Texte intégral
La France et les Pays-Bas demeurent plus que jamais résolus à poursuivre la construction européenne. Le Traité de Lisbonne, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2009, apporte à l'Union européenne plus de démocratie et d'efficacité et lui permet de mieux répondre aux attentes et aux préoccupations des citoyens européens. Le Traité a déjà été ratifié par la France et tout porte à croire qu'il le sera bientôt par les Pays-Bas.
La France et les Pays-Bas sont décidés à travailler ensemble pour que l'Europe apporte des réponses aux défis qui se posent à nos pays dans le monde globalisé du XXIe siècle. Ces défis, notamment le changement climatique, les migrations, la paix et la stabilité internationale, seront au coeur de la Présidence française du second semestre de cette année.
La France et les Pays-Bas sont convaincus que la lutte contre le changement climatique et l'exigence de la sécurité des approvisionnements en énergie requièrent également une action vigoureuse de la part de l'Union européenne. Ils saluent le paquet "énergie/climat" présenté par la Commission européenne et ils soutiennent pleinement les efforts de la présidence slovène afin de faire avancer la discussion concernant ce paquet. 2007 a été l'année des engagements de principe. 2008 doit être l'année des décisions, afin que l'Europe puisse jouer pleinement son rôle en 2009. Ainsi l'Union pourra-t-elle continuer de jouer un rôle pionnier dans la préservation de l'environnement, tout en veillant, par des mécanismes appropriés auxquels nos deux pays entendent réfléchir conjointement, à ce que son comportement exemplaire n'entraîne pas des distorsions commerciales à son détriment, qui seraient nuisibles pour son industrie comme pour la lutte contre le changement climatique. Nos deux pays partagent pleinement la détermination de la Commission européenne à faire en sorte que le futur régime des émissions de gaz à effet de serre, qui succédera au Protocole de Kyoto, soit à la hauteur des besoins. Le monde ne peut pas se permettre de ne pas atteindre un accord climatique effectif pour la période après 2012. Les pays les plus avancés doivent jouer un rôle moteur. Nous appelons tous nos partenaires, du Nord comme du Sud, à s'impliquer pleinement dans la négociation, avec le même esprit de responsabilité et d'équité.
La France et les Pays-Bas sont convaincus que la régulation des flux d'immigration et d'asile et le codéveloppement sont des défis majeurs qui ne pourront être pleinement relevés que dans le cadre de l'Union européenne. Ils souhaitent que l'Europe continue à développer une authentique politique commune de l'immigration, notamment en se protégeant mieux à ses frontières, en mettant en cohérence les choix des Etats membres, et en coopérant plus étroitement en matière d'asile, de migrations circulaires, et de retour des étrangers en situation irrégulière. C'est l'objet de la proposition française de Pacte européen sur l'immigration et l'asile. Les Pays-Bas accueillent favorablement l'idée d'un tel pacte.
Dans un monde en proie à de multiples tensions, la France et les Pays-Bas souhaitent que l'Union européenne apporte sa pleine contribution à la paix et à la stabilité internationale. Cela implique le renforcement de la politique européenne de défense, grâce à une approche concrète à laquelle tous les Etats membres sont invités à contribuer. Ceci passe par un renforcement des capacités en matière de défense des pays européens et une coopération étroite entre l'Union européenne et l'OTAN.
Pour être mieux entendue dans le monde, l'Europe doit parler d'une seule voix, par exemple dans son dialogue avec les pays émergents, pour promouvoir ses valeurs, telles que les Droits de l'Homme et les libertés individuelles, comme ses intérêts économiques, notamment l'accès aux marchés et le respect des règles de commerce international.
La France et les Pays-Bas soulignent l'importance de la protection des personnes menacées du fait de leur engagement pour la liberté d'expression. Ils constatent qu'aucun Etat responsable de la protection de ces personnes se trouvant sur son territoire - lorsqu'elle est nécessaire -, n'est tenu d'assurer cette protection en dehors de son territoire. L'idée, évoquée par la France, de créer un fonds communautaire destiné à assurer la sécurité des ressortissants européens qui sont menacés dans leur vie par des fanatiques obscurantistes, a le mérite d'apporter une réponse européenne à cette question. Les Pays-Bas sont disposés à examiner cette question sur base d'une proposition dans le cadre du Conseil.
