliquer à l'échelle internationale.
Q- Juste un mot de politique. Vous êtes le co-président du Parti radical, je dirai de droite, et vous voulez fusionner, vous regrouper avec les radicaux de gauche. Il y a des universités d'été ce week-end, est-ce que ça va se faire ?
R- D'abord, elles se font chacune dans des régions différentes et à la même heure. Non, ce qui...
Q- Il y a le téléphone.
R- Oui. Non, mais ce qui est vrai, c'est que les raisons d'il y a 30 ans - de 72, je ne sais plus très bien - qui faisaient, au moment où il y avait encore le Mur de Berlin, les raisons qui ont fait que sa famille radicale s'était séparée, on peut peut-être les réexaminer. Et donc on va faire un travail doctrinal, de fond, de réflexion, et puis on verra bien si on peut avancer, mais si on avance, on avancera sur le fond, chacun gardant sa sensibilité, bien entendu.
Q- Les Verts, vous irez à leurs journées parlementaires ?
R- Ecoutez, j'ai été très heureux qu'ils m'y invitent. Donc, sauf calendrier international compliqué, je serai évidemment ravi de débattre avec eux, parce que tout ça, si vous voulez, les Verts en France et ailleurs, les écologistes, les associations, ils ont porté tout ça depuis si longtemps. On est une chaîne. Moi je suis juste, à un moment, un maillon de cette histoire. Je pense que l'on va faire rentrer l'écologie dans le concret des citoyens, mais on le devra quand même beaucoup à ceux qui se sont battus depuis longtemps.
Merci J.-L. Borloo.
Merci à vous.Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 12 septembre 2007
Oui, bonjour.
Q- Vous savez ce que l'on dit dans le « microcosme politique », comme on dit ?
R- Oui !
Q- On dit que vous vous embêtez à l'Environnement et que vous regrettez Bercy. C'est vrai ou ce n'est pas vrai ?
R- C'est une pure folie, ça. Vous vous rendez compte que l'on est en charge, là, d'un dossier, qui est la vie d'aujourd'hui, la vie de demain. Au fond, ce ministère, c'est le ministère des enfants, c'est pour eux que je travaille. La situation de l'environnement est à la fois beaucoup plus inquiétante que ce que l'on en a toujours dit, la planète se réchauffe plus vite que toutes les hypothèses, la biodiversité se réduit également et en même temps on sent notre capacité aujourd'hui, à condition de mettre tout le monde ensemble, à modifier profondément la donne, en France, en Europe et dans le monde. Donc, c'est... il n'y a pas de plus grand, de plus beau projet, même si, bon, il y a des côtés vertigineux de temps en temps, mais c'est vraiment extraordinaire.
Q- Donc, l'idée d'un Borloo qui déprimerait, c'est tout faux.
R- Ecoutez, vous n'avez qu'à demander à ceux qui étaient avec moi au Pôle Nord, avant-hier, si j'avais la tête de quelqu'un qui déprimait.
Q- Alors, justement, on va voir des images, vous étiez au Groenland l'autre jour, pour justement constater la réalité. La réalité de l'environnement sur la planète, aujourd'hui, c'est quoi ?
R- Eh bien écoutez, là, en l'occurrence, voyez, c'est ces icebergs... tiens, on
voit la baleine, là. Vous voyez, ça, ce sont... le Pôle Nord, le Groenland, c'est le frigidaire qui tempère l'hémisphère nord. La banquise, vous voyez, là, elle est tout plate au fond, et puis les derniers kilomètres, les 50, vous voyez cette espèce de volcan glacé, qui pousse. Il y a 40 m par jour qui vont dans la mer, qui donc disparaissent. Cette banquise...
Q- t c'est là qu'on voit le réchauffement de la planète.
