Déclaration de Mme Rama Yade, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères et aux droits de l'homme, en réponse à une question sur le sort des ressortissants français de l'association "Arche de Zoé" inculpés pour transfert illégal d'enfants du Tchad vers la France, à l'Assemblée nationale le 31 octobre 2007.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Questions d'actualité, à l'Assemblée nationale le 31 octobre 2007

Texte intégral

Depuis le premier jour, le gouvernement est totalement mobilisé pour venir en aide à nos ressortissants. La protection des enfants étant désormais assurée, notre énergie va désormais à la protection de nos concitoyens. Les services consulaires ont été renforcés et le président de la République a demandé que l'on respecte la présomption d'innocence dans cette affaire.
Quatre agents du Quai ont été dépêchés au Tchad pour renforcer le soutien consulaire et apporter une assistance humanitaire. Le président de la République, qui avait déjà condamné l'illégalité de cette opération, vient d'annoncer qu'il s'entretiendrait à nouveau avec son homologue tchadien. Les discussions se poursuivent dans le respect des procédures judiciaires ouvertes dans les deux pays.
Après avoir rencontré les familles françaises qui attendaient un enfant, mais aussi des parlementaires français de tous bords politiques et des représentants de "Reporters sans frontières" et de l'Agence Capa, dont un journaliste figure parmi les détenus, je rencontrerai vendredi les familles des ressortissants français inculpés au Tchad.
Depuis le début, nous demandons par ailleurs un traitement différencié entre les journalistes, qui étaient présents pour raisons professionnelles, et les acteurs directs de cette opération.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 novembre 2007