Texte intégral
Les trois pays facilitateurs, l'Espagne, la France et la Suisse, prennent acte de la décision du secrétariat de l'Etat-major central des FARC de rejeter la mission médicale qui était destinée à venir en aide à Ingrid Betancourt et aux autres otages les plus affaiblis.
Comme l'avait dit le président Sarkozy dans son dernier appel à Manuel Marulanda et aux commandants des FARC, ce rejet est une faute politique grave en plus d'une tragédie humanitaire.
Les trois pays facilitateurs regrettent d'autant plus vivement la décision du secrétariat que c'est à la suite d'un message des FARC elles-mêmes les informant en termes clairs que la santé d'Ingrid Betancourt s'était profondément dégradée qu'ils ont pris la décision de dépêcher en Colombie leur mission médicale. Les trois pays facilitateurs remercient les autorités colombiennes qui leur ont donné, dès l'origine, toutes les garanties de sécurité et d'indépendance.
Dans ces conditions, les trois pays facilitateurs estiment que le maintien de la mission médicale sur place ne se justifie plus pour le moment. Elle devrait ainsi quitter la Colombie prochainement.
La détermination des trois pays facilitateurs reste intacte. Ils resteront pleinement mobilisés en faveur de la libération d'Ingrid Betancourt et des otages les plus affaiblis et d'une solution humanitaire.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 avril 2008
Comme l'avait dit le président Sarkozy dans son dernier appel à Manuel Marulanda et aux commandants des FARC, ce rejet est une faute politique grave en plus d'une tragédie humanitaire.
Les trois pays facilitateurs regrettent d'autant plus vivement la décision du secrétariat que c'est à la suite d'un message des FARC elles-mêmes les informant en termes clairs que la santé d'Ingrid Betancourt s'était profondément dégradée qu'ils ont pris la décision de dépêcher en Colombie leur mission médicale. Les trois pays facilitateurs remercient les autorités colombiennes qui leur ont donné, dès l'origine, toutes les garanties de sécurité et d'indépendance.
Dans ces conditions, les trois pays facilitateurs estiment que le maintien de la mission médicale sur place ne se justifie plus pour le moment. Elle devrait ainsi quitter la Colombie prochainement.
La détermination des trois pays facilitateurs reste intacte. Ils resteront pleinement mobilisés en faveur de la libération d'Ingrid Betancourt et des otages les plus affaiblis et d'une solution humanitaire.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 avril 2008