R- Oui, là... là, vous le prenez dans la figure. Cette banquise, en 1990, c'était 8 millions de km², cette année c'est 4 millions de km². Et ça s'accélère. Donc, clairement, le réchauffement climatique est une... là, vous le prenez, c'est-à-dire que quand vous êtes allé là, avec les scientifiques, avec Jean-Louis Etienne, Maud Fontenoy, tous ceux qui sont passionnés par ça, vous comprenez que c'est inéluctable, mais vous comprenez aussi que ce n'est pas du tout désespérant. C'est-à-dire qu'il faut agir. Je vous rappelle que demain on fête les 20 ans de la Convention de Montréal, vous savez, les CFC...
Q- C'est les aérosols, ce qu'il y avait dans les aérosols qui détruisaient la couche d'ozone.
R- ...qui étaient en train de creuser la couche d'ozone. Eh bien voilà une réussite mondiale, parce que...
Q- Donc, on peut réussir quand on veut.
R- Mais bien sûr ! On l'a tous voulue, demain on fêtera ses 20 ans. Le vrai sujet, ça fait longtemps que j'essaie de comprendre pourquoi est-ce que tous les clignotants sont au vert (sic) et qu'on régresse ? Au fond, parce que...
Q- Au rouge.
R- Au rouge, pardon. Parce qu'au fond - voyez, c'est mon optimisme - parce qu'au fond, pour que ça marche, pour changer la donne, il faut que tous les acteurs de la société, en même temps, décident de changer la donne, en même temps : les profs, les syndicats, les chefs d'entreprises, vous, le consommateur. Vous, tout à l'heure, dans la journée, vous allez avoir un bulletin de vote qui est vote capacité d'acheter. Acheter un produit durable plutôt qu'un produit jetable. C'est l'objet du Grenelle de l'environnement où la France est le premier pays au monde, qui réunit ce que l'on appelle les parties prenantes, ceux qui ont des positions a priori contradictoires ou des intérêts apparemment contradictoires, pour essayer de les dépasser, pour essayer de les transcender, pour que l'on ait un modèle économique qui soit effectivement durable. Alors, c'est génial, parce que des gens qui a priori n'ont aucune raison de pouvoir bâtir ensemble des programmes, discutent, objectivisent, vont au fond des choses, s'engueulent parfois...
Q- Voilà, alors, il y en a qui ont l'air de s'inquiéter...
R- Mais bien entendu !
Q- ...Les associations, dont celle de N. Hulot, vous ont écrit et disent : « On ne sait pas où on va ».
R- Non, ils disent : « Quand est-ce qu'on se voit ? ». Mais parce que, le propre des exercices innovants, qui n'ont jamais eu lieu, c'est que l'on bâtit en marchant, on bâtit en avançant. Alors, de temps en temps il faut faire un point de méthode, mais l'envie de tous d'avancer dans l'inquiétude, sur un certain nombre de sujets, la CGT n'a pas le même point de vue que les entreprises françaises ou que certaines ONG ; c'est normal, c'est ça le risque de la démocratie et la capacité à faire avancer les choses. Il y aura des tensions, il y aura des désaccords, il y aura des points d'accord, mais on sortira avec 15 ou 20 programmes qui changeront la donne.
Q- Justement, on attend du concret, certains réclament par exemple la suppression des OGM en pleins champs. Est-ce que vous êtes d'accord avec cette idée ?
R- Là, où je suis absolument en accord, c'est qu'il faut sortir de notre situation actuelle et notamment d'une certaine hypocrisie française. On continue à avancer, on a fait un groupe spécial OGM, avec justement ceux qui ont des opinions contradictoires, la dernière réunion a eu lieu la semaine prochaine. Le principe même c'est que je ne veux pas que l'on puisse dire que, sur tous les sujets, l'Etat a déjà pris une position et que, quoi qu'il arrive, le Grenelle ne serait pas le lieu de la confrontation et du débat, donc je ne m'exprimerai pas...
Q- Donc, pas de mesure claire ce matin.
