Texte intégral
Nicolas SARKOZY n'a renié aucun des principes moraux qui guident son action diplomatique. Il a été le premier Président à mettre la défense des droits de l'homme au coeur de sa doctrine de politique étrangère ; il est le premier qui ait obtenu un succès aussi éclatant que la libération des infirmières bulgares ; le premier qui ait eu l'audace de s'adresser directement à Ingrid BETANCOURT et aux FARC. Dans chacune de ces circonstances, Nicolas SARKOZY a eu un courage dont peu d'hommes politiques ont fait preuve : il a mis en jeu sa parole, son crédit, sa réputation d'homme d'État. Pour remporter ces victoires, il n'a pas craint la possibilité d'une défaite.
Les esprits forts qui trouvent bon de parler de collusion quand la France prend langue avec des ennemis, des adversaires ou simplement des gens dont nous réprouvons les principes et l'action, confondent l'idéal et l'impuissance. Pour préserver leur vertu, ils se garderaient bien de la mettre à l'épreuve de la réalité poisseuse du monde contemporain : ils ont les mains blanches, mais ils n'ont pas de mains... Comment ne voient-ils pas, ces demi habiles, que c'est précisément au nom des grands principes que le Président parle avec des gens « peu ou pas fréquentables », afin de les faire évoluer ou, au moins, d'améliorer le sort des opprimés qui sont en leur pouvoir ?
Parler avec ces gens, ce n'est pas adopter leurs valeurs : Nicolas SARKOZY n'a jamais dit que le régime libyen, russe ou chinois était son idéal constitutionnel ; il n'a jamais dit qu'il remettrait la Légion d'honneur à Manuel MARULANDA !
Naturellement, tout serait tellement plus facile si l'on pouvait ne négocier qu'avec des gens qui pensent comme nous, confortablement assis dans un fauteuil club, autour d'un verre de cognac ! Hélas ! le monde n'est pas à cette image. Il faudra que les contempteurs de Nicolas SARKOZY acceptent l'idée que, pour corriger les injustices, on doit s'adresser d'abord à ceux qui les commettent. Source http://www.u-m-p.org, le 17 décembre 2007
Les esprits forts qui trouvent bon de parler de collusion quand la France prend langue avec des ennemis, des adversaires ou simplement des gens dont nous réprouvons les principes et l'action, confondent l'idéal et l'impuissance. Pour préserver leur vertu, ils se garderaient bien de la mettre à l'épreuve de la réalité poisseuse du monde contemporain : ils ont les mains blanches, mais ils n'ont pas de mains... Comment ne voient-ils pas, ces demi habiles, que c'est précisément au nom des grands principes que le Président parle avec des gens « peu ou pas fréquentables », afin de les faire évoluer ou, au moins, d'améliorer le sort des opprimés qui sont en leur pouvoir ?
Parler avec ces gens, ce n'est pas adopter leurs valeurs : Nicolas SARKOZY n'a jamais dit que le régime libyen, russe ou chinois était son idéal constitutionnel ; il n'a jamais dit qu'il remettrait la Légion d'honneur à Manuel MARULANDA !
Naturellement, tout serait tellement plus facile si l'on pouvait ne négocier qu'avec des gens qui pensent comme nous, confortablement assis dans un fauteuil club, autour d'un verre de cognac ! Hélas ! le monde n'est pas à cette image. Il faudra que les contempteurs de Nicolas SARKOZY acceptent l'idée que, pour corriger les injustices, on doit s'adresser d'abord à ceux qui les commettent. Source http://www.u-m-p.org, le 17 décembre 2007