Texte intégral
Le problème des Droits de l'Homme est un problème grave. C'est un problème important. C'est un problème qui, souvent, en matière internationale, donne lieu à quelque hypocrisie. En particulier en ce qui concerne la Chine.
Depuis sept ans chaque année, une proposition de résolution est présentée par plusieurs parrains à l'ONU, par l'Union européenne, par les Etats-Unis, par le Japon, condamnant la Chine pour le traitement, en effet insatisfaisant, des Droits de l'Homme dans ce pays. Depuis sept ans, la Chine a les moyens juridiques et politiques d'éviter que le débat ait lieu à l'ONU. La résolution ne sert à rien. Chacun a bonne conscience et chacun par derrière continue à faire des affaires commerciales.
L'année dernière, le président de la République français a voulu sortir de cette hypocrisie et de cette situation scandaleuse du point de vue des Droits de l'Homme. Et à l'occasion du Sommet Europe-Asie en mars 1996, il a proposé d'organiser un dialogue avec la Chine sur les Droits de l'Homme, non pas dans un esprit de confrontation mais dans un esprit de coopération. Compte tenu des progrès intervenus depuis quelques mois dans la législation pénale en Chine, et en particulier la libération anticipée de 26 000 détenus politiques, la France a décidé de ne pas s'associer cette année au projet de résolution et compte tenu de cette attitude, le président chinois a annoncé au ministre de la Défense le 7 avril dernier que la Chine allait signer avant la fin de l'année, sans condition, en applicant le droit international et non pas le droit chinois, le pacte international sur les droits culturels, économiques et sociaux. Et elle étudie la possibilité de le faire également pour le pacte international sur les droits civiques et politiques.
Cela montre que cette approche constructive est celle qui a été efficace en faveur des Droits de l'Homme. Cette approche est désormais retenue par une grande majorité de la communauté internationale et la France continuera dans cette voie
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 novembre 2001)
Depuis sept ans chaque année, une proposition de résolution est présentée par plusieurs parrains à l'ONU, par l'Union européenne, par les Etats-Unis, par le Japon, condamnant la Chine pour le traitement, en effet insatisfaisant, des Droits de l'Homme dans ce pays. Depuis sept ans, la Chine a les moyens juridiques et politiques d'éviter que le débat ait lieu à l'ONU. La résolution ne sert à rien. Chacun a bonne conscience et chacun par derrière continue à faire des affaires commerciales.
L'année dernière, le président de la République français a voulu sortir de cette hypocrisie et de cette situation scandaleuse du point de vue des Droits de l'Homme. Et à l'occasion du Sommet Europe-Asie en mars 1996, il a proposé d'organiser un dialogue avec la Chine sur les Droits de l'Homme, non pas dans un esprit de confrontation mais dans un esprit de coopération. Compte tenu des progrès intervenus depuis quelques mois dans la législation pénale en Chine, et en particulier la libération anticipée de 26 000 détenus politiques, la France a décidé de ne pas s'associer cette année au projet de résolution et compte tenu de cette attitude, le président chinois a annoncé au ministre de la Défense le 7 avril dernier que la Chine allait signer avant la fin de l'année, sans condition, en applicant le droit international et non pas le droit chinois, le pacte international sur les droits culturels, économiques et sociaux. Et elle étudie la possibilité de le faire également pour le pacte international sur les droits civiques et politiques.
Cela montre que cette approche constructive est celle qui a été efficace en faveur des Droits de l'Homme. Cette approche est désormais retenue par une grande majorité de la communauté internationale et la France continuera dans cette voie
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 novembre 2001)