Texte intégral
Je suis très heureux d'avoir rencontré M. Nur Hassan Hussein Adde. Je suis très satisfait de l'esprit qui anime cette nouvelle équipe. Parce qu'il y a un esprit dynamique et une énergie qui sont tournés vers la réconciliation. Et c'est très nouveau dans cette partie difficile du monde que nous connaissons bien.
Des projets ont été bâtis avec le Premier ministre et nous avons réaffirmé, ou affirmé pour ceux qui ne le savaient pas, le plein soutien de la France au nouveau Premier ministre du gouvernement fédéral de transition somalien. Nous l'encourageons à poursuivre dans cette voie du dialogue et de la réconciliation. Ce sont des mots que l'on emploie souvent. Mais eux sont en train de les mettre en oeuvre, avec tous les groupes opposés - concurrents comme on peut dire - et sans exclusive. C'est un dialogue inclusif, comme l'on dit maintenant. C'est-à-dire que tout le monde doit en faire partie. Nous soutenons cette approche.
J'ai félicité le Premier ministre pour les premières mesures prises par son gouvernement afin de faciliter le travail des organisations humanitaires. Vous savez qu'elles sont menacées et souvent meurtries dans leur travail quotidien, en particulier dans cette région du monde où l'environnement est très dangereux et très difficile.
Par ailleurs, nous avons discuté des moyens concrets pour soutenir le Premier ministre et son gouvernement. Nous pensons d'abord à la sécurité. Nous pensons à l'aide au dialogue, avec cet effort de parler à tous. Nous pensons à l'aide à la sécurité et aux efforts à apporter auprès des trois ou quatre mille soldats de l'armée somalienne. Nous allons travailler ensemble sur cela. Vous savez que la France a déjà entraîné deux bataillons. Un bataillon burundais, que la France avait pris en charge a déjà été transporté en Somalie.
Tout cela est en devenir et j'ai la volonté de travailler avec ce nouveau et énergique Premier ministre. Mais nous avons à la fois le Tchad, comme vous le savez, et le Kenya qui sont très importants pour l'équilibre de la région, et aussi pour l'équilibre de la Somalie. Nous suivons et nous soutenons les efforts de M. Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations unies. J'arrive de New York à l'instant. Nous avons consacré, avec M. Ban Ki-moon, toute une session de travail du Conseil de sécurité sur les possibilités de soutien dans la région justement, pour le Kenya, le Tchad, le Darfour, la Somalie et l'Erythrée. Nous sommes confrontés à tous ces problèmes. Nous développerons des projets concrets, et nous en avons, pour ce qui concerne la France, la volonté.
S'agissant de notre aide, nous avons donc entraîné des soldats ougandais et burundais qui sont à présent en Somalie. Par ailleurs, il y a aussi notre aide concernant l'escorte des bateaux du PAM qui a permis qu'il n'y ait pas d'attaques et que les 30 000 tonnes de nourriture soient distribuées. Les Danois prendront très prochainement la relève des bateaux français. Nous reprendrons notre tour ensuite.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 février 2008
Des projets ont été bâtis avec le Premier ministre et nous avons réaffirmé, ou affirmé pour ceux qui ne le savaient pas, le plein soutien de la France au nouveau Premier ministre du gouvernement fédéral de transition somalien. Nous l'encourageons à poursuivre dans cette voie du dialogue et de la réconciliation. Ce sont des mots que l'on emploie souvent. Mais eux sont en train de les mettre en oeuvre, avec tous les groupes opposés - concurrents comme on peut dire - et sans exclusive. C'est un dialogue inclusif, comme l'on dit maintenant. C'est-à-dire que tout le monde doit en faire partie. Nous soutenons cette approche.
J'ai félicité le Premier ministre pour les premières mesures prises par son gouvernement afin de faciliter le travail des organisations humanitaires. Vous savez qu'elles sont menacées et souvent meurtries dans leur travail quotidien, en particulier dans cette région du monde où l'environnement est très dangereux et très difficile.
Par ailleurs, nous avons discuté des moyens concrets pour soutenir le Premier ministre et son gouvernement. Nous pensons d'abord à la sécurité. Nous pensons à l'aide au dialogue, avec cet effort de parler à tous. Nous pensons à l'aide à la sécurité et aux efforts à apporter auprès des trois ou quatre mille soldats de l'armée somalienne. Nous allons travailler ensemble sur cela. Vous savez que la France a déjà entraîné deux bataillons. Un bataillon burundais, que la France avait pris en charge a déjà été transporté en Somalie.
Tout cela est en devenir et j'ai la volonté de travailler avec ce nouveau et énergique Premier ministre. Mais nous avons à la fois le Tchad, comme vous le savez, et le Kenya qui sont très importants pour l'équilibre de la région, et aussi pour l'équilibre de la Somalie. Nous suivons et nous soutenons les efforts de M. Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations unies. J'arrive de New York à l'instant. Nous avons consacré, avec M. Ban Ki-moon, toute une session de travail du Conseil de sécurité sur les possibilités de soutien dans la région justement, pour le Kenya, le Tchad, le Darfour, la Somalie et l'Erythrée. Nous sommes confrontés à tous ces problèmes. Nous développerons des projets concrets, et nous en avons, pour ce qui concerne la France, la volonté.
S'agissant de notre aide, nous avons donc entraîné des soldats ougandais et burundais qui sont à présent en Somalie. Par ailleurs, il y a aussi notre aide concernant l'escorte des bateaux du PAM qui a permis qu'il n'y ait pas d'attaques et que les 30 000 tonnes de nourriture soient distribuées. Les Danois prendront très prochainement la relève des bateaux français. Nous reprendrons notre tour ensuite.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 février 2008