La France et les Pays-Bas sont décidés à travailler ensemble pour que l'Europe apporte des réponses aux défis qui se posent à nos pays dans le monde globalisé du XXIe siècle. Ces défis, notamment le changement climatique, les migrations, la paix et la stabilité internationale, seront au coeur de la Présidence française du second semestre de cette année.
La France et les Pays-Bas sont convaincus que la lutte contre le changement climatique et l'exigence de la sécurité des approvisionnements en énergie requièrent également une action vigoureuse de la part de l'Union européenne. Ils saluent le paquet "énergie/climat" présenté par la Commission européenne et ils soutiennent pleinement les efforts de la présidence slovène afin de faire avancer la discussion concernant ce paquet. 2007 a été l'année des engagements de principe. 2008 doit être l'année des décisions, afin que l'Europe puisse jouer pleinement son rôle en 2009. Ainsi l'Union pourra-t-elle continuer de jouer un rôle pionnier dans la préservation de l'environnement, tout en veillant, par des mécanismes appropriés auxquels nos deux pays entendent réfléchir conjointement, à ce que son comportement exemplaire n'entraîne pas des distorsions commerciales à son détriment, qui seraient nuisibles pour son industrie comme pour la lutte contre le changement climatique. Nos deux pays partagent pleinement la détermination de la Commission européenne à faire en sorte que le futur régime des émissions de gaz à effet de serre, qui succédera au Protocole de Kyoto, soit à la hauteur des besoins. Le monde ne peut pas se permettre de ne pas atteindre un accord climatique effectif pour la période après 2012. Les pays les plus avancés doivent jouer un rôle moteur. Nous appelons tous nos partenaires, du Nord comme du Sud, à s'impliquer pleinement dans la négociation, avec le même esprit de responsabilité et d'équité.
La France et les Pays-Bas sont convaincus que la régulation des flux d'immigration et d'asile et le codéveloppement sont des défis majeurs qui ne pourront être pleinement relevés que dans le cadre de l'Union européenne. Ils souhaitent que l'Europe continue à développer une authentique politique commune de l'immigration, notamment en se protégeant mieux à ses frontières, en mettant en cohérence les choix des Etats membres, et en coopérant plus étroitement en matière d'asile, de migrations circulaires, et de retour des étrangers en situation irrégulière. C'est l'objet de la proposition française de Pacte européen sur l'immigration et l'asile. Les Pays-Bas accueillent favorablement l'idée d'un tel pacte.
Dans un monde en proie à de multiples tensions, la France et les Pays-Bas souhaitent que l'Union européenne apporte sa pleine contribution à la paix et à la stabilité internationale. Cela implique le renforcement de la politique européenne de défense, grâce à une approche concrète à laquelle tous les Etats membres sont invités à contribuer. Ceci passe par un renforcement des capacités en matière de défense des pays européens et une coopération étroite entre l'Union européenne et l'OTAN.
Pour être mieux entendue dans le monde, l'Europe doit parler d'une seule voix, par exemple dans son dialogue avec les pays émergents, pour promouvoir ses valeurs, telles que les Droits de l'Homme et les libertés individuelles, comme ses intérêts économiques, notamment l'accès aux marchés et le respect des règles de commerce international.
La France et les Pays-Bas soulignent l'importance de la protection des personnes menacées du fait de leur engagement pour la liberté d'expression. Ils constatent qu'aucun Etat responsable de la protection de ces personnes se trouvant sur son territoire - lorsqu'elle est nécessaire -, n'est tenu d'assurer cette protection en dehors de son territoire. L'idée, évoquée par la France, de créer un fonds communautaire destiné à assurer la sécurité des ressortissants européens qui sont menacés dans leur vie par des fanatiques obscurantistes, a le mérite d'apporter une réponse européenne à cette question. Les Pays-Bas sont disposés à examiner cette question sur base d'une proposition dans le cadre du Conseil.