Déclaration de M. Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la coopération et à la francophonie, en réponse à une question sur la libération des soignants bulgares et les relations avec la Libye, à l'Assemblée nationale le 22 janvier 2008.

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Circonstance : Questions d'actualité à l'Assemblée nationale, le 22 janvier 2008

Texte intégral

Le gouvernement s'associe à vos salutations chaleureuses et à la compassion que vous venez d'exprimer pour les épreuves subies par les soignants bulgares, détenus pendant tant d'années.
Le rapport de la commission d'enquête est édifiant. Il montre le rôle déterminant joué par la France pour leur libération, avec le soutien de l'Union européenne.
Il établit également qu'il n'y a pas eu de contrepartie financière.
Les infirmières souhaitent aujourd'hui que nous soyons à leurs côtés, avec l'Union européenne, pour qu'elles aussi puissent bénéficier d'un soutien, soutien par ailleurs apporté aux enfants libyens victimes du Sida.
C'est parce que la Libye a renoncé au terrorisme et aux armes de destruction massive et qu'elle a condamné, par la voix du colonel Kadhafi lors de son voyage en France, les attentats en Algérie, que ce pays est aujourd'hui réintroduit dans le dialogue international.
C'est parce que les soignants bulgares ont été libérés que la visite du président de Libye a été rendue possible. C'est parce que le dialogue est restauré au sein des Nations unies que nous pouvons, avec le soutien de l'Union européenne, exiger de la Libye une réhabilitation totale de ces soignants.

Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 janvier 2008