Texte intégral
C. Charles.- Les cultures d'OGM à caractère commercial pourraient être suspendues. D'après le journal Le Monde, J.-L. Borloo, le ministre de l'Ecologie, souhaiterait un gel des cultures en pleins champs ; seule la recherche en laboratoires resterait autorisée. Hier soir, le ministre de l'Agriculture, M. Barnier, a été pris à partie par des céréaliers réunis en congrès à Tours et il leur a dit que le débat n'était pas tranché. En direct avec nous, L. Wauquiez, le porte-parole du Gouvernement. Bonjour. On aimerait comprendre : suspension ou pas des cultures OGM ?
R.- A ce stade, il n'y a vraiment aucune décision de prise. Il faut bien comprendre ce qu'est le "Grenelle de l'environnement". D'abord, c'est vraiment un tour de force qui est accompli par J.-L. Borloo, qui est de mettre autour de la table des gens qui jusque là ne se parlaient pas. Et si précisément il y a bien une concertation, dans cette concertation, il y a aussi la question des OGM, c'est bien parce que pour l'instant, il n'y a pas de décision qui est prise. Il y a ...
Q.- Il n'y a pas de décision ? Vous savez que les céréaliers vous disent "nous, on veut un démenti officiel ; sinon, on se retire du "Grenelle de l'environnement".
R.- Il n'y a aucun doute : pour l'instant, la décision n'est pas prise. Cela fait partie des sujets qui sont sur la table, mais il n'y a pas de décisions qui sont prises. On est bien toujours dans le processus de concertation.
Q.- Pas de décision, mais cela veut dire quand même que le projet est dans l'air ?
R.- Dans le "Grenelle de l'environnement", il y a une énorme quantité de projets qui sont sur la table. Il y a les questions du développement des énergies durables, il y a les questions de la biodiversité, il y a la question de l'habitat, il y a la question de l'aménagement du territoire, il y a les transports. Oui - mais ce n'est un mystère pour personne puisqu'ils travaillent dessus depuis le début du "Grenelle de l'environnement" -, il y a aussi cette question des OGM. Le seul point qui est important, c'est de dire qu'il y a une concertation pour l'instant, il n'y a pas de décision qui soit arrêtée à ce jour par le Gouvernement sur ce sujet
Q.- Donc, ils n'ont aucune raison de boycotter le "Grenelle de l'environnement" ?
R.- Non, j'ai même envie de dire que l'esprit du "Grenelle de l'environnement", c'est précisément de pouvoir discuter et échanger ses points de vue. Il y aura, bien sûr, un moment où il sera temps pour le Gouvernement de trancher. Pour l'instant, J.-L. Borloo fait vraiment un travail qui est remarquable et j'ai envie de dire que ce genre de moments montre en creux à quel point, pour lui, c'est un énorme travail, un énorme effort pour bien arriver à faire en sorte que, au moins, les gens échangent leurs points de vue, sur des sujets où il y avait beaucoup de tensions. Et sur l'environnement, pouvoir mettre autour de la table des gens qui ont des points du vue si différents, c'est déjà en soi un énorme pas.
Q.- L. Wauquiez, vous êtes le porte-parole du Gouvernement. Il y a une question que je me dois de vous poser ce matin : est-ce que M. Fontenoy va devenir secrétaire d'Etat à la Jeunesse ? Je lis partout que son entourage confirme qu'elle a reçu une proposition de N. Sarkozy.
R.- En tout cas, moi, M. Fontenoy, c'est quelqu'un que je connais bien, que j'apprécie énormément, au-delà même de ses exploits de sportive, c'est une personne très courageuse, très humaine. Après, comme vous vous en doutez, ce n'est pas moi qui compose le Gouvernement, mais voilà, pour l'instant, je ne peux rien vous dire.
Q.- Elle a eu une proposition quand même ?
R.- Je ne sais pas si elle a eu une proposition. Je sais que son entourage l'a dit. En tout cas, ce serait une personne remarquable dans le Gouvernement, c'est sûr.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 21 septembre 2007
R.- A ce stade, il n'y a vraiment aucune décision de prise. Il faut bien comprendre ce qu'est le "Grenelle de l'environnement". D'abord, c'est vraiment un tour de force qui est accompli par J.-L. Borloo, qui est de mettre autour de la table des gens qui jusque là ne se parlaient pas. Et si précisément il y a bien une concertation, dans cette concertation, il y a aussi la question des OGM, c'est bien parce que pour l'instant, il n'y a pas de décision qui est prise. Il y a ...
Q.- Il n'y a pas de décision ? Vous savez que les céréaliers vous disent "nous, on veut un démenti officiel ; sinon, on se retire du "Grenelle de l'environnement".
R.- Il n'y a aucun doute : pour l'instant, la décision n'est pas prise. Cela fait partie des sujets qui sont sur la table, mais il n'y a pas de décisions qui sont prises. On est bien toujours dans le processus de concertation.
Q.- Pas de décision, mais cela veut dire quand même que le projet est dans l'air ?
R.- Dans le "Grenelle de l'environnement", il y a une énorme quantité de projets qui sont sur la table. Il y a les questions du développement des énergies durables, il y a les questions de la biodiversité, il y a la question de l'habitat, il y a la question de l'aménagement du territoire, il y a les transports. Oui - mais ce n'est un mystère pour personne puisqu'ils travaillent dessus depuis le début du "Grenelle de l'environnement" -, il y a aussi cette question des OGM. Le seul point qui est important, c'est de dire qu'il y a une concertation pour l'instant, il n'y a pas de décision qui soit arrêtée à ce jour par le Gouvernement sur ce sujet
Q.- Donc, ils n'ont aucune raison de boycotter le "Grenelle de l'environnement" ?
R.- Non, j'ai même envie de dire que l'esprit du "Grenelle de l'environnement", c'est précisément de pouvoir discuter et échanger ses points de vue. Il y aura, bien sûr, un moment où il sera temps pour le Gouvernement de trancher. Pour l'instant, J.-L. Borloo fait vraiment un travail qui est remarquable et j'ai envie de dire que ce genre de moments montre en creux à quel point, pour lui, c'est un énorme travail, un énorme effort pour bien arriver à faire en sorte que, au moins, les gens échangent leurs points de vue, sur des sujets où il y avait beaucoup de tensions. Et sur l'environnement, pouvoir mettre autour de la table des gens qui ont des points du vue si différents, c'est déjà en soi un énorme pas.
Q.- L. Wauquiez, vous êtes le porte-parole du Gouvernement. Il y a une question que je me dois de vous poser ce matin : est-ce que M. Fontenoy va devenir secrétaire d'Etat à la Jeunesse ? Je lis partout que son entourage confirme qu'elle a reçu une proposition de N. Sarkozy.
R.- En tout cas, moi, M. Fontenoy, c'est quelqu'un que je connais bien, que j'apprécie énormément, au-delà même de ses exploits de sportive, c'est une personne très courageuse, très humaine. Après, comme vous vous en doutez, ce n'est pas moi qui compose le Gouvernement, mais voilà, pour l'instant, je ne peux rien vous dire.
Q.- Elle a eu une proposition quand même ?
R.- Je ne sais pas si elle a eu une proposition. Je sais que son entourage l'a dit. En tout cas, ce serait une personne remarquable dans le Gouvernement, c'est sûr.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 21 septembre 2007