Texte intégral
C'est avec enthousiasme que je viens aujourd'hui assister à ce jury final des Trophées EDF du Développement Durable. A la fin de cet après-midi, ce sont vingt nouveaux lauréats qui auront été distingués non seulement pour leur engagement en faveur du développement durable, mais aussi pour leur force d'imagination, leur esprit d'initiative et leur capacité à mener à bien des projets efficaces et innovants.
Oui, je suis très impressionnée par tant d'énergie et de créativité. Vous avez bien compris qu'en matière de développement durable, on ne pouvait plus s'en tenir aux slogans et qu'il fallait à présent passer à l'acte. Vous faites même mieux, puisqu'à travers les quelques 600 dossiers en compétition, et tout particulièrement les 50 finalistes, c'est tout un répertoire de bonnes pratiques que vous nous proposez de méditer. Que les meilleurs gagnent ! Et que les 20 futurs lauréats soient assurés que par-delà la récompense qu'ils recevront, leurs projets sauront également retenir toute l'attention qu'ils méritent.
Oui, il faut passer à l'acte. Cela ne veut pas dire que la bataille de la communication soit d'ores et déjà gagnée. L'actuelle phase de consultations du Grenelle de l'environnement montre bien que beaucoup reste à faire, que ce soit pour sensibiliser nos concitoyens ou pour expliquer, avec patience et pédagogie, ce qui peut être évident pour les experts mais reste peut-être encore trop abstrait pour le grand public. Et dans cette bataille, je crois en la vertu de l'exemple, des exemples, tels ceux que vous nous proposez. Non seulement vous nous faites prendre conscience de la complexité de certains problèmes, en matière d'énergies propres ou de traitement des déchets, mais, bien plus, vous nous proposez des solutions qui marchent, qui ont fait leurs preuves, et qui pourraient bien contribuer à inspirer dans un futur proche des initiatives nouvelles.
J'ai été particulièrement sensible à la dimension locale de certains des projets présentés. Certes, le développement durable implique une mobilisation globale - et en l'occurrence l'implication de nombreuses filiales internationales du groupe EDF est particulièrement remarquable, et permet une meilleure mise en commun des solutions pratiquées dans tel ou tel pays. Mais les efforts déployés pour renforcer l'ancrage territorial des initiatives et améliorer les relations avec les parties prenantes locales rappellent que c'est bien sur le terrain que se gagnera la bataille. Le groupe EDF, ce sont des femmes et des hommes dont le professionnalisme est reconnu dans tous les métiers qu'ils représentent. Mais c'est aussi une certaine relation aux clients, faite de proximité et de disponibilité. Vous avez bien compris que c'est tous ensemble que nous changerons nos comportements pour devenir plus éco-responsables. Et à cet égard, le nécessaire effort de sensibilisation du public et d'éducation aux réflexes qui sauveront la planète peut aussi venir des industriels et des professionnels, et bien sûr tout particulièrement en matière énergétique. Les consommateurs sont aussi des citoyens. Et c'est à cet esprit citoyen que savent parler d'une voix familière les projets remarquables qui sont ici présentés.
On est aussi citoyen dans le cadre de son activité professionnelle. Cela, certaines entreprises mieux que d'autres l'ont compris, et je tiens tout particulièrement à féliciter EDF, en la personne de son Président, Pierre GADONNEIX, pour avoir saisi l'importance de la cause du développement durable, et le rôle particulier que peut y jouer un grand acteur du secteur énergétique. Quatre mille salariés - c'est remarquable - ont participé à cette deuxième édition des Trophées. Vous avez su les encourager, vous avez su mobiliser la diversité de leurs métiers, à tous les niveaux - production, distribution, commercialisation - pour faire de cette campagne un succès. C'est dire si, ce soir, il ne saurait y avoir de perdants. Car le premier gagnant des Trophées EDF du Développement Durable est une gagnante, et c'est notre planète.Source http://www.ecologie.gouv.fr, le 3 décembre 2007
Oui, je suis très impressionnée par tant d'énergie et de créativité. Vous avez bien compris qu'en matière de développement durable, on ne pouvait plus s'en tenir aux slogans et qu'il fallait à présent passer à l'acte. Vous faites même mieux, puisqu'à travers les quelques 600 dossiers en compétition, et tout particulièrement les 50 finalistes, c'est tout un répertoire de bonnes pratiques que vous nous proposez de méditer. Que les meilleurs gagnent ! Et que les 20 futurs lauréats soient assurés que par-delà la récompense qu'ils recevront, leurs projets sauront également retenir toute l'attention qu'ils méritent.
Oui, il faut passer à l'acte. Cela ne veut pas dire que la bataille de la communication soit d'ores et déjà gagnée. L'actuelle phase de consultations du Grenelle de l'environnement montre bien que beaucoup reste à faire, que ce soit pour sensibiliser nos concitoyens ou pour expliquer, avec patience et pédagogie, ce qui peut être évident pour les experts mais reste peut-être encore trop abstrait pour le grand public. Et dans cette bataille, je crois en la vertu de l'exemple, des exemples, tels ceux que vous nous proposez. Non seulement vous nous faites prendre conscience de la complexité de certains problèmes, en matière d'énergies propres ou de traitement des déchets, mais, bien plus, vous nous proposez des solutions qui marchent, qui ont fait leurs preuves, et qui pourraient bien contribuer à inspirer dans un futur proche des initiatives nouvelles.
J'ai été particulièrement sensible à la dimension locale de certains des projets présentés. Certes, le développement durable implique une mobilisation globale - et en l'occurrence l'implication de nombreuses filiales internationales du groupe EDF est particulièrement remarquable, et permet une meilleure mise en commun des solutions pratiquées dans tel ou tel pays. Mais les efforts déployés pour renforcer l'ancrage territorial des initiatives et améliorer les relations avec les parties prenantes locales rappellent que c'est bien sur le terrain que se gagnera la bataille. Le groupe EDF, ce sont des femmes et des hommes dont le professionnalisme est reconnu dans tous les métiers qu'ils représentent. Mais c'est aussi une certaine relation aux clients, faite de proximité et de disponibilité. Vous avez bien compris que c'est tous ensemble que nous changerons nos comportements pour devenir plus éco-responsables. Et à cet égard, le nécessaire effort de sensibilisation du public et d'éducation aux réflexes qui sauveront la planète peut aussi venir des industriels et des professionnels, et bien sûr tout particulièrement en matière énergétique. Les consommateurs sont aussi des citoyens. Et c'est à cet esprit citoyen que savent parler d'une voix familière les projets remarquables qui sont ici présentés.
On est aussi citoyen dans le cadre de son activité professionnelle. Cela, certaines entreprises mieux que d'autres l'ont compris, et je tiens tout particulièrement à féliciter EDF, en la personne de son Président, Pierre GADONNEIX, pour avoir saisi l'importance de la cause du développement durable, et le rôle particulier que peut y jouer un grand acteur du secteur énergétique. Quatre mille salariés - c'est remarquable - ont participé à cette deuxième édition des Trophées. Vous avez su les encourager, vous avez su mobiliser la diversité de leurs métiers, à tous les niveaux - production, distribution, commercialisation - pour faire de cette campagne un succès. C'est dire si, ce soir, il ne saurait y avoir de perdants. Car le premier gagnant des Trophées EDF du Développement Durable est une gagnante, et c'est notre planète.Source http://www.ecologie.gouv.fr, le 3 décembre 2007