Communiqué de la Présidence de la République, en date du 11 avril 2008, sur la carte "familles nombreuses" et les tarifs sociaux de la SNCF.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Auteur(s) moral(aux) : Présidence de la République

Circonstance : Entretien avec les réprésentants des associations familiales et des usagers des transports, à Paris le 11 avril 2008

Texte intégral

Le Président de la République a reçu aujourd'hui, en présence de M. Dominique BUSSEREAU, secrétaire d'Etat chargé des Transports, Mme Nadine MORANO, secrétaire d'Etat chargée de la Famille, M. Guillaume PEPY, Président de la SNCF, M. François FONDARD, Président de l'Union nationale des associations familiales et de M. Régis BERGOUNHOU, Secrétaire général de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports, sur la question des tarifs sociaux de la SNCF.
Le Président de la République a tout d'abord confirmé que la carte « familles nombreuses » sera maintenue, avec l'ensemble des avantages qui y sont aujourd'hui associés et qui ne sont pas tous liés aux transports (piscines, cinémas, offres commerciales privées).
En ce qui concerne les transports, cette rencontre a été l'occasion pour le Président de la République de rappeler son attachement aux tarifs sociaux, qui permettent d'offrir des réductions sur le réseau de la SNCF aux familles nombreuses, aux jeunes étudiants et apprentis, ainsi que, pour leur congé annuel, aux salariés.
Il n'a jamais été question de modifier les tarifs sociaux de quelque façon que ce soit. La décision du Conseil de modernisation portait sur une modification de la prise en charge financière par l'Etat de ces tarifs, compte tenu de la meilleure santé financière de la SNCF. Devant l'incompréhension soulevée par cette mesure de technique financière, l'Etat continuera de prendre en charge ces tarifs sociaux. Il en sera naturellement tenu compte dans le dividende que l'Etat actionnaire demandera à la SNCF.
Le Président de la République a par ailleurs regretté que des situations familiales dignes d'intérêt ne soient pas prises en compte par le système actuel, en particulier les familles monoparentales ou les familles modestes ayant moins de trois enfants. Il a demandé à Mme Nadine MORANO et à M. Guillaume PEPY de préparer, en concertation avec les associations familiales et d'usagers des transports, des mesures susceptibles de remédier à ces anomalies.
Le Président de la République en a profité pour souligner, à nouveau, toute l'importance qu'a, à ses yeux, la politique familiale exemplaire que mène notre pays. Il a réaffirmé son opposition à la mise sous condition de ressources des allocations familiales. C'est parce qu'il croit profondément au rôle des familles que le Président de la République a décidé de nommer un secrétariat d'Etat, exclusivement consacré à la famille.