Texte intégral
Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les députés,
Je voudrais d'abord dire que tous les représentants de tous les groupes politiques de l'Union européenne sont les bienvenus à l'Assemblée nationale.
Mesdames et messieurs les députés, il y a huit mois, l'Europe était en panne. Aujourd'hui, grâce à l'initiative qui a été prise par la France, par le président de la République, grâce à l'engagement d'Angela Merkel et de la présidence allemande, l'Europe est sortie de la crise dans laquelle elle était plongée. Et elle est sortie de cette crise avec un traité simplifié, autour de deux idées simples : le respect des nations et le retour de l'efficacité politique dans le fonctionnement de l'Union européenne.
La France qui s'honore d'avoir contribué à la sortie de la crise, a voulu qu'au-delà du Traité simplifié, l'ensemble des pays membres de l'Union européenne réfléchissent au projet à long terme, et notamment à la question des frontières et à la question de l'identité de l'Union européenne. C'est ainsi que sera mis en place un groupe des sages qui va pouvoir proposer un projet pour l'Union, parce que l'Union européenne ce n'est pas seulement un concept, c'est un territoire, ce sont des frontières et c'est une identité.
La France, dans ce contexte, prépare la prochaine étape qui sera la Présidence française de l'Union européenne au deuxième semestre 2008. La France prépare cette Présidence française en cherchant à associer le plus possible tous les Français, et je souhaite en particulier que tous les parlementaires, tous les élus locaux, tous les maires des grandes villes de France, puissent participer à l'accueil et au déroulement de la Présidence française de l'Union européenne.
Cette Présidence française aura quatre priorités. D'abord, la question de la lutte contre le réchauffement climatique, avec le problème des quotas de CO² et la question des énergies non émettrices de CO² ; la politique d'immigration, parce que dans l'espace de Schengen, il faut une politique européenne d'immigration ; la question de la défense européenne car il est temps de franchir une nouvelle étape pour donner à l'Europe une vraie autonomie en matière de défense. Et enfin, la question de l'autonomie énergétique, de l'indépendance énergétique de l'Union européenne. Enfin, nous avons proposé aux autres pays membres d'engager, à l'image de ce que nous faisons avec la Revue générale des politiques publiques, une revue générale des politiques européennes parce qu'il est temps d'évaluer les politiques européennes et de dégager des marges de manoeuvre pour conduire de nouvelles politiques.
Alors, mesdames et messieurs les députés, la France se réjouit d'être revenue au centre du jeu européen, et elle souhaite être parmi les premiers pays européens à ratifier le Traité de Lisbonne, et c'est ainsi qu'il vous sera soumis dans quelques jours, au début de l'année 2008, et ce sera l'honneur de la France d'être parmi les tout premiers à ratifier ce traité qui remet l'Union européenne en marche.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 19 décembre 2007
Je voudrais d'abord dire que tous les représentants de tous les groupes politiques de l'Union européenne sont les bienvenus à l'Assemblée nationale.
Mesdames et messieurs les députés, il y a huit mois, l'Europe était en panne. Aujourd'hui, grâce à l'initiative qui a été prise par la France, par le président de la République, grâce à l'engagement d'Angela Merkel et de la présidence allemande, l'Europe est sortie de la crise dans laquelle elle était plongée. Et elle est sortie de cette crise avec un traité simplifié, autour de deux idées simples : le respect des nations et le retour de l'efficacité politique dans le fonctionnement de l'Union européenne.
La France qui s'honore d'avoir contribué à la sortie de la crise, a voulu qu'au-delà du Traité simplifié, l'ensemble des pays membres de l'Union européenne réfléchissent au projet à long terme, et notamment à la question des frontières et à la question de l'identité de l'Union européenne. C'est ainsi que sera mis en place un groupe des sages qui va pouvoir proposer un projet pour l'Union, parce que l'Union européenne ce n'est pas seulement un concept, c'est un territoire, ce sont des frontières et c'est une identité.
La France, dans ce contexte, prépare la prochaine étape qui sera la Présidence française de l'Union européenne au deuxième semestre 2008. La France prépare cette Présidence française en cherchant à associer le plus possible tous les Français, et je souhaite en particulier que tous les parlementaires, tous les élus locaux, tous les maires des grandes villes de France, puissent participer à l'accueil et au déroulement de la Présidence française de l'Union européenne.
Cette Présidence française aura quatre priorités. D'abord, la question de la lutte contre le réchauffement climatique, avec le problème des quotas de CO² et la question des énergies non émettrices de CO² ; la politique d'immigration, parce que dans l'espace de Schengen, il faut une politique européenne d'immigration ; la question de la défense européenne car il est temps de franchir une nouvelle étape pour donner à l'Europe une vraie autonomie en matière de défense. Et enfin, la question de l'autonomie énergétique, de l'indépendance énergétique de l'Union européenne. Enfin, nous avons proposé aux autres pays membres d'engager, à l'image de ce que nous faisons avec la Revue générale des politiques publiques, une revue générale des politiques européennes parce qu'il est temps d'évaluer les politiques européennes et de dégager des marges de manoeuvre pour conduire de nouvelles politiques.
Alors, mesdames et messieurs les députés, la France se réjouit d'être revenue au centre du jeu européen, et elle souhaite être parmi les premiers pays européens à ratifier le Traité de Lisbonne, et c'est ainsi qu'il vous sera soumis dans quelques jours, au début de l'année 2008, et ce sera l'honneur de la France d'être parmi les tout premiers à ratifier ce traité qui remet l'Union européenne en marche.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 19 décembre 2007