R- Mais non, mais en aucun cas avant la fin du processus de Grenelle. C'est un principe d'hygiène, sinon, qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'il y a des centaines, voire des milliers de personnes, qui travaillent, qui essaient de passer des accords, qui progressent, et puis, moi...
Q- Les Français peuvent intervenir par Internet, d'ailleurs.
R- ... et moi, de mon côté, j'ai déjà une opinion, c'est bouclé, etc. Bien sûr que j'ai ma sensibilité. Alors, oui la démocratie, parce que ce ne sont pas que les acteurs du Grenelle, on va mettre ça sur Internet à partir de la fin du mois, il y aura des forums régionaux. On a proposé à Bettina Laville d'assurer la transparence complète de ces opérations, elle s'intéressait à ces sujets-là au cabinet de monsieur Jospin, de façon ce qu'elle...
Q- Mais, est-ce que la France n'est pas un peu toute seule dans cette affaire ?
R- Non, le sujet il est mondial. Moi, j'ai été à Rio l'autre jour et on voit bien... Au fond, ça se résume à quoi, ce problème ? C'est : on est complètement convaincu maintenant que ça va très, très, très vite et on va au drame, mais on n'arrive pas à arbitrer entre, je donne du boulot - la contradiction apparente - je donne du boulot ou de la nourriture, ou je défends la planète. Personne n'a, au fond, globalement prouvé qu'on pouvait faire les deux, que d'ailleurs c'était même que comme ça que ça fonctionnera...
Q- Mais, au niveau mondial, il n'y a pas d'accord au niveau mondial là-dessus, cet le problème.
R- Ce n'est pas vrai. Monsieur Steiner, du Programme des Nations Unies, disait l'autre jour à Rio : ce que fait la France aujourd'hui, c'est un laboratoire mondial. Si vous réussissez à faire un programme, qui démontre, un programme d'action, que l'on peut avoir de la croissance et du respect de la planète, de l'amélioration des conditions de vie sur la planète, dans tous les domaines, eh bien à ce moment-là, ça redonnera de l'espoir à tout le monde et ça sera probablement une bonne méthode. Et ce Grenelle de l'environnement, je pense vraiment que si ça fonctionne, dans la difficulté, évidemment, eh bien on pourra le dupliquer à l'échelle internationale.
Q- Juste un mot de politique. Vous êtes le co-président du Parti radical, je dirai de droite, et vous voulez fusionner, vous regrouper avec les radicaux de gauche. Il y a des universités d'été ce week-end, est-ce que ça va se faire ?
R- D'abord, elles se font chacune dans des régions différentes et à la même heure. Non, ce qui...
Q- Il y a le téléphone.
R- Oui. Non, mais ce qui est vrai, c'est que les raisons d'il y a 30 ans - de 72, je ne sais plus très bien - qui faisaient, au moment où il y avait encore le Mur de Berlin, les raisons qui ont fait que sa famille radicale s'était séparée, on peut peut-être les réexaminer. Et donc on va faire un travail doctrinal, de fond, de réflexion, et puis on verra bien si on peut avancer, mais si on avance, on avancera sur le fond, chacun gardant sa sensibilité, bien entendu.
Q- Les Verts, vous irez à leurs journées parlementaires ?
R- Ecoutez, j'ai été très heureux qu'ils m'y invitent. Donc, sauf calendrier international compliqué, je serai évidemment ravi de débattre avec eux, parce que tout ça, si vous voulez, les Verts en France et ailleurs, les écologistes, les associations, ils ont porté tout ça depuis si longtemps. On est une chaîne. Moi je suis juste, à un moment, un maillon de cette histoire. Je pense que l'on va faire rentrer l'écologie dans le concret des citoyens, mais on le devra quand même beaucoup à ceux qui se sont battus depuis longtemps.
Merci J.-L. Borloo.
Merci à vous.Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 12 septembre 2007