Texte intégral
Mesdames et messieurs,
Je voudrais tout d'abord remercier le Premier ministre, monsieur Nguyen Tan Dung, d'avoir accepté mon invitation en France. Je suis très heureux de l'accueillir ici avec Bernard Kouchner et Christine Lagarde, au début d'une visite qui s'annonce très fructueuse.
Les accords et les contrats que nous venons de signer, dans l'intérêt de nos deux pays, illustrent bien l'importance, la profondeur, la diversité des relations entre la France et le Vietnam. Avec le Premier ministre et en présence de nombreux ministres, nous avons abordé aujourd'hui tous les grands sujets d'intérêt commun, toutes les différentes facettes de notre relation bilatérale.
Nous avons évoqué naturellement les grandes questions internationales, à la veille de l'entrée du Vietnam au Conseil de sécurité des Nations unies. Nous avons indiqué au Premier ministre du Vietnam que nous souhaitions établir un dialogue régulier et fructueux sur tous les grands sujets et profiter de la présence au Conseil de sécurité des Nations unies pour progresser dans le rapprochement de nos points de vue sur toutes les grandes questions qui touchent à l'équilibre du monde.
Nous avons aussi fait le point des projets de coopération en cours. Nous consacrons au Vietnam un effort de coopération élevé. Le Vietnam est le pays d'Asie qui reçoit le plus d'aides de la France et nous sommes son deuxième donateur bilatéral. Nos échanges sont intenses à la fois en matière d'infrastructures et dans le domaine institutionnel. Nous venons de signer des accords qui marquent nos engagements réciproques ; la France, ainsi, apportera au Vietnam son soutien pour la rénovation du pont de Long Bien, pour l'équipement d'un CHU à Hanoï ; nos deux pays ouvriront des centres culturels afin de rapprocher nos deux peuples. Enfin, cette rencontre a été l'occasion - vous avez pu le constater - de signer des contrats commerciaux majeurs dans beaucoup de domaines ; d'autres le seront dans les semaines qui viennent. J'ai la chance d'être entouré aujourd'hui des plus hauts responsables de plusieurs grands groupes français et européens. Je crois que leur présence illustre bien l'importance économique du Vietnam pour notre pays. Le Vietnam est un pays dynamique, avec lequel nous souhaitons renforcer nos liens commerciaux.
Réponse de François Fillon à une question d'un journaliste du "Journal de l'armée vietnamienne" :
Q - Je voudrais vous poser une question : ce matin, lors de la rencontre entre mon Premier ministre et les entreprises, le Premier ministre vietnamien a bien voulu dire que les entreprises françaises ne doivent pas prendre trop de retard par rapport aux entreprises d'autres pays, et la France est appelée à jouer un rôle plus important au Vietnam et en Indochine. Je voudrais savoir quelle est la position du Vietnam actuellement dans la politique extérieure de la France ?
R - D'abord, comme vous avez pu le constater, nous avons signé beaucoup d'accords qui montrent le dynamisme des entreprises françaises dans la coopération franco-vietnamienne. Et c'est vrai que cette coopération est encore insuffisante par rapport à la taille de nos économies et par rapport au potentiel de développement que représente l'économie vietnamienne. Et donc nous avons décidé ce matin - et c'est madame Lagarde qui aura la responsabilité de conduire à bien cet effort - d'accroître considérablement les relations économiques entre la France et le Vietnam. Au fond, la France considère que le Vietnam est un des pays les plus prometteurs de la région, qu'il convient aujourd'hui d'investir au Vietnam, non seulement en raison de nos liens passés, en raison de l'amitié qui nous lie, mais en raison tout simplement de l'intérêt économique du Vietnam, des Vietnamiens, et de l'intérêt économique de la France et des Français. Et donc nous allons appuyer sur l'accélérateur, multiplier les missions économiques d'exploration du marché vietnamien, pousser nos entreprises. Vous avez évoqué, monsieur le Premier ministre, à l'instant, l'industrie nucléaire. Vous savez que l'industrie nucléaire française est au premier rang dans le monde. Eh bien, voilà un exemple de coopération sur lequel, je suis sûr, nous pourrons remporter des grands succès.
Réponse de François Fillon à la question de C. Schmidt (AFP) : Est-ce que la question des droits de l'homme a été ou sera abordée au cours de la visite du Premier ministre vietnamien ?
Absolument. Nous sommes des amis et donc, nous nous parlons franchement et donc j'ai évoqué cette question avec le Premier ministre du Vietnam. Je lui ai indiqué que nous étions très attentifs à ce que des progrès soient enregistrés dans ce domaine. Le Vietnam veut entrer de plain pied dans la communauté internationale ; le Vietnam veut un partenariat stratégique avec l'Union européenne. Nous soutenons la décision du Vietnam d'entrer dans ce partenariat stratégique. Naturellement, cela suppose que les droits de l'homme soient respectés. C'est une question, pour nous, importante, et nous l'avons évoquée ensemble.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 2 octobre 2007
Je voudrais tout d'abord remercier le Premier ministre, monsieur Nguyen Tan Dung, d'avoir accepté mon invitation en France. Je suis très heureux de l'accueillir ici avec Bernard Kouchner et Christine Lagarde, au début d'une visite qui s'annonce très fructueuse.
