Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le président Copé,
La majorité a déjà accompli en dix mois un travail considérable de réformes. Hier, on parlait de la réduction du temps de travail, aujourd'hui, le débat est sur les heures supplémentaires. Hier, on parlait des régimes spéciaux de retraites, aujourd'hui, le débat est sur l'équité des régimes de retraites. Hier, les universités françaises étaient bloquées dans leur développement, aujourd'hui, elles sont en marche vers l'autonomie. Hier, les Français devaient s'adapter aux grèves, aujourd'hui, ce sont les services publics qui doivent s'adapter aux Français. Hier, on évoquait la fatalité de la délinquance, aujourd'hui, c'est le temps de la fermeté.
Alors, je vous le dis, Monsieur Copé, Mesdames et Messieurs les députés, nous allons poursuivre notre effort de réformes et nous allons tenir tous les engagements qui ont été pris par le président de la République et la majorité devant les Français.
Sans doute, les Français nous ont-ils rappelé à l'occasion des dernières élections nos engagements : des emplois dignes pour tous, une croissance durable, qui permette de financer notre pacte social et d'améliorer les salaires des Français, et en particulier des plus modestes, et des institutions plus modernes et plus démocratiques.
Eh bien, Mesdames et Messieurs les députés, ces priorités vont structurer la session parlementaire qui commence aujourd'hui. Vous allez débattre du projet de loi de modernisation de l'économie, ce projet de loi qui permettra d'améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises, et qui permettra d'augmenter la concurrence dans notre pays, pour faire baisser les prix et pour améliorer le pouvoir d'achat des Français. Vous allez débattre du contrat de travail et de sa réforme, telle qu'elle est proposée par l'accord des partenaires sociaux. Vous allez débattre de l'élargissement de l'intéressement et de la participation aux salariés des petites entreprises, et de la conditionnalité des allégements de charges qui nous donnera un levier sur la politique salariale. Vous allez débattre des suites du Grenelle de l'environnement, avec en particulier un premier train de mesures concernant les transports publics, attendues par tous les Français.
Et enfin, vous allez débattre de la réforme de nos institutions, avec un texte qui vous sera soumis au début du mois de juin, qui constitue un compromis entre les positions des uns et des autres, et qui permet pour l'essentiel d'accroître les pouvoirs du Parlement et de donner de nouveaux droits à nos concitoyens.
Enfin, vous allez participer à la maîtrise des dépenses publiques et à l'amélioration de la justice sociale dans notre pays, avec le rendez-vous sur les retraites prévu par la loi de 2003 ; avec le rendez-vous sur la protection sociale, et enfin, avec la préparation du budget 2009, qui doit consister en une étape significative vers l'objectif que nous nous sommes fixés d'équilibre des Finances publiques en 2012, grâce, notamment, à une importante réforme de l'Etat.
Alors, Monsieur le président Copé, Mesdames et Messieurs les députés, la France ne se gouverne pas à coups de sondages. On ne peut pas changer de cap tous les dix mois. Avec le président de la République, nous avons fait le choix de la vérité, nous avons fait le choix du courage, et nous avons fait le choix de la continuité.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 26 mars 2008
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le président Copé,
La majorité a déjà accompli en dix mois un travail considérable de réformes. Hier, on parlait de la réduction du temps de travail, aujourd'hui, le débat est sur les heures supplémentaires. Hier, on parlait des régimes spéciaux de retraites, aujourd'hui, le débat est sur l'équité des régimes de retraites. Hier, les universités françaises étaient bloquées dans leur développement, aujourd'hui, elles sont en marche vers l'autonomie. Hier, les Français devaient s'adapter aux grèves, aujourd'hui, ce sont les services publics qui doivent s'adapter aux Français. Hier, on évoquait la fatalité de la délinquance, aujourd'hui, c'est le temps de la fermeté.
Alors, je vous le dis, Monsieur Copé, Mesdames et Messieurs les députés, nous allons poursuivre notre effort de réformes et nous allons tenir tous les engagements qui ont été pris par le président de la République et la majorité devant les Français.
Sans doute, les Français nous ont-ils rappelé à l'occasion des dernières élections nos engagements : des emplois dignes pour tous, une croissance durable, qui permette de financer notre pacte social et d'améliorer les salaires des Français, et en particulier des plus modestes, et des institutions plus modernes et plus démocratiques.
Eh bien, Mesdames et Messieurs les députés, ces priorités vont structurer la session parlementaire qui commence aujourd'hui. Vous allez débattre du projet de loi de modernisation de l'économie, ce projet de loi qui permettra d'améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises, et qui permettra d'augmenter la concurrence dans notre pays, pour faire baisser les prix et pour améliorer le pouvoir d'achat des Français. Vous allez débattre du contrat de travail et de sa réforme, telle qu'elle est proposée par l'accord des partenaires sociaux. Vous allez débattre de l'élargissement de l'intéressement et de la participation aux salariés des petites entreprises, et de la conditionnalité des allégements de charges qui nous donnera un levier sur la politique salariale. Vous allez débattre des suites du Grenelle de l'environnement, avec en particulier un premier train de mesures concernant les transports publics, attendues par tous les Français.
Et enfin, vous allez débattre de la réforme de nos institutions, avec un texte qui vous sera soumis au début du mois de juin, qui constitue un compromis entre les positions des uns et des autres, et qui permet pour l'essentiel d'accroître les pouvoirs du Parlement et de donner de nouveaux droits à nos concitoyens.
Enfin, vous allez participer à la maîtrise des dépenses publiques et à l'amélioration de la justice sociale dans notre pays, avec le rendez-vous sur les retraites prévu par la loi de 2003 ; avec le rendez-vous sur la protection sociale, et enfin, avec la préparation du budget 2009, qui doit consister en une étape significative vers l'objectif que nous nous sommes fixés d'équilibre des Finances publiques en 2012, grâce, notamment, à une importante réforme de l'Etat.
Alors, Monsieur le président Copé, Mesdames et Messieurs les députés, la France ne se gouverne pas à coups de sondages. On ne peut pas changer de cap tous les dix mois. Avec le président de la République, nous avons fait le choix de la vérité, nous avons fait le choix du courage, et nous avons fait le choix de la continuité.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 26 mars 2008