Texte intégral
Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les députés,
Voilà une belle illustration du conservatisme du parti socialiste et du double langage. Depuis 1981, tous les programmes du Parti socialiste, sans exception, nous préconisaient la suppression de la publicité pour financer les chaînes de télévisions publiques.
Eh bien, vous aviez raison messieurs ! Parce qu'il n'est pas normal que le service public soit financé de la même manière que les chaînes privées. Et nous voyons bien que l'usage du financement publicitaire a conduit progressivement à une standardisation des programmes de télévision.
Les Français qui payent une redevance sont en droit de demander une télévision différente. Sinon, il n'y a pas de raison de payer une redevance pour regarder des programmes qui sont identiques à ceux des chaînes privées. Vous devriez donc applaudir à la proposition que nous avons faite. Nous allons ensemble proposer les financements qui permettront de remplacer les recettes publicitaires de la télévision publique. Et nous allons travailler ensemble avec le Parlement à un nouveau cahier des charges, à un nouveau contrat de la télévision publique qui nous permettra enfin de défendre la culture, l'éducation, l'information, telles qu'elles doivent être défendues par le service public.
Alors, mobilisez-vous avec nous ! Aidez-nous à conduire cette aventure dont vous avez rêvée si longtemps et que vous avez été incapables de mettre en oeuvre !Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 16 janvier 2008
Voilà une belle illustration du conservatisme du parti socialiste et du double langage. Depuis 1981, tous les programmes du Parti socialiste, sans exception, nous préconisaient la suppression de la publicité pour financer les chaînes de télévisions publiques.
Eh bien, vous aviez raison messieurs ! Parce qu'il n'est pas normal que le service public soit financé de la même manière que les chaînes privées. Et nous voyons bien que l'usage du financement publicitaire a conduit progressivement à une standardisation des programmes de télévision.
Les Français qui payent une redevance sont en droit de demander une télévision différente. Sinon, il n'y a pas de raison de payer une redevance pour regarder des programmes qui sont identiques à ceux des chaînes privées. Vous devriez donc applaudir à la proposition que nous avons faite. Nous allons ensemble proposer les financements qui permettront de remplacer les recettes publicitaires de la télévision publique. Et nous allons travailler ensemble avec le Parlement à un nouveau cahier des charges, à un nouveau contrat de la télévision publique qui nous permettra enfin de défendre la culture, l'éducation, l'information, telles qu'elles doivent être défendues par le service public.
Alors, mobilisez-vous avec nous ! Aidez-nous à conduire cette aventure dont vous avez rêvée si longtemps et que vous avez été incapables de mettre en oeuvre !Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 16 janvier 2008