Les accords et les contrats que nous venons de signer, dans l'intérêt de nos deux pays, illustrent bien l'importance, la profondeur, la diversité des relations entre la France et le Vietnam. Avec le Premier ministre et en présence de nombreux ministres, nous avons abordé aujourd'hui tous les grands sujets d'intérêt commun, toutes les différentes facettes de notre relation bilatérale.
Nous avons évoqué naturellement les grandes questions internationales, à la veille de l'entrée du Vietnam au Conseil de sécurité des Nations unies. Nous avons indiqué au Premier ministre du Vietnam que nous souhaitions établir un dialogue régulier et fructueux sur tous les grands sujets et profiter de la présence au Conseil de sécurité des Nations unies pour progresser dans le rapprochement de nos points de vue sur toutes les grandes questions qui touchent à l'équilibre du monde.
Nous avons aussi fait le point des projets de coopération en cours. Nous consacrons au Vietnam un effort de coopération élevé. Le Vietnam est le pays d'Asie qui reçoit le plus d'aides de la France et nous sommes son deuxième donateur bilatéral. Nos échanges sont intenses à la fois en matière d'infrastructures et dans le domaine institutionnel. Nous venons de signer des accords qui marquent nos engagements réciproques ; la France, ainsi, apportera au Vietnam son soutien pour la rénovation du pont de Long Bien, pour l'équipement d'un CHU à Hanoï ; nos deux pays ouvriront des centres culturels afin de rapprocher nos deux peuples. Enfin, cette rencontre a été l'occasion - vous avez pu le constater - de signer des contrats commerciaux majeurs dans beaucoup de domaines ; d'autres le seront dans les semaines qui viennent. J'ai la chance d'être entouré aujourd'hui des plus hauts responsables de plusieurs grands groupes français et européens. Je crois que leur présence illustre bien l'importance économique du Vietnam pour notre pays. Le Vietnam est un pays dynamique, avec lequel nous souhaitons renforcer nos liens commerciaux.
Réponse de François Fillon à une question d'un journaliste du "Journal de l'armée vietnamienne" :
Q - Je voudrais vous poser une question : ce matin, lors de la rencontre entre mon Premier ministre et les entreprises, le Premier ministre vietnamien a bien voulu dire que les entreprises françaises ne doivent pas prendre trop de retard par rapport aux entreprises d'autres pays, et la France est appelée à jouer un rôle plus important au Vietnam et en Indochine. Je voudrais savoir quelle est la position du Vietnam actuellement dans la politique extérieure de la France ?
R - D'abord, comme vous avez pu le constater, nous avons signé beaucoup d'accords qui montrent le dynamisme des entreprises françaises dans la coopération franco-vietnamienne. Et c'est vrai que cette coopération est encore insuffisante par rapport à la taille de nos économies et par rapport au potentiel de développement que représente l'économie vietnamienne. Et donc nous avons décidé ce matin - et c'est madame Lagarde qui aura la responsabilité de conduire à bien cet effort - d'accroître considérablement les relations économiques entre la France et le Vietnam. Au fond, la France considère que le Vietnam est un des pays les plus prometteurs de la région, qu'il convient aujourd'hui d'investir au Vietnam, non seulement en raison de nos liens passés, en raison de l'amitié qui nous lie, mais en raison tout simplement de l'intérêt économique du Vietnam, des Vietnamiens, et de l'intérêt économique de la France et des Français. Et donc nous allons appuyer sur l'accélérateur, multiplier les missions économiques d'exploration du marché vietnamien, pousser nos entreprises. Vous avez évoqué, monsieur le Premier ministre, à l'instant, l'industrie nucléaire. Vous savez que l'industrie nucléaire française est au premier rang dans le monde. Eh bien, voilà un exemple de coopération sur lequel, je suis sûr, nous pourrons remporter des grands succès.
Réponse de François Fillon à la question de C. Schmidt (AFP) : Est-ce que la question des droits de l'homme a été ou sera abordée au cours de la visite du Premier ministre vietnamien ?
Absolument. Nous sommes des amis et donc, nous nous parlons franchement et donc j'ai évoqué cette question avec le Premier ministre du Vietnam. Je lui ai indiqué que nous étions très attentifs à ce que des progrès soient enregistrés dans ce domaine. Le Vietnam veut entrer de plain pied dans la communauté internationale ; le Vietnam veut un partenariat stratégique avec l'Union européenne. Nous soutenons la décision du Vietnam d'entrer dans ce partenariat stratégique. Naturellement, cela suppose que les droits de l'homme soient respectés. C'est une question, pour nous, importante, et nous l'avons évoquée ensemble.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 2 octobre 2007